Jésus est-il D.ieu?

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Re: Jésus est-il D.ieu?

par Cinci » mar. 10 déc. 2013, 17:34

C'est l'interpellation de Ben1306 qui rappelle à mon souvenir un texte magnifique d'un père jésuite.

Voici :

Le scandale du mal ...

«Sous ses deux formes, la souffrance et la faute, le mal est ce qui heurte notre volonté la plus profonde, notre conscience. Il est ce que nous ne pouvons comprendre (il n'y a pas de solution) ni aimer (il est donc un scandale). Le problème se pose avec une acuité toute particulière pour le chrétien. Car être chrétien veut dire que l'on n'est pas dualiste, on ne croit pas qu'il y a un principe éternel du Mal en face d'un principe éternel du Bien qui est Dieu. Nous affirmons que Dieu est le créateur de tout ce qui existe, pourtant nous ne pouvons pas dire qu'il est le créateur du mal car cela ne ferait que décupler le scandale. Que serait un tel Dieu ?

D'autre part, nous affirmons que Dieu est Amour, en lui il ne peut y avoir autre chose que de l'amour. Que de fois je me suis hasardé à dire à des incroyants : l'essentiel de la foi chrétienne est d'affirmer que Dieu est amour. Savez-vous la réponse que je me suis attirée : «Ça ne se voit guère !» C'est pourquoi il faut être très délicat et ne pas affirmer que Dieu est amour comme on affirmerait que deux et deux font quatre ou que la somme d'un triangle est égale à deux droits. «Si Dieu existe et si Dieu est amour, de telles choses n'arriveraient pas : la guerre, la torture, la maladie, l'épidémie, la trahison sentimentale, le deuil, etc.»

[...]

On comprend que, de tout temps, l'existence du mal a été invoquée comme argument contre l'existence de Dieu. Si le mal et la souffrance existent, il n'est pas possible que Dieu soit. On comprend que, de tout temps aussi, les penseurs se soient employés à justifier Dieu, à l'innocenter, à essayer de montrer que Dieu ne pouvait pas faire autrement, comme s'il fallait plaider en faveur de Dieu pour le déclarer innocent de tout le mal et de toute la souffrance qu'il y a dans le monde.

A mon avis, toutes ces tentatives pour innocenter Dieu n'aboutissent pas et c'est pourquoi mon dessein est de vous recommander, dans l'usage de ces arguments, une extrême prudence.

1) Le mal serait l'ombre du bien

Il faut intégrer le mal dans un plan ou une réalisation plus vaste où il joue le rôle de moyen ou de condition nécéssaire pour un plus grand bien. De même que dans un tableau de Rembrandt, les ombres sont nécéssaires à l'harmonie de l'ensemble, la lumière ne serait pas si belle s'il n'y avait pas d'ombre, de même, par rapport à la beauté du monde, le mal et la souffrance sont nécéssaires pour faire ressortir le bien. Allez dire cela à quelqu'un qui souffre ! Or cet argument est développé par de très grands philosophes, tels saint Augustin, saint Thomas d'Aquin, Descartes. Celui-ci écrit : «La même chose qui pourrait, peut-être avec quelque raison, sembler imparfaite si elle était toute seule ... est très parfaite si elle est regardée comme une partie de l'univers.»

Leibniz, qui a poussé le plus loin cette idée-là, pense que «le mal n'est plus le mal s'il est un moment nécéssaire dans le progrès». Staline ne disait pas autre chose, Hitler pareillement. Pour celui-ci, la suppression de six millions de juifs était une condition du progrès de l'humanité, comme pour Staline, la liquidation de tous ceux qui s'opposaient à son régime. Le mal, dit-on, perd son caractère de mal dès qu'il est replacé dans la perspective du développement total : la souffrance n'est plus qu'une crise de croissance; la guerre est l'enfantement de l'histoire; le sacrifice des générations permet l'accès à la société du future.

Le chrétien doit refuser une telle argumentation, car il se place au point de vue du sujet, de celui qui souffre et qui subit l'injustice. Et il pense qu'une telle justification du mal est non seulement superficielle mais injuste et donc, si elle est injuste, elle est aussi un mal. Ce n'est pas faire disparaître le mal, c'est ajouter le mal au mal.

