Chère Véronique,
Je ne puis pas répondre à votre question. Je pense au fond de moi que le Seigneur est le vainqueur de l’ennemi. Surtout lorsque l'on sent une menace planer, il faut donc restée collé au plus près de Lui pour être en paix. La peur peut être salvatrice, celle qui empêche une personne équilibrée de s’approcher d'un précipice mais elle peut aussi être très négative foi lorsqu'elle empêche de vivre. En référence je vous rappelle les paroles "n'ayez pas peur" de Saint Jean-Paul II au début de son pontificat qui sont les mots-mêmes de Jésus à Saint Pierre s’enfonçant dans l'eau.
A ce propos et personnellement j'aime cet ouvrage:
De la peur à la foi de Merlin R. Carothers. Il traite notamment de comment l'ennemi nous contrôle par cette mauvaise peur et comment Notre Seigneur nous libère et nous ouvre à la vraie vie (=à Lui). Faites comme St Pierre prenez la main qu'Il vous tend, le Christ ne se prend pas Il se donne. Je vous suggérerai de restez au plus prêt du Seigneur pour être en paix (Il est la Paix). En me basant sur mon expérience de pêcheur je ne serai pas surpris que vous soyez séparé par le péché, c'est tellement courant.
Le monde nous dit tellement que le hasard existe (lui donc Dieu est une option romantique), que la confession est une intrusion moyenâgeuse dans l'intimité des gens (l'absence des bienfaits des sacrements nous laissent dans ce cas bien nus), que la jouissance sexuelle est un droit fondamental et le mariage finalement bien peu de chose... que ce serait très probable pour vous comme cela l'a été pour moi.
L'ennemi est là lorsque nous rejetons le Seigneur, certains d’ailleurs le définisse ainsi. La Trinité Sainte nous unifie, l'autre nous divise.
Évidemment il avance masqué!
Autre piste: les vieux péchés mal confessés, par exemple escamotés par trop honteux. Cela nous est tous arrivé, au moins en tentation, de cacher un péché dans une catégorie plus lâche et donc moins précise mais l'illusion peut très bien nous faire ranger un péché très grave dans le "tout venant". Cela sent le vécu encore ici, mais je vous assure que la libération est magnifique ensuite. Attention à ne pas ouvrir les vieilles blessures, car il est parfois important d'oublier, il faut un accompagnement spirituel.
Vous avez peut être besoin de paix? De sentir comme Dieu vous aime? Trouver un endroit pour chanter les laudes régulièrement, cela vous aidera certainement à avancer.
Je ne trouve pas de présentation de votre part, ce que je vous conseille de faire
http://www.cite-catholique.org/viewforum.php?f=87 , aussi je ne puis que faire des supputations en partant de ce qui est probable. N'avez-vous toucher à l'occultisme? Tarot, astrologie, prière à des entités inconnues... et bien d'autre soit autant de portes ouvertes au prince de ce monde, ou autre façon de le dire, portes fermées au Paraclet.
Bref dans votre cas: 1) confession très régulière et 2) trouvé une sainte compagnie pour connaitre l'amour du Seigneur dans la liturgie des heures, l'office Divin , l’œuvre de Dieu, bref LA prière de l'Eglise...
Pour en revenir sur votre témoignage sur votre rencontre avec un exorciste (diocésain j'espère...) ce n'est pas parce que vous ne relever pas de lui que vous n'avez pas du travail à faire pour trouver la paix.
Finalement je n'ai pas de réponse à votre question mais une bonne brochette de pistes. C'est, si je puis dire, l’avantage d'un grand pécheur qui à expérimenté la révolte envers le Très-Haut. Un confesseur me disait que parfois le Seigneur permettait que nous péchions pour nous ramener à l'humilité indispensable pour avoir la bonne attitude.
Union dans la Prière