Le chrétien et la politique

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Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par BJLP » mar. 06 oct. 2009, 14:22

Je suis d'accord.

Question: Que dire à un "chrétien qui est contre" le fait qu'un ouvrier chrétien se syndique pour defendre ses droits et sa dignité au travail?
Et que dire de ce même "chrétien qui est contre" , qui fait tout pour le licencier du fait qu'il est délégué par ses collégues de travail?
Que dire d'employeur qui parle de "mode" dans une entreprise ou le suicide est malheureusement monnaie courante?

Les travailleurs chrétiens doivent réagir , et s'il le faut avec la plus grande fermeté et le respect du droit.
Que faut-il répondre à des chrétiens trés influents dans les structures de l'Eglise qui clament que certains emplois doivent être attribués à une certaine classe elitiste?
Que dire à des chrétiens qui considérent que les membres de la JOC et de l'ACO sont des communistes?
Beaucoup de syndiqués sont des chrétiens engagés.
Chaque fois qu'une action est menée pour plus de justice sociale ,c'est pour le peuple une avancée vers Dieu.
Prends ta vie en main et ne laisse pas les plus faibles sur le bord du chemin.

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par Pneumatis » mar. 06 oct. 2009, 14:01

gerardh a écrit :Je ne suis pas d'accord et la Parole de Dieu non plus. Le chrétien n'est pas du monde (Jean 17, 14-15), et sa cité est dans les cieux (Philippiens 3, 20).
Le chrétien n'est pas de ce monde mais il est envoyé dans le monde pour y porter la bonne nouvelle. Saint Paul qui a fait de l'évangélisation la vocation de toute sa vie ne s'est pas défilé quand il a du porter témoignage devant les puissants. Saint Pierre non plus. L'ecclésia est bien dans le monde et ses membres doivent agir en conséquence. La charité chrétienne peut, et doit, s'exprimer dans les oeuvres sociales, et ces oeuvres sociales concernent notamment l'organisation de la société, donc la politique.

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par gerardh » mar. 06 oct. 2009, 13:51

___________

BJLP a écrit :
Le Chrétien fait parti du monde et de la cité
Je ne suis pas d'accord et la Parole de Dieu non plus. Le chrétien n'est pas du monde (Jean 17, 14-15), et sa cité est dans les cieux (Philippiens 3, 20).


___________

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par BJLP » mar. 06 oct. 2009, 10:11

etienne lorant a écrit :Moi, je suis pas tout à fait d'accord: il y a d'autres atténuations, par exemple: "Tu ne tueras point", "Tu ne convoiteras pas le bien d'autrui".... rien que ces deux-là: que dire des enfants soldats qui massacrent leurs parents pour le compte de chefs de guerre, qui eux-mêmes sont armés par des états occidentaux ?
"Le monde est fait de tyrans, de voleurs, d'assassins, mais seul l'amour est gagnant et triomphera"
Gandhi a dit quelque chose comme cela ( ce n'est pas le mot à mot pardon)

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par BJLP » mar. 06 oct. 2009, 10:07

A Virgile et pneumatis je les remercie de rappeler que le chrétien doit prendre toute sa place dans la société là ou il est.
Le chrétien est dans le monde tout en étant déjà hors du monde.
Il se fait remarquer non par sa tenue mais surtout par ses actes ( je me répète)
Il n’a point besoin d’habits spéciaux pour montrer qu’il est chrétien.
« Voyez comme ils s’aiment » c’est quelque part dans le nouveau testament ( pardon de ne pas citer ou)

La politique ce n’est pas pour moi le partisianisme.
Mais agir là ou on vit avec les autres chrétiens ou pas chrétiens pour plus de justice, et solidarité , même si l’autre nous surprend ou nous choque par ses opinions et ses actes.

« Tout ce que vous ferrez aux plus petits d’entre les miens c’est à Dieu que vous le faite »
Les Miens ne sont pas forcément chrétiens.

« Le mien de Dieu c’est toi et moi , le mien de moi c’est toi, le mien de toi c’est moi
Pas facile à vivre . Mais possible car dans le mien de Dieu , Dieu est présent. »

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par Pneumatis » mar. 06 oct. 2009, 9:02

Bonjour,

Et pour ajouter aux textes déjà cités par Virgile :
Dans Evangelii Nuntiandi, Paul VI a écrit :71. Les laïcs, que leur vocation spécifique place au coeur du monde et à la tête des tâches temporelles les plus variées, doivent exercer par là même une forme singulière d’évangélisation.