Il y a des argumentations qui sont non seulement inefficaces mais moralement mauvaises et littéralement scandaleuses. Une telle philosophie n'est possible que si l'on compte pour rien l'individu, la personne, l'homme concret. Je proteste : C'est l'homme qui existe.

C'est la personne qui est au coeur du christianisme.

Nous insistons beaucoup, à l'heure actuelle, sur la communauté et nous avons raison. Mais communauté signifie communauté de personnes et les communautés finalement existent pour le bien des personnes. Chaque être humain est l'objet d'un amour infini de Dieu. Il ne peut pas être une condition pour autre chose, un moyen pour la beauté du monde. Comment ne serions-nous pas gênés lorsque nous voyons Leibniz sacrifier Judas à l'harmonie du monde ? Dans une perspective chrétienne, la gloire de Dieu ne peut pas servir à justifier la souffrance ou le mal d'une seule créature consciente.

La vérité est, au contraire, dans cette parole d'Ivan Karamazov, dans le roman de Dostoïevski : «Quand bien même l'immense fabrique de l'univers apporterait les plus extraordinnaires merveilles et ne coûteraient qu'une seule larme d'un seul enfant, moi, je refuse.» Le chrétien s'oppose à cette idée que, dans la pensée divine, une génération puisse être réduite au simple rang de moyen pour la réalisation de l'humanité future. Chaque moment du temps compte autant aux yeux de Dieu. Les richesses et les progrès de l'avenir ne sauraient compenser le mal subi par des personnes humaines.

Sur ce thème, on brode. On dit qu'au plan physique, la douleur est un avertissement utile et qu'au plan spirituel surtout l'épreuve est purifiante. Peut-être n'est-ce pas complètement faux ! La souffrance peut engendrer un sursaut de courage, la faute elle-même peut engendrer un redressement. Beaucoup de romans de Mauriac sont bâtis sur cette idée qu'il faut que l'homme descende très bas dans le péché pour pouvoir rebondir et s'ouvrir à la vérité et à la justice. On a voulu voir dans la souffrance, et même dans le péché, un moyen employé par Dieu pour le bien même de ses créatures. On va même jusqu'à dire que la souffrance est une marque de la prédilection divine et nous avons tous entendu la phrase (imprudente en dehors de la foi) : «Dieu éprouve ceux qu'il aime.» Je vous avoue que je suis tenté de répondre spontanément : «Pourvu que Dieu ne m'aime pas trop !»

Si la douleur est un avertissement, on peut toujours demander avec Max Scheler : faut-il que ces signaux soient douloureux ? Pourquoi est-il nécéssaire qu'ils fassent mal ? ll pourrait bien y avoir des sonnettes d'alarme qui ne fassent pas mal, il pourrait y avoir d'autre maître que la souffrance pour que l'homme devienne véritablement adulte.

On dit encore : Dieu ne veut certainement pas le mal mais il le permet. Que pensez-vous de cette distinction ? Je multiplie les points d'interrogation, vous n'êtes pas obligé de penser comme moi, vous pouvez estimer que ces plaidoiries sont efficaces, mais je vous laisse aux prises avec ceux qui souffrent ou avec les esprits vraiment exigeants. Pensez-vous que cette distinction entre une volonté formelle de Dieu et une permission de Dieu soit valable ? Qu'est-ce qui nous permet de parler d'une sorte de nécéssité qui s'impose à Dieu lui-même comme si Dieu ne pouvait pas faire autrement ?

N'oublions pas que la toute puissance de Dieu est la puissance de l'amour. Dieu ne peut pas détruire, écraser, dominer. Il ne peut que ce que peut l'amour. Faut-il donc que ce soit l'amour qui exige que Dieu permette la souffrance ? Peut-être, mais nous ne pourrons le dire que si nous nous situons vraiment à la pointe du christianisme.

Dans toutes ces tentatives pour innocenter Dieu ou pour résoudre le problème du mal, il s'agit de rendre acceptable pour Dieu ce qui scandalise ou révolte notre conscience. C'est tout de même un peu fort ! Un Dieu qui tolère le mal n'est qu'une idôle. Une conscience qui refuse le mal est supérieure à un Dieu qui le tolère. [...]»

