par Franziskus » lun. 22 déc. 2014, 16:46
Toute création de "parti chrétien" ou "parti catholique" est, je le crois, vaine. Certains s'y sont essayé, cela n'a pas marché. Utiliser les armes de ce régime impie (démocratie, partis politiques, élections) pour tenter de le christianiser est utopique. Ceux qui sont maîtres de ce système ne peuvent qu'empêcher cela, et vont toujours triompher en manipulant les gens. Il faut être fou de combattre l'ennemi sur le terrain de celui-ci et en utilisant ses armes.
C'est pourquoi le Ralliement de Léon XIII fut une grande erreur politique de sa part. Dans une société à plus de 95% catholique pratiquante, il était imaginé que si les catholiques sont majoritaires, le régime démocratique, logiquement, ne pourra qu'être chrétien, numériquement. Or, ce fut un échec, on ne peut que le constater 121 ans plus tard. Déjà, dix ans après, et l'on pourrait croire paradoxal, des anticléricaux furent au pouvoir. Mais en fait, c'est normal. La république et son mode opératoire la "démocratie" favorise la malhonnêteté, les vices, bref des "valeurs" à l'opposé du catholicisme. Leurs maîtres feront tout pour conserver ce régime funeste pour nos valeurs.
Donc aujourd'hui, il est encore plus utopique d'imaginer baptiser la république, de croire qu'elle peut être bonne, avec un nombre de catholiques autrement plus faible qu'en 1893.
Le seul régime en France véritablement catholique par essence est celui qui préexista avant le bouleversement de 1789. Seule la monarchie traditionnelle, loin des acquis et apports de la modernité politique, était l'alliée de la religion. Le roi de France était le lieutenant du Christ pour notre royaume terrestre.
Pour parler plus spécifiquement de l'Alliance royale: c'est un parti politique royaliste, et à cet égard se posent plusieurs problèmes. Il tente de rétablir une royauté (sans aucune autre forme de précision) en utilisant les armes de cette république athée. En vertu de ce que j'ai dit plus haut, ce sera toujours une entreprise vaine. De plus, et c'est l'essence d'un parti, il n'ose pas dire qui doit être le roi, de peur de diviser, car il faut faire attention à toutes les sensibilités éventuelles. D'où, pour tenter d'exister, faire l'unité sur le plus petit dénominateur commun, ce qui rend le parti inévitablement fragile. Ce parti est toujours dans le jacobinisme, erreur née avec la république, avec le maintien d'une assemblée nationale (par ailleurs concurrente potentielle de l'autorité royale, ce qui est très dangereux, cf. 1830 notamment pour notre pays) et l'existence des départements. Ils maintiennent le "bleu-blanc-rouge", qui n'est que le symbole de la révolution et (donc) de la république. Voilà les principales tares de ce mouvement, ce qui est bien dommage, je trouve.
Toute création de "parti chrétien" ou "parti catholique" est, je le crois, vaine. Certains s'y sont essayé, cela n'a pas marché. Utiliser les armes de ce régime impie (démocratie, partis politiques, élections) pour tenter de le christianiser est utopique. Ceux qui sont maîtres de ce système ne peuvent qu'empêcher cela, et vont toujours triompher en manipulant les gens. Il faut être fou de combattre l'ennemi sur le terrain de celui-ci et en utilisant ses armes.
C'est pourquoi le Ralliement de Léon XIII fut une grande erreur politique de sa part. Dans une société à plus de 95% catholique pratiquante, il était imaginé que si les catholiques sont majoritaires, le régime démocratique, logiquement, ne pourra qu'être chrétien, numériquement. Or, ce fut un échec, on ne peut que le constater 121 ans plus tard. Déjà, dix ans après, et l'on pourrait croire paradoxal, des anticléricaux furent au pouvoir. Mais en fait, c'est normal. La république et son mode opératoire la "démocratie" favorise la malhonnêteté, les vices, bref des "valeurs" à l'opposé du catholicisme. Leurs maîtres feront tout pour conserver ce régime funeste pour nos valeurs.
Donc aujourd'hui, il est encore plus utopique d'imaginer baptiser la république, de croire qu'elle peut être bonne, avec un nombre de catholiques autrement plus faible qu'en 1893.
Le seul régime en France véritablement catholique par essence est celui qui préexista avant le bouleversement de 1789. Seule la monarchie traditionnelle, loin des acquis et apports de la modernité politique, était l'alliée de la religion. Le roi de France était le lieutenant du Christ pour notre royaume terrestre.
Pour parler plus spécifiquement de l'Alliance royale: c'est un parti politique royaliste, et à cet égard se posent plusieurs problèmes. Il tente de rétablir une royauté (sans aucune autre forme de précision) en utilisant les armes de cette république athée. En vertu de ce que j'ai dit plus haut, ce sera toujours une entreprise vaine. De plus, et c'est l'essence d'un parti, il n'ose pas dire qui doit être le roi, de peur de diviser, car il faut faire attention à toutes les sensibilités éventuelles. D'où, pour tenter d'exister, faire l'unité sur le plus petit dénominateur commun, ce qui rend le parti inévitablement fragile. Ce parti est toujours dans le jacobinisme, erreur née avec la république, avec le maintien d'une assemblée nationale (par ailleurs concurrente potentielle de l'autorité royale, ce qui est très dangereux, cf. 1830 notamment pour notre pays) et l'existence des départements. Ils maintiennent le "bleu-blanc-rouge", qui n'est que le symbole de la révolution et (donc) de la république. Voilà les principales tares de ce mouvement, ce qui est bien dommage, je trouve.