Leur tâche première et immédiate n’est pas l’institution et le développement de la communauté ecclésiale — c’est là le rôle spécifique des Pasteurs —, mais c’est la mise en oeuvre de toutes les possibilités chrétiennes et évangéliques cachées, mais déjà présentes et actives dans les choses du monde. Le champ propre de leur activité évangélisatrice, c’est le monde vaste et compliqué de la politique, du social, de l’économie, mais également de la culture, des sciences et des arts, de la vie internationale, des mass media ainsi que certaines autres réalités ouvertes à l’évangélisation comme sont l’amour, la famille, l’éducation des enfants et des adolescents, le travail professionnel, la souffrance. Plus il y aura de laïcs imprégnés d’évangile responsables de ces réalités et clairement engagés en elles, compétents pour les promouvoir et conscients qu’il faut déployer leur pleine capacité chrétienne souvent enfouie et asphyxiée, plus ces réalités sans rien perdre ou sacrifier de leur coefficient humain, mais manifestant une dimension transcendante souvent méconnue, se trouveront au service de l’édification du Règne de Dieu et donc du salut en Jésus-Christ.

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par Virgile » mar. 06 oct. 2009, 8:56

Bonjour,

bien d'accord avec BJLP!
Parce que nous sommes tous des citoyens, que nous appartenons à la société politique, nous participons tous d'une certaine façon à la vie de cette société politique. Cette participation n'est pas seulement un droit, mais aussi un devoir.
C'est ce que je lis dans la lettre encyclique Pacem in Terris:
73 - Que les citoyens puissent prendre une part active à la vie publique, c'est là un droit inhérent à leur dignité de personnes, encore que les modalités de cette participation soient subordonnées au degré de maturité atteint par la communauté politique dont ils sont membres et dans laquelle ils agissent.
74 - Cette faculté d'intervention ouvre aux êtres humains de nouvelles et vastes possibilités de service à rendre. Invités à multiplier les contacts et les échanges avec leurs administrés, les dirigeants comprennent mieux les exigences objectives du bien commun ; par ailleurs, le renouvellement périodique des titulaires des charges publiques préserve l'autorité de tout vieillissement et lui procure comme un regain de vitalité en harmonie avec l'avance de la société.
Et dans Gaudium et Spes:
75. 1. Il est pleinement conforme à la nature de l'homme que l'on trouve des structures politico-juridiques qui offrent sans cesse davantage à tous les citoyens, sans aucune discrimination, la possibilité effective de prendre librement et activement part tant à l'établissement des fondements juridiques de la communauté politique qu'à la gestion des affaires publiques, à la détermination du champ d'action et des buts des différents organes, et à l'élection des gouvernants. Que tous les citoyens se souviennent donc à la fois du droit et du devoir qu'ils ont d'user de leur libre suffrage. en vue du bien commun. L'Eglise tient en grande considération et estime l'activité de ceux qui se consacrent au bien de la chose publique et en assurent les charges pour le service de tous.
2. Pour que la coopération de citoyens responsables aboutisse à d'heureux résultats dans la vie politique de tous les jours. un statut de droit positif est nécessaire. qui organise une répartition convenable des fonctions et des organes du pouvoir ainsi qu'une protection efficace des droits, indépendante de quiconque. Que les droits de toutes les personnes, des familles et des groupes, ainsi que leur exercice, soient reconnus, respectés et valorisés, non moins que les devoirs civiques auxquels sont astreints tous les citoyens. Parmi ces derniers, il faut rappeler l'obligation de rendre à l'Etat les services matériels et personnels requis par le bien commun. Les gouvernants se garderont de faire obstacle aux associations familiales, sociales et culturelles, aux corps et institutions intermédiaires, ou d'empêcher leurs activités légitimes et efficaces; qu'ils aiment plutôt les favoriser, dans l'ordre. Quant aux citoyens, individuellement ou en groupe, qu'ils évitent de conférer aux pouvoirs publics une trop grande puissance; qu'ils ne s'adressent pas à eux d'une manière intempestive pour réclamer des secours et des avantages excessifs, au risque d'amoindrir la responsabilité des personnes, des familles et des groupes sociaux.
3. A notre époque, la complexité croissante des circonstances oblige les pouvoirs publics à intervenir plus fréquemment, en matière sociale, économique et culturelle, pour préparer des conditions plus favorables qui permettent aux citoyens et aux groupes de poursuivre d'une manière plus efficace la réalisation du bien complet de l'homme, dans la liberté. Assurément, selon les régions et selon l'évolution des peuples, les relations entre la socialisation et l'autonomie ou le développement de la personne peuvent être comprises de diverses façons. Mais si, en vue du bien commun, on restreint pour un temps l'exercice des droits, que l'on rétablisse au plus tôt la liberté quand les circonstances auront changé. Il est en tout cas inhumain que le gouvernement en vienne à des formes totalitaires ou à des formes dictatoriales. qui lèsent gravement le droit des personnes ou des groupes sociaux.
4. Que les citoyens cultivent avec magnanimité et loyauté l'amour de la patrie, mais sans étroitesse d'esprit, c'est-à-dire de telle façon qu'en même temps ils prennent toujours en considération le bien de toute la famille humaine qui rassemble races, peuples et nations, unis par toutes sortes de liens.
5. Tous les chrétiens doivent prendre conscience du rôle particulier et propre qui leur échoit dans la communauté politique: ils sont tenus à donner l'exemple en développant en eux le sens des responsabilités et du dévouement au bien commun; ils montreront ainsi par les faits comment on peut harmoniser l'autorité avec la liberté, l'initiative personnelle avec la solidarité et les exigences de tout le corps social, les avantages de l'unité avec les diversités fécondes. En ce qui concerne l'organisation des choses terrestres, qu'ils reconnaissent comme légitimes des manières de voir par ailleurs opposées entre elles et qu'ils respectent les citoyens qui, en groupe aussi, défendent honnêtement leur opinion. Quant aux partis politiques, ils ont le devoir de promouvoir ce qui, à leur Jugement, est exigé par le bien commun; mais il ne leur est jamais permis de préférer à celui-ci leur intérêt propre.
6. Pour que tous les citoyens soient en mesure de jouer leur rôle dans la vie de la communauté politique, on doit avoir un grand souci de l'éducation civique et politique; elle est particulièrement nécessaire aujourd'hui, soit pour l'ensemble des peuples, soit, et surtout, pour les jeunes. Ceux qui sont, ou peuvent devenir, capables d'exercer !'art très difficile, mais aussi très noble, de la politique, doivent s'y préparer; qu'ils s'y livrent avec zèle, sans se soucier de leur intérêt personnel ni des avantages matériels. Ils lutteront avec intégrité et prudence contre l'injustice et l'oppression, contre l'absolutisme et l'intolérance, qu'elles soient le fait d'un homme ou d'un parti politique; et ils se dévoueront au bien de tous avec sincérité et droiture, bien plus, avec l'amour et le courage requis par la vie politique.
Amicalement.
Virgile.

