par Virgile » jeu. 16 avr. 2009, 8:47
Ils reviennent au soir, ils grognent comme chien, ils rôdent par la ville...
Voici qu'ils déblatèrent à pleine bouche, sur leurs lèvres sont des épées : "Y a-t-il quelqu’un qui entende ?"
Dans "tout ça", ce qui m'a le plus frappé c'est l'extraordinaire absence non pas de charité, de foi et d'espérance, mais bien de la plus élémentaire bienveillance. La bienveillance n'est pas exclusive de la fermeté. "Ils" auraient pu être fermes sur leurs positions sans pour autant abandonner la bienveillance. Mais je suis sans doute naïf...
En somme, "ils" nous ont expliqué que l'Eglise d'après le concile avaient inventé la vraie religion, et qu'avant on ne savait pas vraiment vivre de la foi. D'ailleurs, avant le Concile il n'y n'avait que des réponses, alors qu'après le Concile il n'y avait plus que des questions. Il fallait obligatoirement se remettre en question, puisque le chrétien était un chercheur. Il fallait se convertir à la remise en question, puisque seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis, etc.
Par ailleurs, toute remise en question de l'idéologie ambiante était considéré comme un retour au temps où l'on ne savait pas vivre de la foi, à cet "avant" où il n'y avait que des réponses, à l'époque barbare et tridentine de l'absence de remise en question, c'est-à-dire à l'ère du stupide et triomphaliste "religieux".
Se déclarer l'adversaire des idéologies à la mode et s'opposer aux agissements des tenants d'une Eglise réservée à la seule élite (le fameux "peuple de Dieu" version réduite de la vulgate "progressiste") s'était aller se ranger parmi les extrémistes réactionnaires et bourgeois. L'obéissance ou la mort, en somme.
Et celui qui protestait en disant que tous les discours qui asphyxient l'âme ne valent pas les gestes solennels de la liturgie, à celui qui signalait qu'un endoctrinement à base de "blablabla" n'apprendrait jamais à personne une simple prière, on opposait le mépris le plus violent. Et pas seulement du mépris.
C'est que l'ébranlement systèmatique des fondements scripturaires, l'affadissement des théologies, le dessèchement des liturgies étaient considérés comme des signes libérateurs : le catholicisme acceptaient – enfin, de répondre aux " vraies questions" posées au seixième siècle. Il fallait se débarrasser du passé, de la tradition, pour renouer avec le " vrai" et authentique christianisme. Et le vrai exemplifié, c'était les autres, nos frères séparés, ces admirables protestants à qui nous étions redevables de tout ou presque...
La réaction normale de bien des fidèles catholiques, encore habitués au cléricalisme d'un autre temps, fut alors de tenir le clergé pour coupable à la fois de la "protestantisation" du catholicisme et de l'effondrement de ce qui restait de culture catholique dans la société française. La vérité, c'est que les prêtres français ne disposaient pas d'une véritable autonomie intellectuelle, de ressources spirituelles réelle et d’un soutien institutionnel qui puissent justifier un tel reproche. Le clergé diocésain français était surtout un clergé passif et mal formé.
A vrai dire, le cléricalisme dans la société française était déjà mort au moment du Concile.
En revanche, le pouvoir des prêtres sur les fidèles, largement intact, devint de plus en plus pesant après le Concile. L'autorité "décontracté", en tenue de ville, parlant les "gros mots de tous les jours", se faisant appeler par son prénom et tutoyant tout le monde n'a fait que cacher ce fait.
Certains naïfs s'y sont laissés prendre, sincèrement, sans s'apercevoir qu'ils tombaient dans un piège sournois. C'est l'autorité qui est devenue sournoise, diffuse, implacable et absurde, d'autant qu'elle était souvent sans visage.
D'où le comique insurpassable de ces clercs exigeant qu'on leur obéisse au nom de l'obéissance à une autorité qu'ils bafouaient chaque jour.
Tant d'assurance, d'applomb même, et de fantastique culot, ne pouvait s'expliquer que par une immense ignorance et surtout par une impuissance qui est devenue aujourd'hui flagrante.
Les idéologies défendues par ces clercs, leurs prétentions à la modernité sociale et à l'efficacité temporelle, véhiculaient en fait toute une mélasse fumeuse de préjugés culturels des plus bourgeois. Mélasse nocive et même fatale au catholicisme.
Il y avait un certain "chic" à être "en responsabilité", mais aucun à dire la vérité.
Il fallait touiller dans le pot à idées brillantes avec les autres, ou passer pour un traître promis à une purge inéluctable.
