Belin a écrit :A mon humble avis proposer un acte délicieux à certaines personnes pour le salut, et imposer un chemin de croix à d'autres pour ce même salut non seulement c'est injuste mais en plus c'est contraire à l'esprit des enseignements du Christ.
Le message de l'Eglise devrait être tel que, ceux qui sont "lésés" par la nature ou par les circonstances de la vie ne devraient pas se sentir victimes d'une situation injuste; au contraire, ils devraient se sentir plus privilégiés jusqu'à ne plus désirer changer leur état de vie. C'est dans ce sens que Jésus a donné ces béatitudes.
Je m'amuse de cet esprit très moderniste et de cette pensée bien humaniste de ce que pourrait être l'Amour de Dieu. L'amour dont vous parlez est celui des hommes, bien limité , bien imparfait. Le mot Amour est galvaudé à notre époque, il a acquis la même portée que le mot "ami" sur Facebook.
L'amour est un acte radical, il n'inclut pas que le bon sentiment, il inclut tout un tas d'autres valeurs, et obligations, qui passent à la trappe aujourd'hui.
Le véritable amour est d'abord celui de Dieu, celui d'un couple vient après et prend toute sa valeur lorsqu'il glorifie Dieu. Celui d'un couple gay, aussi sincère soit-il, au contraire s'oppose au plan de Dieu par l'impossibilité de procréer ( créer à la place de; même les anges ne le peuvent pas: vous rendez-vous compte de cette responsabilité qui nous est donnée ?). Pourquoi bénir ce qui s'oppose à Dieu ? Lui-même a béni Adam et Eve pour qu'ils croissent et se multiplient (Gen 1:28).
Le concile de Trente n'a-t-il pas qualifié ceux qui empêchent la procréation comme "des personnes dénaturées et homicides" (cela ne s'applique pas qu'à l'homosexualité) ? Cela semble sévère mais faut-il croire en notre Église ou à la pensée moderniste majoritaire ? Faut-il être fidèle ou de son époque ?
Et je suis d'autant plus étonné que ce sont ces mêmes qui défendent le mariage gay qui bloquent totalement sur le terme homosexualité. Si vous remplacez le mot homosexualité par un autre, même si cela peut être maladroit, prenons cleptomanie, et que vous réfléchissez aux propos toujours avancés en utilisant ce mot, vous verrez bien si vous avez la même conclusion, si vous trouvez cela juste.
L'amour implique une conversion, un changement. Les hommes sont tellement obnubilés par ce mot amour qu'ils ne cherchent même plus à savoir quelle en est la source. Quasiment personne ne parle de ces homosexuels qui, par foi ou ordre moral, assument leur croix en ne pratiquant pas leur sexualité. Si un homosexuel - ou un couple homosexuel - se prive de cela par amour de Dieu, alors là je me dis que nous avons intérêt à décupler nos efforts pour le suivre sur la voie de la sainteté, qu'il est un exemple à suivre car ce qu'il offre à Dieu est bien supérieur à une passion terrestre qu'il suivrait dans le couple.
Mais non, puisque vous parliez de pharisaïsme, il est vrai que notre monde préfère voir ceux qui se placent au milieu des carrefours pour être vus.
Quant aux Béatitudes, j'ai bien peur que nous n'ayons pas la même lecture; pour reprendre vos termes, je dirais plutôt que celui qui se sent lésé dans cette vie se réjouisse, car il recevra beaucoup plus dans l'autre. Qu'il souhaite dans ce cas ne pas changer d'état, je suis d'accord. Mais qu'il s'en serve comme prétexte pour se vautrer dans la fange, sans souhaiter changer d'état, alors j'ai bien peur que les Béatitudes ne soient déformées par une autre source
.
N'oublions pas que le tentateur n'a pas hésité à se servir des Écritures pour tenter Jésus. En sommes-nous dispensés ? Sommes-nous si supérieurs que nous saurions nous en préserver et ne pas succomber ?
Il faut remettre Dieu au centre des choses; IL sait ce qui est le mieux pour chacun et nous donne les grâces nécessaires pour lutter et si, au nom de nos passions nous ne le comprenons pas, ne rejetons pas la faute sur Dieu. Si Ses desseins nous sont obscurs, prions pour être éclairés, mais ne les tordons pas pour les adapter à nos envies, à nos limites bien mondaines.
Dieu nous a voulu libres, nous sommes ce que nous sommes; Il nous aide en permanence et Il ne nous impose rien, c'est une vue très restrictive de Son Amour que de le penser.
Je conclus en disant que si vous parlez seulement d'amour alors vous avez probablement raison, mais si vous parlez d'Amour alors je ne le crois pas.
Cordialement.