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par BJLP » mar. 06 oct. 2009, 7:39

gerardh a écrit :____________
Bonjour,
Personnellement je pense qu'un chrétien ne devrait pas faire de politique.
____________
Le Chrétien fait parti du monde et de la citée donc il doit être partie prenante de cette vie en commun, donc il fait de la politique.

Jésus dit: Là ou il y a l'injustice apportait la justice ( en 2009 la justice sociale au sens Propre du terme)

Face aux injustices, au manque d'amour, au manque de solidarité, au manque de "fraternité" ( même si ce dernier terme choque les anti-francs-maçons primaires comme les anti-partis de gauches primaires)

Le chrétien ce doit de réagir et surtout d'agir donc de faire de la politique.
Il se doit de ne pas mettre en avant le libéralisme financier comme le communiste.
Il se doit de rappeler là ou il vit que l'homme passe avant le fric, les intêrets personnelles,
Quand des chrétiens sont pour dire et laisser dire que les suicides chez Franc-Télécom sont des modes on croit rêver.
Quand des chrétien pour faire corps politiquement avec les partis de droites vote pour le développement du travail le dimanche on croit rêver.

Oui ne pas faire de politique c'est laissé faire et baisser les bras.

Le chrétien Fait et retrousse ses manches.

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par pajaro » lun. 05 oct. 2009, 16:07

Les gouvernements tels que nous les connaissons, sont, dans mon opinion strictement personnelle, nullement divins, et j'ai parfois l'impression que la Sainte Bible est subversive, car nous voyons dans beaucoup de passages un appel contre la richesse, à la défense des humbles gens. Chaque catholique devrait s'indigner devant toutes les injustices sociales, être proche des pauvres, et continuer à porter le témoignage de l'Evangile ainsi que sa force considérable.