Source : François Varillon, Joie de croire joie de vivre. Conférence sur les points majeurs de la foi chrétienne. Préface de René Rémond, «Quatrième partie : combattre le mal et la souffrance», Éditions Bayard/Centurion, 1981

________
I Heard the Bells on Christmas Day _ Burl Ives
http://www.youtube.com/watch?v=2nk77EOgapg

Re: Jésus est-il D.ieu?

par Cinci » mar. 10 déc. 2013, 17:16

Dernière réponse de Job

Job répondit à Yavhé, et il dit :

Je sais que tu peux tout,
que nul projet pour toi n'est irréalisable.
Oui, j'ai parlé sans comprendre,
de merveilles qui me dépassent et
que j'ignore.
Par oui-dire, je te connaissais,
mais maintenant mon oeil t'a vu;
voilà pourquoi je fonds en larme et
me repens
sur la poussière et sur la cendre.

Après avoir adressé ces paroles à Job,
Yavhé dit à Éliphaz de Têman : «Ma colère
s'est enflammé contre toi et contre tes deux
amis, parce que vous n'avez pas bien parlé
de moi comme mon serviteur Job. Vous
offrirez pour vous un holocauste, et mon
serviteur Job intercédera pour vous. J'aurai
égard à lui et ne vous infligerai pas de
flétrissure pour n'avoir pas bien parlé de
moi comme mon serviteur Job.

La Bible, «Job, chapitre 42», traduction d'Émile Osty

Re: Jésus est-il D.ieu?

par olive » lun. 09 déc. 2013, 2:38

Bonjour Defacto,

Je pense que la première démarche, avant de vous demander si Jésus " est Dieu "
C'est de voir le Mystère Trinitaire de Dieu .

méditez, avec Jésus, avec l'Eternel ce passage de la Genèse au chapitre 18, et demandez le Souffle, la Ruah comme Lumière pour vous guider, comme les Hébreux dans leur marche au désert vers la Terre promise, :

"18:1 L'Éternel lui apparut parmi les chênes de Mamré, comme il était assis à l'entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour.
18:2 Il leva les yeux, et regarda: et voici, trois hommes étaient debout près de lui. Quand il les vit, il courut au-devant d'eux, depuis l'entrée de sa tente, et se prosterna en terre."

(l'Eternel lui apparût... Il leva les yeux,... trois hommes... et se prosterna .)

Nous, catholique ( et chrétiens) croyons en un Dieu Trine, c'est à une à UN seul Dieu, mais en trois personnes, comme il y a un seul couple mais formé de deux personnes .

A l'image de Dieu il les créa, homme et femme il les créa, et ils seront UNE SEULE CHAIR,

méditez aussi la Genèse sous le regard de l'Eternel qui vous aime . Essayez de voir quelle est cette image de Dieu, deux personnes, une seul chair... et un troixième nait... quelle est " cette ressemblance? "

Nous croyons en un seul Dieu, c'est à Dire UNE SEULE SUBSTANCE DIVINE mais qui est Trois Personnes, parceque Dieu est Amour et Lumière... et que l'Amour et la Lumière ne sont pas là ou il y a la solitude...

Nous croyons au Père Tout Puissant,
A son unique Engendré Jésus Chrit, ( Rhema )
A l'Esprit qui les Unis, ( Ruah )

Et nous croyons que Le Verbe de Dieu a pris la condition humaine pour nous sauvez de nos péché, qu'il est le grand Prêtre selon le Sacerdoce de Melkisédeck .

Nous croyons que le Grand Pontif, Jésus est vraiment Dieu et vraiment homme mais sans mélange et sans confusion de nature ( Il porte en Lui toute la Nature Divine, car il est la Deuxième Personne de la Trinité, le Verbe( Rhema) et il porte en lui toute la nature humaine, c'est un mystère et nous appelons ce mystère de l'union des deux natures dans la Personne de Jésus " l'union hypostatique " l'Eglise a du, créer ce mot pour dire le Mystère... de L'incarnation du Verbe de Dieu.

Je comprends que si vous croyez en un seul Dieu qui est une seule personne, vous ne pouvez comprendre son Incarnation... d'abord il faut méditer le Mystère Trinitaire...