Pour dire les choses simplement, on nous a interdit de prier et de communier, et on nous a demandé à la place d'aller discuter politique et de faire du social. On nous a interdit de nous mettre à genoux à l'église et on nous a culpabilisé de nous asseoir à la table familiale pour les baptèmes, les mariages et les enterrements. Mais on nous a demandé de nous serrer la main en signe de paix, et de vivre notre foi comme on vit une abstraction mathématique. Dans le babillage glacé d'une liturgie qui devait effacer des mémoires toute trace du "triomphalisme" diabolique de cet affreux " avant" dont nous ne devions concerver que la honte.
Ils nous ont assommé les oreilles avec du "dialogue" à toutes les sauces. Pourtant le dialogue aura été étrangement absent de l'histoire de ces vingt ou trente dernières années. Ils nous ont obligé à porter des étiquettes, à entendre tout une fanfare de mots creux et d'arguments mensongers, à devoir nous réfugier dans des "ailleurs" parfois douteux mais qui valaient sans doute mieux que cet "ici" dépourvu de toute bienveillance.
Le pire, ils nous ont fait plonger dans l'ennui. Car ils furent ennuyeux. A l'extrême.
Et nous avons finit par ressembler à ceux que nous combattions.
Nous sommes devenus ennuyeux. Et tristes.
Aujourd'hui, il faut bien le reconnaître, les partisans de chacun des deux camps ont partagé les mêmes aveuglements.
L'Eglise ne peut pas s'identifier avec sa théologie, mais elle s'identifie en revanche avec sa liturgie.
Autant dire qu'il n'y avait la plupart du temps plus de liturgie. Plus de liturgie, mais à la place une sorte de "théosophie liturgique", c'est-à-dire une théologie discourante que l'on sentait déconnecté du culte et du sacrement.
Pseudo-liturgie "ouverte" dans laquelle "ils" pouvaient mettre tout ce qui leur plaisait... vandalisme des "créateurs", vandalisme des "restaurateurs", vandalisme des ignares et des crétins, vandalisme d'amateurs même pas conscients de leur vandalisme.
Ils ont refusé d'admettre qu'entre l'homme et la nature, il y avait la culture.
Et ils ont refusé de penser qu'entre l'homme et l'homme, il y avait aussi la culture.
Et Ils ont aussi refusé de comprendre qu'entre l'homme et Dieu, il y avait encore la culture.
Et ce refus était d'autant plus surprenant qu'ils discouraient sans cesse et à perte de vue sur l'animation socio-culturelle. Et "ils", ces apôtres du "collectif", du "groupe responsable", de la "communauté de base", ne parlaient jamais de corps mystique et de communion des saints : vocabulaire de "grand-mère" au mieux, "d'intégriste" au pire.
Et puis, "ils" savaient tout et mieux que quiconque : t'es "ringard", t'as pas pris le "virage intellectuel", t'es "en dehors du coup", et d'ailleurs "le pape se trompe"... et le brave curé se permet de conclure publiquement par un sonore "ici, l'évêque c'est moi !"
En quelques petites années, "ils" ont réussi à se détacher des réalités, à allèger considérablement le bagage culturel du chrétien moyen, à concentrer tout le pouvoir entre leurs mains, à "raccourcir" les récalcitrants , à refuser de prendre du recul par rapport à leurs propres idées, à différer devant les choix qui s'imposaient, à mettre en veilleuse la plus élémentaire bienveillance vis-à-vis de leurs contradicteurs, à décrocher des honneurs et des sinécures tout en crachant sur le travail de ceux qui avaient le tort de se foutre des médailles et de n'aimer que la gloire de Dieu, à dégager du temps mais seulement pour les "sacro-saintes réunions" où "ils" pratiquaient cette démocratie qui consiste à discuter de décisions qui sont déjà prises, à suspendre ceux qui osaient parler, et enfin à supprimer le bon sens avant de fermer les églises et d'y voir un signe de vitalité.
Ce qui a le plus manqué au catholicisme de ces années-là, ce sont les hommes capables d'administrer la preuve que les livres, les articles, les analyses, les réunions, les grands discours et les disputes étaient inutiles, vains et néfastes si l'on ne vivait pas sa foi d'abord dans l'obéissance et la fidélité à l'Eglise et à son chef.
Paradoxalement, ces hommes ont pourtant été nombreux, et ils auraient pu rappeller que rien de grand ne se fait de bon sans une part primordiale de silence, de solitude et de communion.
Bien entendu, "ils" ont contraint ces hommes à choisir l'autre camp, ou à préférer le renoncement et l'attente de jours meilleurs, ou encore à choisir, dans les larmes et la douleur, la désertion pur et simple...
Finalement, "tout-ça" aura été une sorte d'intermède peu glorieux, comme un arrêt brusque dans une suite de mouvements, sans que jamais ne cesse la prière de l'humanité souffrante qui attendait sans doute autre chose des catholiques.
