Bonjour.
Pouvez-vous m'expliquer en quoi consiste la liberté religieuse envisagée par le Vatican et en quoi est-elle différente de la liberté religieuse envisagée par un état européen laïc contemporain ?
Dans quelle mesure le catholicisme est mis en avant et privilégié ? à quel point le culte est public ? (un non-catholique doit prier lors de certaines cérémonies civiles ? un enfant de non-catholiques doit faire la messe à l'école ?)
Quels sont les différences de droits entre catholiques et non-catholiques ? l'exercice de culte (construction de lieux de cultes, pratique autorisée ou pas, non-chrétienté en public comme porter un voile,ect...) et la liberté d'expression ? (juste liberté de conscience et pas d'expression, à quel point le prosélytisme est interdit,ect...)
Par exemple, est-ce que des débats entre cathos et non-cathos pourraient encore exister sous un tel systéme ou ça serait interdit (on ne compare pas la "vraie religion" avec des fausses) ou vu comme incongru ? (Il n'y pas place de "douter" ou de discuter du catholicisme)
Par exemple dans l'Islam, le statut de dhimmis consistent normalement au fait d'appartenir à une communauté non-musulmane, ils n'ont pas accès à des fonctions importantes, pas le droit de "tenter" des musulmans, et pas le droit de construire de nouveaux lieux de culte et ils doivent payer un impôt qui ne profite qu'aux musulmans.
Mais à part le fait qu'ils ne seraient pas considéré officiellement comme des citoyens de seconde zone, les non-chrétiens seraient pas un peu pareil ? si ils doivent payer des impôts finançant le culte catholique, n'ont pas le droit de construire de nouveaux cultes ou de s'exprimer autant que les catholiques.
Et j'ai du mal à croire que les non-catholiques ne seraient pas discriminés et auraient accés à de bonnes fonctions.
Y aurait-il des lois pour veiller a leur respect ? dans une société fort chrétienne, un juge ne serait pas influencé par l'impiété d'un accusé (dans un divorce, la vie morale intervient parfois pour la garde des enfants...donnerait-on des enfants à un parent pas catholique face a un autre parent catholique ?), un directeur pas trop réactif face à un prof un peu trop proselyteiste/véhément envers les enfants non-chrétiens ?
Ce n'est un pas une réaction un peu extrême face à des évolutions de la société qui sont contestables mais pas spécialement anti-chrétienne ? faut pas être chrétien pour ne pas aimer que l'avortement soit généralisé,ect...
J'ai un peu de mal à comprendre cela, mes vues sur la laïcité sont basé sur l'équité : je suis même favorable à une laïcité bien plus positive alors que je ne suis pas croyant... donc je ne cherche pas du tout à faire la promotion de l'atheisme ou quoi que ce soit.
Or, je trouve que les critiques ici contre la laïcité manquent d'équité : finalement beaucoup ici se plaignent du manque d'expression religieuse pour un "relativisme athée", revendique le droit d'exister (donc en se montrant) mais finalement veuillent la même chose en pire mais à leur avantage. (Beaucoup on des propos contradictoires, évoquant tantôt des arguments égalitaristes pour finalement donner des idées politiques qui ne le sont pas du tout et contredisent ce qu'ils ont dit auparavant)
Et j'ai du mal à voir une survivance démocratique avec cela ? le Vatican aurait sans doute des idées assez précise sur la politique (déja sa doctrine sociale oriente vers une même direction globale par bien des aspects) et un état chrétien devrait suivre son avis, donc cela serait au mieux un état à parti unique. (la Gauche n'existerait déja plus, et un parti ayant des vues différentes que la vision du vatican n'aurait pas de sens, et les zones d'ombres ne seraient pas assez grande pour former plusieurs partis)
Merci.
Bonjour. ;)
Pouvez-vous m'expliquer en quoi consiste la liberté religieuse envisagée par le Vatican et en quoi est-elle différente de la liberté religieuse envisagée par un état européen laïc contemporain ?
Dans quelle mesure le catholicisme est mis en avant et privilégié ? à quel point le culte est public ? (un non-catholique doit prier lors de certaines cérémonies civiles ? un enfant de non-catholiques doit faire la messe à l'école ?)
Quels sont les différences de droits entre catholiques et non-catholiques ? l'exercice de culte (construction de lieux de cultes, pratique autorisée ou pas, non-chrétienté en public comme porter un voile,ect...) et la liberté d'expression ? (juste liberté de conscience et pas d'expression, à quel point le prosélytisme est interdit,ect...)
Par exemple, est-ce que des débats entre cathos et non-cathos pourraient encore exister sous un tel systéme ou ça serait interdit (on ne compare pas la "vraie religion" avec des fausses) ou vu comme incongru ? (Il n'y pas place de "douter" ou de discuter du catholicisme)
Par exemple dans l'Islam, le statut de dhimmis consistent normalement au fait d'appartenir à une communauté non-musulmane, ils n'ont pas accès à des fonctions importantes, pas le droit de "tenter" des musulmans, et pas le droit de construire de nouveaux lieux de culte et ils doivent payer un impôt qui ne profite qu'aux musulmans.
Mais à part le fait qu'ils ne seraient pas considéré officiellement comme des citoyens de seconde zone, les non-chrétiens seraient pas un peu pareil ? si ils doivent payer des impôts finançant le culte catholique, n'ont pas le droit de construire de nouveaux cultes ou de s'exprimer autant que les catholiques.
Et j'ai du mal à croire que les non-catholiques ne seraient pas discriminés et auraient accés à de bonnes fonctions.
Y aurait-il des lois pour veiller a leur respect ? dans une société fort chrétienne, un juge ne serait pas influencé par l'impiété d'un accusé (dans un divorce, la vie morale intervient parfois pour la garde des enfants...donnerait-on des enfants à un parent pas catholique face a un autre parent catholique ?), un directeur pas trop réactif face à un prof un peu trop proselyteiste/véhément envers les enfants non-chrétiens ?
Ce n'est un pas une réaction un peu extrême face à des évolutions de la société qui sont contestables mais pas spécialement anti-chrétienne ? faut pas être chrétien pour ne pas aimer que l'avortement soit généralisé,ect...
J'ai un peu de mal à comprendre cela, mes vues sur la laïcité sont basé sur l'équité : je suis même favorable à une laïcité bien plus positive alors que je ne suis pas croyant... donc je ne cherche pas du tout à faire la promotion de l'atheisme ou quoi que ce soit.
Or, je trouve que les critiques ici contre la laïcité manquent d'équité : finalement beaucoup ici se plaignent du manque d'expression religieuse pour un "relativisme athée", revendique le droit d'exister (donc en se montrant) mais finalement veuillent la même chose en pire mais à leur avantage. (Beaucoup on des propos contradictoires, évoquant tantôt des arguments égalitaristes pour finalement donner des idées politiques qui ne le sont pas du tout et contredisent ce qu'ils ont dit auparavant)
Et j'ai du mal à voir une survivance démocratique avec cela ? le Vatican aurait sans doute des idées assez précise sur la politique (déja sa doctrine sociale oriente vers une même direction globale par bien des aspects) et un état chrétien devrait suivre son avis, donc cela serait au mieux un état à parti unique. (la Gauche n'existerait déja plus, et un parti ayant des vues différentes que la vision du vatican n'aurait pas de sens, et les zones d'ombres ne seraient pas assez grande pour former plusieurs partis)
Merci. :)