Jésus est le seul, et l'Unique pontif Capable de combler la distance qu'il s'est établit entre nous et Dieu après le péché originel, et cela car il est Dieu dans la deuxième Personne du Verbe incarné
Psaume 39 :
7 Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime
8 alors j'ai dit : « Voici, je viens. »

Lisez la Lettre au Hébreux de St Paul, vraiment, il l'a écrite pour les hébreux, c'est pour les hébreux qu'il l'a écrite .... pour vous...

votre patite soeur pour vous servir,

Et surtout, surtout priez Marie, priez la maman de Jésus, c'est la plus grande Femme de toute les Femmes d'Israel, ... C'est la Femme de la Genese,
« Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t’écrasera la tête et tu l’atteindras au talon. » (Gn 3, 15).


Priez Marie... l'Eternel lui a donné d'enfanter le Messie...

« Voici la jeune fille ("alma") est enceinte et enfantera un fils, et il l’appellera Emmanuel."
Isaie 7, 14,

Emmanuel, qui signifie : DIEU AVEC NOUS...

Bon courage, et l'Eternel est là... comme un père pour ses enfants... Il n'est pas loin de nous le Seigneur Dieu de l'Univers . Demandez Lui...

Re: Jésus est-il D.ieu?

par MariaMagdala » ven. 06 déc. 2013, 23:06

Bonjour Ben,

Dans vos réflexions vous ne vous etes jamais dit que ca peut etre Satan qui vous tente? Des l'Origine, la mal s'est faufilé tel un serpent pour convaincre l'homme de douter de Dieu. C'est toute l'histoire du péché originel, vous savez!
Vous ne voyez plus que le mal, il suffit de voir les infos ou d'entendre certains commérages pour se dire qu'il est bien présent. Mais posez vous la question. Quelles souffrances avez vous connu vous? Celle des autres, vous ne pouvez pas la porter sur vos épaules.
Vous savez, je travaille dans un hopital! Je ne vois QUE des personnes malades, voire mourantes. Si je résumais le monde avec ce que je vois dans mon service, je serais desespérée. Et pourtant non. Vous savez pourquoi? Parce que l'on est pas a la place de la personne. La perception que vous avons de leur souffrance, n'est pas leur souffrance et souffrir avec eux n'allegera pas leur souffrance au contraire. On ne peut que les accompagner dans leur chemin.
Un malade n'est pas qu'un malade, une victime de viol n'est pas qu'une victime de viol, un SDF n'est pas qu'un SDF, une prostituée n'est pas qu'une prostitué et un tueur n'est pas qu'un tueur.

Nous sommes tous des etres exceptionnels, d'une complicité incroyable. Ce n'est pas pour rien qu'il n'y a que Dieu pour nous juger, parce que Lui nous connait, vraiment dans toutes nos facettes.

Il y a une tendance humaine qui m'interroge beaucoup. Pourquoi percevons nous les "bonnes" choses qui nous arrivent comme méritées et la souffrance comme injuste. Sommes nous tellement parfaits que nous devions vivre dans un petit paradis? Non, nous sommes faibles et faillibles et nous vivons dans un monde imparfait.
Dieu est un mystere et notre petite pensée humaine n'est pas a meme de le comprendre.

Vous parlez de personnes qui attendent une réponse de Dieu, mais Jesus Lui meme n'a t il pas dit que nous ne devions pas tenter notre Dieu?
Quand vous parlez de ces personnes qui en souffre, parlez vous de vous? Et si oui, qu'attendez vous de Lui? Qu'il vous parle?

A l'instant meme ou je vous écris, qui vous dit que ce n'est pas L'Esprit Saint qui parle a travers mes doigts? Ou ceux des autres personnes qui vous ont répondus?
Dieu vous aime et la pire chose qu'il puisse vous arriver c'est de perdre la Foi. C'est Dieu qui la donne ou la reprend, de votre coté vous ne pouvez que préparer une petite Eglise intérieure pour qu'Il s'y sente bien :)

Soyez béni Ben, le monde est beau et vraiment chaque jour est un cadeau (meme s'il pleut...)

Re: Jésus est-il D.ieu?

par Invité » mer. 04 déc. 2013, 19:26

C'est totalement contradictoire de dire :


....
Dieu en a aussi une car Il ne fait pas grand chose pour ses enfants qui crient vers Lui, enfin il pourrait faire plus


et
car pour certains (dont moi) il est le seul Salut.
Soit Il est Notre Seul salut et donc il n'est responsable que de choses bonnes soit Il ne sauve pas......


