Bonjour Dominique,
Dominique.7 a écrit : ↑sam. 18 avr. 2020, 22:36
Je sais Bien et je conçois que lors Baptême nous devons prononcer :
"au nom du Père et du Fils et Du Saint Esprit" mais nous pouvons dire une fois baptisés dans cette formule que nous avons été baptisés
"au nom de Jésus" conformément aux 4 passages cités ci-dessus ?
Oui, c'est ce que je vous ai répondu dans mon post précédent. Vous avez raison.
En revanche, ce baptême "au nom de Jésus" est aussi un baptême au nom du Saint Esprit.
1. En prenant en compte ce que vous m'avez dit :
Il faut être apôtre pour donner l'Esprit Saint car ils sont les seuls à imposer les mains.
Mais cela doit-être de même pour le Baptême?
Pourquoi Philippe et les autres disciples se permettent de baptiser ?
2. Pourquoi Paul a le pouvoir d'imposer les mains contrairement à Philippe ( Actes 19 ) ?
Il n'en est pas de même pour le baptême, en effet : les diacres peuvent le donner, comme aujourd'hui.
Les Apôtres sont les successeurs du Christ. Mais cela demande un enseignement, qu'ils ont reçu de lui, et qu'ils donnent à leur tour.
Philippe n'est pas encore apôtre, mais il est diacre.
Paul, quand on le voit imposer les mains, a reçu la formation entière d'apôtre (il se dit lui-même apôtre des Nations).
3. Toujours, quand on regarde bien, les actes nous parlent d'un Différenciation
Entre le baptême au nom de Jésus ET l'imposition des mains pour Recevoir L'Esprit Saint , deux actes différents.
Si donc pour vous le Baptême de L'Esprit Saint est le Baptême de Matthieu 28 et l'imposition des mains comme "une plénitude"
A quoi sert l'Esprit Saint pour quelqu'un qui est seulement baptisé ?
De plus , moi je ne vois pas dans la Bible des personnes baptisées au Nom de Jésus dire qu'ils ont reçu le Saint Esprit "sans plénitude" et dans un autre sens observé des personnes qui ont reçu l'Esprit Saint par l'imposition des mains dire qu'ils l'ont reçu avec "plénitude" dans Certains passages.
Attention, il faut manipuler les mots avec précaution. Le "baptême du saint esprit", pour les catholiques, est une expérience spirituelle appelée aussi effusion de l'Esprit, il n'est pas un sacrement.
Le baptême, c'est le baptême, point. Ce n'est pas le "baptême du Saint Esprit". C'est un don du Saint Esprit, parce que rien qui vienne de Dieu ne survient sans le Saint Esprit. Le baptême est une naissance à la vie du Christ (donc à la vie de Dieu, et donc au Saint Esprit).
On ne parle pas de plénitude de l'Esprit, c'est vrai. Mais notez que dans les Actes, le baptême appelle l'imposition des mains, comme si le premier avait besoin de la seconde. Philippe baptise des samaritains, et on dépêche des Apôtres pour aller leur imposer les mains. chez Corneille, c'est même l'inverse qui se passe, des romains reçoivent d'abord l'Esprit, alors il est nécessaire de les baptiser ...
4. Si donc! il y a différence Entre :
Baptême de L'Esprit Saint et Plénitude de L'Esprit Saint
Et en sachant que les disciples ont vécu ce dernier,
Pourquoi Jésus dit aux Disciples qu'ils seront baptisés de L'Esprit Saint, alors qu'ils ne sont pas ceux qui sont appelés à recevoir le Baptême de L'esprit Saint ?
Les mots corrects seraient : il y a une différence entre baptême et imposition des mains (aujourd'hui, on appelle ça Confirmation).
Pourquoi dites-vous que les Apôtres ne sont pas ceux qui sont appelés à recevoir le Baptême de l'Esprit Saint ?
Le baptême chrétien des apôtres a eu lieu durant la Pentecôte, où ils ont reçu l'Esprit, parce que l'immersion n'était pas nécessaire.
5. ( sur le même thème ) Comment interpréter le Passage dans l'Evangile en Jean 3:22
"Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là il demeurait avec eux, et il baptisait"
Le contraire apparaîtra quelques versets plus loin pourquoi ?
Deux possibilités :
Soit on dit, en 3,22 que Jésus baptisait comme on dit que César construisait des palais : Ce sont ses disciples qui baptisent pour lui, en Son nom.
Soit, au premier passage : l'évangéliste se base sur ce qui se passe à un moment donné, où les disciples sont au début de leur formation, et au deuxième passage : il fait référence à un autre instant de leur parcours, où leur formation leur permet de baptiser de nouveaux disciples.