[quote="Belin"]A mon humble avis proposer un acte délicieux à certaines personnes pour le salut, et imposer un chemin de croix à d'autres pour ce même salut non seulement c'est injuste mais en plus c'est contraire à l'esprit des enseignements du Christ.
Le message de l'Eglise devrait être tel que, ceux qui sont "lésés" par la nature ou par les circonstances de la vie ne devraient pas se sentir victimes d'une situation injuste; au contraire, ils devraient se sentir plus privilégiés jusqu'à ne plus désirer changer leur état de vie. C'est dans ce sens que Jésus a donné ces béatitudes.[/quote]
Je m'amuse de cet esprit très moderniste et de cette pensée bien humaniste de ce que pourrait être l'Amour de Dieu. L'amour dont vous parlez est celui des hommes, bien limité , bien imparfait. Le mot Amour est galvaudé à notre époque, il a acquis la même portée que le mot "ami" sur Facebook.
L'amour est un acte radical, il n'inclut pas que le bon sentiment, il inclut tout un tas d'autres valeurs, et obligations, qui passent à la trappe aujourd'hui.
Le véritable amour est d'abord celui de Dieu, celui d'un couple vient après et prend toute sa valeur lorsqu'il glorifie Dieu. Celui d'un couple gay, aussi sincère soit-il, au contraire s'oppose au plan de Dieu par l'impossibilité de procréer ( créer à la place de; même les anges ne le peuvent pas: vous rendez-vous compte de cette responsabilité qui nous est donnée ?). Pourquoi bénir ce qui s'oppose à Dieu ? Lui-même a béni Adam et Eve pour qu'ils croissent et se multiplient (Gen 1:28).
Le concile de Trente n'a-t-il pas qualifié ceux qui empêchent la procréation comme "des personnes dénaturées et homicides" (cela ne s'applique pas qu'à l'homosexualité) ? Cela semble sévère mais faut-il croire en notre Église ou à la pensée moderniste majoritaire ? Faut-il être fidèle ou de son époque ?
Et je suis d'autant plus étonné que ce sont ces mêmes qui défendent le mariage gay qui bloquent totalement sur le terme homosexualité. Si vous remplacez le mot homosexualité par un autre, même si cela peut être maladroit, prenons cleptomanie, et que vous réfléchissez aux propos toujours avancés en utilisant ce mot, vous verrez bien si vous avez la même conclusion, si vous trouvez cela juste.
L'amour implique une conversion, un changement. Les hommes sont tellement obnubilés par ce mot amour qu'ils ne cherchent même plus à savoir quelle en est la source. Quasiment personne ne parle de ces homosexuels qui, par foi ou ordre moral, assument leur croix en ne pratiquant pas leur sexualité. Si un homosexuel - ou un couple homosexuel - se prive de cela par amour de Dieu, alors là je me dis que nous avons intérêt à décupler nos efforts pour le suivre sur la voie de la sainteté, qu'il est un exemple à suivre car ce qu'il offre à Dieu est bien supérieur à une passion terrestre qu'il suivrait dans le couple.
Mais non, puisque vous parliez de pharisaïsme, il est vrai que notre monde préfère voir ceux qui se placent au milieu des carrefours pour être vus.
Quant aux Béatitudes, j'ai bien peur que nous n'ayons pas la même lecture; pour reprendre vos termes, je dirais plutôt que celui qui se sent lésé dans cette vie se réjouisse, car il recevra beaucoup plus dans l'autre. Qu'il souhaite dans ce cas ne pas changer d'état, je suis d'accord. Mais qu'il s'en serve comme prétexte pour se vautrer dans la fange, sans souhaiter changer d'état, alors j'ai bien peur que les Béatitudes ne soient déformées par une autre source :diable: .
N'oublions pas que le tentateur n'a pas hésité à se servir des Écritures pour tenter Jésus. En sommes-nous dispensés ? Sommes-nous si supérieurs que nous saurions nous en préserver et ne pas succomber ?
Il faut remettre Dieu au centre des choses; IL sait ce qui est le mieux pour chacun et nous donne les grâces nécessaires pour lutter et si, au nom de nos passions nous ne le comprenons pas, ne rejetons pas la faute sur Dieu. Si Ses desseins nous sont obscurs, prions pour être éclairés, mais ne les tordons pas pour les adapter à nos envies, à nos limites bien mondaines.
Dieu nous a voulu libres, nous sommes ce que nous sommes; Il nous aide en permanence et Il ne nous impose rien, c'est une vue très restrictive de Son Amour que de le penser.
Je conclus en disant que si vous parlez seulement d'amour alors vous avez probablement raison, mais si vous parlez d'Amour alors je ne le crois pas.
Cordialement.