Ensuite cette phrase
Ça ne vous choque pas, ne vous fait pas mal de voir certains de vos frères et sœurs souffrir en ayant que pour espérance Dieu alors que certains mauvais comme le Démon vivent paisiblement ?
Mais avoir "que pour espérance Dieu même dans la souffrance n'est pas choquant, c'est une béatitude présente vécue quotidiennement....
Quel est votre définition de "vivre paisiblement" ? Comment pouvez-vous croire qu'en étant mauvais pour reprendre vos jugements les personnes vivent paisiblement, ils vivent dans un mensonge c'est loin d'être paisible comme vie.....

Re: Jésus est-il D.ieu?

par Johnny » mer. 04 déc. 2013, 10:14

Ben1306 a écrit : Alors pour résumé oui nous avons une grosse part de responsabilité mais Dieu en a aussi une car Il ne fait pas grand chose pour ses enfants qui crient vers Lui, enfin il pourrait faire plus car pour certains (dont moi) il est le seul Salut.
Quand ses enfants crient vers Dieu, n'est-ce pas à leurs frères d'agir d'abord ?
Si Dieu agissait immédiatement pour tout, que nous resterait-il à faire, nous croyants ?

Le scandale du Mal est aussi une claque donnée à tous les croyants pour qu'ils se remuent, prennent leur responsabilités, et concrétisent leur Foi.

Re: Jésus est-il D.ieu?

par Ben1306 » mar. 03 déc. 2013, 15:45

Johnny je suis tout à fait d'accord avec vous pour dire que le Mal est bien trop présent ici. Mais cette présence est le résultat de deux choses. La première est une action de l'Homme. Oui nous avons perdu notre Foi à travers des guerres et des actes odieux. Mais pourquoi cette perte de Foi ? C’est là qu'intervient la seconde "cause" de la présence du Mal. Combien de personnes qui se sont laissées souffrir pour Dieu, qui ont souffert en attendant un signe de Dieu sans jamais en avoir ? Combien ? Je pense que tous ces signes ont découragés l'Homme à croire en la bonté du Père; en son amour. (à tort sans doute )
Ça ne vous choque pas, ne vous fait pas mal de voir certains de vos frères et sœurs souffrir en ayant que pour espérance Dieu alors que certains mauvais comme le Démon vivent paisiblement ? Moi si ça me choque et ça me fait mal. Ne me parlez pas de la vie éternelle et autre car cela n'aurait aucun sens de souffrir autant. De plus certains me disent que même dans les plus mauvais il y a une aprt de bien. C'est idiot de raisonner ainsi car cela veut dire que puisque ils ont une part de bien ils auront le droit au pardon du Père. Mais là on s'éloigne du sujet.
Alors pour résumé oui nous avons une grosse part de responsabilité mais Dieu en a aussi une car Il ne fait pas grand chose pour ses enfants qui crient vers Lui, enfin il pourrait faire plus car pour certains (dont moi) il est le seul Salut.

Re: Jésus est-il D.ieu?

par Libremax » mar. 03 déc. 2013, 13:25

Ben1306 a écrit :S'en servir pour humilier les gens ? J'avoue que je en comprend pas la chose. Il est tellement grand il suffirait qu'il bouge un tant soit peu son petit doigt pour tout rétablir...

Sans doute, Dieu est Tout-puissant, et vous l'imaginez tout arranger d'un "claquement de doigt".
Mais ce dont vous rêvez, c'est un merveilleux-tyran : le dieu qui sauve tout homme de tout malheur, qui empêche toute action et tout évènement de porter le moindre mal. Dès lors, plus personne n'est vraiment libre, parce que dirrigé dans ses faits et gestes par Dieu. Et il n'y a plus de place pour l'aléatoire, tout est programmé dans le cours du temps, par Dieu, pour que rien ne se retourne contre l'homme.

L'existence devient ainsi une prison, douce, peut-être, mais ce n'est même pas sûr. Car qui connaît les conséquences de nos actions? Qui supporterait qu'une force transcendante police notre vie?
Ce serait loin, hélas, d'un Dieu d'amour.

Un père, à un moment ou à un autre, doit laisser son enfant s'aventurer, tomber, se tromper, affronter l'existence. Mais il doit le faire pour que l'enfant puisse se relever, et trouver ce qui fait de lui un homme : sa dignité.

