par Raistlin » lun. 02 janv. 2012, 12:32
S’il n’y avait que ça… Mais il y a aussi que jusqu’à la fin du VIIème siècle, les proto-musulmans (qui ne se désignaient pas par ce nom là à l’époque), ne parlent jamais du coran, d’islam ou de Mahomet (voir par exemple le témoignage de la prise de Jérusalem par le patriarche du lieu), qu’il n’y a aucune trace de La Mecque avant la période islamique alors que la légendologie musulmane en fait quasiment le centre économique et religieux le plus important d’Arabie, etc.
Les hadiths, même considérés comme « authentiques » (sahih) par la tradition musulmane, commencent à être sérieusement mis en doute par les chercheurs qui se souviennent de plus en plus qu’il s’agit d’écrits très tardifs (2-3 siècles après la mort de Mahomet), et souvent le fruit de communautés désireuses de combler les vides au sujet du « Prophète ».
Et quant au coran lui-même, son problème est que l’islam orthodoxe en a fait la parole incréée et éternelle de Dieu. Au-delà de la contradiction inhérente à un tel dogme, lorsqu’on confronte cette prétention au contenu du coran, elle ne tient pas la route : erreurs scientifiques liées aux conceptions de l’époque, actes immoraux, récits et contes mythologiques inspirant certaines histoires (par exemple certaines légendes liées à Alexandre le Grand se retrouvent dans le coran), etc. Le coran ne peut pas résister à une mentalité critique et scientifique occidentale qui creuse un peu les choses. D’où aussi, à mon avis, un tel rejet de l’Occident. Au-delà du rejet de la décadence morale de l’Occident (à ce sujet, je ne saurais les blâmer), les musulmans rejettent aussi un monde et une mentalité qui annihilent le monde légendaire de l’islam.
Cordialement,
P.S. : Sur le rôle de Waraqa, Joseph Azzi a publié une étude exhaustive sous le titre Le Prêtre et le Prophète : Aux sources du Coran.
S’il n’y avait que ça… Mais il y a aussi que jusqu’à la fin du VIIème siècle, les proto-musulmans (qui ne se désignaient pas par ce nom là à l’époque), ne parlent jamais du coran, d’islam ou de Mahomet (voir par exemple le témoignage de la prise de Jérusalem par le patriarche du lieu), qu’il n’y a aucune trace de La Mecque avant la période islamique alors que la légendologie musulmane en fait quasiment le centre économique et religieux le plus important d’Arabie, etc.
Les hadiths, même considérés comme « authentiques » (sahih) par la tradition musulmane, commencent à être sérieusement mis en doute par les chercheurs qui se souviennent de plus en plus qu’il s’agit d’écrits très tardifs (2-3 siècles après la mort de Mahomet), et souvent le fruit de communautés désireuses de combler les vides au sujet du « Prophète ».
Et quant au coran lui-même, son problème est que l’islam orthodoxe en a fait la parole incréée et éternelle de Dieu. Au-delà de la contradiction inhérente à un tel dogme, lorsqu’on confronte cette prétention au contenu du coran, elle ne tient pas la route : erreurs scientifiques liées aux conceptions de l’époque, actes immoraux, récits et contes mythologiques inspirant certaines histoires (par exemple certaines légendes liées à Alexandre le Grand se retrouvent dans le coran), etc. Le coran ne peut pas résister à une mentalité critique et scientifique occidentale qui creuse un peu les choses. D’où aussi, à mon avis, un tel rejet de l’Occident. Au-delà du rejet de la décadence morale de l’Occident (à ce sujet, je ne saurais les blâmer), les musulmans rejettent aussi un monde et une mentalité qui annihilent le monde légendaire de l’islam.
Cordialement,
P.S. : Sur le rôle de Waraqa, Joseph Azzi a publié une étude exhaustive sous le titre [i]Le Prêtre et le Prophète : Aux sources du Coran.[/i]