par Griffon » ven. 04 juin 2010, 20:10
Bonsoir Bénédicte,
Comptez sur nos prières pour Olivier.
La prière de l'Eglise, ce sont des prières traditionnelles que l'Eglise nous conserve dans sa sollicitude maternelle.
La prière de l'Eglise, tous les saints qui prient avec vous, et parmi eux, humblement, nous, vos frères et vos soeurs de la cité.
L'office du jour des défunts prévoit plusieurs psaumes qui peuvent vous aider pour peu que l'un ou l'autre vous touchent...
En voici quelques uns :
Psaume 69:
Mon Dieu, viens me délivrer,
Seigneur, viens vite à mon secours
...
Psaume 85:
Ecoute Seigneur, réponds-moi,
car je suis pauvre et malheureux.
...
Psaume 120:
Je lève les yeux vers les montagnes :
d'où le secours me viendra-t-il ?
Le secours me viendra du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre.
...
Le psaume 129 (bien connu):
Des profondeurs je crie vers Toi Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière.
...
Je vais vous recopier ici le cantique d'Isaïe (38), chanté lors des laudes/
Il faut le voir comme un poème d'un mort adressé à Dieu.
C'est écrit bien avant qu'on ne parle de résurrection, mais le poète inspiré,
franchit le pas... en lieu et place de votre ami, au nom de votre ami
Je disais : au milieu des jours,
je m'en vais ;
j'ai ma place parmi les morts
pour la fin de mes années.
Je disais : je ne verrai pas le Seigneur
sur la terre des vivants,
plus un visage d'homme
parmi les habitants du monde !
Ma demeure m'est enlevée, arrachée,
comme une tente de berger.
Tel un tisserand, j'ai dévidé ma vie :
le fil est tranché.
Du jour à la nuit, tu m'achèves ;
j'ai crié jusqu'au matin.
Comme un lion, il a broyé tous mes os.
Du jour à la nuit, tu m'achèves.
Comme l'hirondelle, je crie ;
je gémis comme la colombe.
A regarder là haut, mes yeux faiblissent :
Seigneur, je défaille ! Sois mon soutien !
Que lui dirai-je pour qu'il me réponde,
à lui qui agit ?
J'irais, errant au long de mes années
avec mon amertume ?
Oui tu me guériras, oui tu me feras vivre :
mon amertume amère me conduit à la paix.
Et toi, tu t'es attaché à mon âme,
tu me tires du néant de l'abîme.
Tu as jeté, loin derrière toi,
tous mes péchés.
La mort ne peut te rendre grâce,
ne le séjour des morts te louer.
Ils n'espèrent plus ta fidélité,
ceux qui descendent dans la fosse.
Le vivant, le vivant, lui te rend grâce,
comme moi, aujourd'hui.
Et le père à ses enfants
montrera ta fidélité.
Seigneur, viens me sauver !
Et nous jouerons sur nos cithares,
tous les jours de notre vie,
auprès de la maison du Seigneur.
Pour Olivier.
Griffon.
[color=#008000]Bonsoir Bénédicte,
Comptez sur nos prières pour Olivier.
La prière de l'Eglise, ce sont des prières traditionnelles que l'Eglise nous conserve dans sa sollicitude maternelle.
La prière de l'Eglise, tous les saints qui prient avec vous, et parmi eux, humblement, nous, vos frères et vos soeurs de la cité.
L'office du jour des défunts prévoit plusieurs psaumes qui peuvent vous aider pour peu que l'un ou l'autre vous touchent...
En voici quelques uns :
Psaume 69:
Mon Dieu, viens me délivrer,
Seigneur, viens vite à mon secours
...
Psaume 85:
Ecoute Seigneur, réponds-moi,
car je suis pauvre et malheureux.
...
Psaume 120:
Je lève les yeux vers les montagnes :
d'où le secours me viendra-t-il ?
Le secours me viendra du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre.
...
Le psaume 129 (bien connu):
Des profondeurs je crie vers Toi Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière.
...
Je vais vous recopier ici le cantique d'Isaïe (38), chanté lors des laudes/
Il faut le voir comme un poème d'un mort adressé à Dieu.
C'est écrit bien avant qu'on ne parle de résurrection, mais le poète inspiré,
franchit le pas... en lieu et place de votre ami, au nom de votre ami
Je disais : au milieu des jours,
je m'en vais ;
j'ai ma place parmi les morts
pour la fin de mes années.
Je disais : je ne verrai pas le Seigneur
sur la terre des vivants,
plus un visage d'homme
parmi les habitants du monde !
Ma demeure m'est enlevée, arrachée,
comme une tente de berger.
Tel un tisserand, j'ai dévidé ma vie :
le fil est tranché.
Du jour à la nuit, tu m'achèves ;
j'ai crié jusqu'au matin.
Comme un lion, il a broyé tous mes os.
Du jour à la nuit, tu m'achèves.
Comme l'hirondelle, je crie ;
je gémis comme la colombe.
A regarder là haut, mes yeux faiblissent :
Seigneur, je défaille ! Sois mon soutien !
Que lui dirai-je pour qu'il me réponde,
à lui qui agit ?
J'irais, errant au long de mes années
avec mon amertume ?
[b]Oui tu me guériras, oui tu me feras vivre[/b] :
mon amertume amère me conduit à la paix.
[b]Et toi, tu t'es attaché à mon âme,
tu me tires du néant de l'abîme.
Tu as jeté, loin derrière toi,
tous mes péchés.[/b]
La mort ne peut te rendre grâce,
ne le séjour des morts te louer.
Ils n'espèrent plus ta fidélité,
ceux qui descendent dans la fosse.
Le vivant, le vivant, lui te rend grâce,
comme moi, aujourd'hui.
Et le père à ses enfants
montrera ta fidélité.
Seigneur, viens me sauver !
Et nous jouerons sur nos cithares,
tous les jours de notre vie,
auprès de la maison du Seigneur.
Pour Olivier.
Griffon.
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