Re: Jésus est-il D.ieu?

par Johnny » mar. 03 déc. 2013, 10:32

Ben1306 a écrit :Tout ce que je lis dans vos textes Olivier c'est que Dieu ne fait rien contre la souffrance.
Si Dieu était amour il n'y aurait pas ça ...
Vous avez une vision du monde bien pessimiste, vous voyez le Mal, qui existe beaucoup trop, et vous ne voyez pas le Bien : peut-être est-il trop lumineux, comme le Soleil. L'Humanité progresse, lentement, mais elle progresse.

Chaque fois qu'un homme soulage, console, apaise son frère qui souffre : n'est-ce pas Dieu qui l'anime, qui par l'Esprit Saint, agit à travers lui ?

Fraternellement

Re: Jésus est-il D.ieu?

par Ben1306 » lun. 02 déc. 2013, 21:37

S'en servir pour humilier les gens ? J'avoue que je en comprend pas la chose. Il est tellement grand il suffirait qu'il bouge un tant soit peu son petit doigt pour tout rétablir...

Re: Jésus est-il D.ieu?

par Peccator » lun. 02 déc. 2013, 20:52

Ben1306 a écrit :Tout ce que je lis dans vos textes Olivier c'est que Dieu ne fait rien contre la souffrance.
Si Dieu était amour il n'y aurait pas ça ...
Pourquoi opposer ainsi amour et souffrance ? N'avez-vous par exemple jamais ressenti la souffrance de l'amour ?


Un sportif qui souffre pour se dépasser ne déplore pas sa souffrance : elle a du sens. Il y aurait probablement beaucoup moins de gens qui aiment le sport s'il ne s'accompagnait pas de souffrance : où serait le dépassement de soi ? Notre attitude face à la souffrance vient avant tout ce que nous avons du mal à en comprendre le sens.

Dieu est amour, mais Dieu aussi souffre. Il souffre quand nous ne lui rendons pas son amour, Il souffre quand nous refusons le Salut, et Il a quand même pris chair pour souffrir sa passion et mourir sur la croix. Dieu a poussé tellement loin la compassion qu'Il a souffert dans sa chair la souffrance des hommes.


J'ai longtemps reproché à Dieu ma souffrance. Jusqu'au jour où j'ai découvert comment Dieu l'utilise pour me guider vers Lui. De ce jour, je bénis ma souffrance. Non que je souhaite souffrir plus (ça, ce serait du dolorisme), mais qu'elle a pris sens, et que je vois comment elle m'aide à grandir, à avancer.
Ce qui n'empêche pas cette tentation de revenir périodiquement, chaque fois que m'est donnée une nouvelle épreuve que je ne comprend pas, alors que je suis fatigué et que j'espérais un moment de répit.
Chaque fois, ce n'est que par la prière que j'arrive à dépasser cela, à dépasser ce sentiment d'absurde.

Re: Jésus est-il D.ieu?

par Olivier C » lun. 02 déc. 2013, 20:26

Il ne fait rien contre, il fait "avec" si l'on peut dire. Dieu se sert de tout...

Il est normal de se révolter contre le mal dans le monde. C'est légitime.

Et même, cette aversion pour le mal, ce refus de s'y résigner montre que nous sommes fait pour Dieu.

Re: Jésus est-il D.ieu?

par Ben1306 » lun. 02 déc. 2013, 16:40

Tout ce que je lis dans vos textes Olivier c'est que Dieu ne fait rien contre la souffrance.
Si Dieu était amour il n'y aurait pas ça ...

Re: Jésus est-il D.ieu?

par Olivier C » dim. 01 déc. 2013, 21:12

Encore une petite lecture à propos du scandale du mal : Le sens de la souffrance

Re: Jésus est-il D.ieu?

par nad » sam. 30 nov. 2013, 1:12

bonjour Ben1306

Padre Pio racontait une histoire...

Un petit garçon était assis sur un tabouret près de sa mère qui brodait. Il voyait l'ouvrage par dessous et en regardant sa maman , le petit graçon l'interroge en lui disant que cette broderie était vraiment affreuse avec tous ces fils désordonnés, disharmonieux... Alors sa maman abaisse le tissu et lui montre le bon côté de la broderie. Chaque couleur est à sa place et la variété des fils se fond dans l'harmonie du dessin.

Il nous appartient à tous de broder et de regarder le dessus ou le dessous de la broderie...

udp
nad

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