par mike.adoo » mar. 12 mai 2015, 19:09
Puisque son nom est cité, évoquons Ferdinand Buisson.
On peut citer ici Ferdinand Buisson, distinguant « l’âme » et le « corps » de la religion : « L’âme de la religion, c’est l’anxiété intellectuelle et morale, l’esprit se posant la grande question, le cœur s’interrogeant en présence des énigmes de la douleur et de l’amour, la volonté s’exaltant dans un effort dont le terme lui échappe [ …] Le corps de la religion, c’est ce qui pourrait s’appeler le vêtement que l’esprit religieux se tisse avec les matériaux dont il dispose et selon son degré d’art et d’expérience . C’est longtemps une suite pitoyable de mythes et de rites, de pratiques et de recettes, de faits contre nature et d’idées contre raison ». Et Ferdinand Buisson affirme son refus de voir l’âme de la religion pétrifiée par son corps : « Ce que nous demandons, ce n’est pas qu’elle n’ait pas de corps, c’est que ce corps ne soit pas un cadavre ».
C'est joliment dit ... Mais voilà ...Ferdinand Buisson souhaitait mettre en place une "morale laïque " qui devrait remplacer avantageusement ( selon lui ) la morale chrétienne. La réalité, c'est qu'il n'y a plus de morale du tout et les projets, pour reprendre l'idée du corps, sont actuellement à l'état de fœtus inopérants ...
Puisque son nom est cité, évoquons Ferdinand Buisson.
On peut citer ici Ferdinand Buisson, distinguant « l’âme » et le « corps » de la religion :[color=#BF0040] « L’âme de la religion, c’est l’anxiété intellectuelle et morale, l’esprit se posant la grande question, le cœur s’interrogeant en présence des énigmes de la douleur et de l’amour, la volonté s’exaltant dans un effort dont le terme lui échappe [ …] Le corps de la religion, c’est ce qui pourrait s’appeler le vêtement que l’esprit religieux se tisse avec les matériaux dont il dispose et selon son degré d’art et d’expérience . C’est longtemps[b] une suite pitoyable[/b] de mythes et de rites, de pratiques et de recettes, de faits contre nature et d’idées contre raison ». Et Ferdinand Buisson affirme son refus de voir l’âme de la religion pétrifiée par son corps : « Ce que nous demandons, ce n’est pas qu’elle n’ait pas de corps, c’est que ce corps ne soit pas un cadavre ».[/color]
C'est joliment dit ... Mais voilà ...Ferdinand Buisson souhaitait mettre en place une "morale laïque " qui devrait remplacer avantageusement ( selon lui ) la morale chrétienne. La réalité, c'est qu'il n'y a plus de morale du tout et les projets, pour reprendre l'idée du corps, sont actuellement à l'état de fœtus inopérants ...