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par DA95 » jeu. 17 sept. 2009, 12:07

Bonjour,
En vous lisant je me rends compte que je suis d’accord avec Petit Matthieu, je ne pense pas que les autorités soient instituées par Dieu. Mais je me fais deux remarques :
1/ L’autorité vient de Dieu comme le dit le Christ à Pilate «Jésus lui répondit : « Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi, si cela ne t'avait été donné d'en haut ; c'est pourquoi celui qui m'a livré à toi a un plus grand péché. » » Jn 19,11
Que l’autorité vienne de Dieu n’a pas pour conséquence nécessairement que les autorités soient instituées par Dieu
2/ il a été rappelé qu’il nous faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Il me semble qu’obéir à Dieu c’est l’aimer et pratiquer les commandements qu’Il nous a donnés. Donc aimer Dieu et aimer le prochain. Notre liberté nous permet de choisir de faire le bien, et notre conscience éclairée par L’Esprit Saint nous permet de Choisir ce qui est éthique et moral. L’engagement en politique, en association …etc ne me pose pas de problème particulier, au contraire un homme, chrétien, qui pratique et vie selon les commandements de Dieu, et qui décide de s’engager dans une activité politique ou associative pose un acte d’amour envers le prochain et assume sa responsabilité d’homme vis-à-vis de l’autre. Il assume ainsi le principe de subsidiarité, comme l’a développé Le Saint père dans sa dernière encyclique.

Il me semble que l’enjeu pour nous est d’éclairé la conscience des hommes Politiques de droite ou de gauche afin que les décisions prises soient conforme à l’éthique chrétienne (il y a là un grand chantier ouvert).

Bien à vous

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par Petit Matthieu » ven. 04 sept. 2009, 18:30

D'où ma persuasion que les autorités ne sont pas instituées par Dieu.
Même si Saint-Augustin l'a pensé, cela n'est pas parole d'évangiles (c'est le cas de le dire).

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par etienne lorant » ven. 04 sept. 2009, 15:44

Moi, je suis pas tout à fait d'accord: il y a d'autres atténuations, par exemple: "Tu ne tueras point", "Tu ne convoiteras pas le bien d'autrui".... rien que ces deux-là: que dire des enfants soldats qui massacrent leurs parents pour le compte de chefs de guerre, qui eux-mêmes sont armés par des états occidentaux ?

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par Petit Matthieu » jeu. 03 sept. 2009, 19:04

Je vous taquinait, en plus je pense aussi que nous sommes d'accord ! ;)

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par gerardh » jeu. 03 sept. 2009, 19:01

________

Cher petit Mathieu, vous pensez :
que les autorités ne sont pas instaurées par Dieu
Vous y apportez l'importante atténuation des paroles de Jésus à Pilate. Vous avez bien raison, car il est écrit en Romains 13, 1-2 : Que toute âme se soumette aux autorités qui sont au-dessus d’elle ; car il n’existe pas d’autorité, si ce n’est de par Dieu ; et celles qui existent sont ordonnées de Dieu ; de sorte que celui qui résiste à l’autorité résiste à l’ordonnance de Dieu ; et ceux qui résistent feront venir un jugement sur eux-mêmes.

Bien sur de nombreuses questions sont liées à cette exigence, qui n'en est pourtant pas atténuée autrement que par la nécessité "d'obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes".

Vous pensez que je n'ai par répondu à votre question antérieure : pour ma part j'ai le sentiment de l'avoir fait.

Cordialement.


__________

Re: Peut-on être catholique et socialiste ?

par Petit Matthieu » jeu. 03 sept. 2009, 18:51

Vous ne répondez pas à ma question cher Gerardh et je vous comprends.
Car il serait malhonnête de répondre sur un sujet si complexe avec affirmation. Dieu est tout-puissant certes, mais il laisse aussi l'homme libre il ne faut pas l'oublier. Si Dieu intervient, il le fait de manière cachée, de manière "à ne pas frapper le regard".
Comment un Dieu infiniment bon et juste aurait pu instaurer le IIIe Reich, les Khmers Rouges ? Ou est la justice dans ces gouvernements ?

Voilà pourquoi je pense que les autorités ne sont pas instaurées par Dieu qui nous laisse libre de faire des monstruosités (à son grand regret sans doute). Mais cette phrase de Jésus à Pilate lui affirmant que le pouvoir qu'il tient vient de Dieu nous indique aussi que Dieu n'est pas spectateur mais acteur.

Le mystère étant : quand intervient-il ? Comment ? Quelles sont les limites de la liberté que Dieu laisse aux hommes..............mais je ne voudrais pas faire dévier le sujet.

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