Merci à SS. Benoît XVI de pouvoir enfin le dire clairement : finalement, "ils" n'ont pas eu le dernier mot. Et c'est sans doute pour "eux" la pire des punitions. Car on ne leur souhaite que d'aller au diable, et quand même pas en enfer.
Amicalement.
Virgile.
PS. Je voudrais changer de signature. Quelqu'un a-t-il une suggestion ?
[b]Ils reviennent au soir, ils grognent comme chien, ils rôdent par la ville...
Voici qu'ils déblatèrent à pleine bouche, sur leurs lèvres sont des épées : "Y a-t-il quelqu’un qui entende ?"[/b]
Dans "tout ça", ce qui m'a le plus frappé c'est l'extraordinaire absence non pas de charité, de foi et d'espérance, mais bien de la plus élémentaire bienveillance. La bienveillance n'est pas exclusive de la fermeté. "Ils" auraient pu être fermes sur leurs positions sans pour autant abandonner la bienveillance. Mais je suis sans doute naïf...
En somme, "ils" nous ont expliqué que l'Eglise d'après le concile avaient inventé la vraie religion, et qu'avant on ne savait pas vraiment vivre de la foi. D'ailleurs, avant le Concile il n'y n'avait que des réponses, alors qu'après le Concile il n'y avait plus que des questions. Il fallait obligatoirement se remettre en question, puisque le chrétien était un chercheur. Il fallait se convertir à la remise en question, puisque seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis, etc.
Par ailleurs, toute remise en question de l'idéologie ambiante était considéré comme un retour au temps où l'on ne savait pas vivre de la foi, à cet "avant" où il n'y avait que des réponses, à l'époque barbare et tridentine de l'absence de remise en question, c'est-à-dire à l'ère du stupide et triomphaliste "religieux".
Se déclarer l'adversaire des idéologies à la mode et s'opposer aux agissements des tenants d'une Eglise réservée à la seule élite (le fameux "peuple de Dieu" version réduite de la vulgate "progressiste") s'était aller se ranger parmi les extrémistes réactionnaires et bourgeois. L'obéissance ou la mort, en somme.
Et celui qui protestait en disant que tous les discours qui asphyxient l'âme ne valent pas les gestes solennels de la liturgie, à celui qui signalait qu'un endoctrinement à base de "blablabla" n'apprendrait jamais à personne une simple prière, on opposait le mépris le plus violent. Et pas seulement du mépris.
C'est que l'ébranlement systèmatique des fondements scripturaires, l'affadissement des théologies, le dessèchement des liturgies étaient considérés comme des signes libérateurs : le catholicisme acceptaient – enfin, de répondre aux " vraies questions" posées au seixième siècle. Il fallait se débarrasser du passé, de la tradition, pour renouer avec le " vrai" et authentique christianisme. Et le vrai exemplifié, c'était les autres, nos frères séparés, ces admirables protestants à qui nous étions redevables de tout ou presque...
La réaction normale de bien des fidèles catholiques, encore habitués au cléricalisme d'un autre temps, fut alors de tenir le clergé pour coupable à la fois de la "protestantisation" du catholicisme et de l'effondrement de ce qui restait de culture catholique dans la société française. La vérité, c'est que les prêtres français ne disposaient pas d'une véritable autonomie intellectuelle, de ressources spirituelles réelle et d’un soutien institutionnel qui puissent justifier un tel reproche. Le clergé diocésain français était surtout un clergé passif et mal formé.
A vrai dire, le cléricalisme dans la société française était déjà mort au moment du Concile.
En revanche, le pouvoir des prêtres sur les fidèles, largement intact, devint de plus en plus pesant après le Concile. L'autorité "décontracté", en tenue de ville, parlant les "gros mots de tous les jours", se faisant appeler par son prénom et tutoyant tout le monde n'a fait que cacher ce fait.
Certains naïfs s'y sont laissés prendre, sincèrement, sans s'apercevoir qu'ils tombaient dans un piège sournois. C'est l'autorité qui est devenue sournoise, diffuse, implacable et absurde, d'autant qu'elle était souvent sans visage.
D'où le comique insurpassable de ces clercs exigeant qu'on leur obéisse au nom de l'obéissance à une autorité qu'ils bafouaient chaque jour.
Tant d'assurance, d'applomb même, et de fantastique culot, ne pouvait s'expliquer que par une immense ignorance et surtout par une impuissance qui est devenue aujourd'hui flagrante.
Les idéologies défendues par ces clercs, leurs prétentions à la modernité sociale et à l'efficacité temporelle, véhiculaient en fait toute une mélasse fumeuse de préjugés culturels des plus bourgeois. Mélasse nocive et même fatale au catholicisme.
Il y avait un certain "chic" à être "en responsabilité", mais aucun à dire la vérité.
Il fallait touiller dans le pot à idées brillantes avec les autres, ou passer pour un traître promis à une purge inéluctable.
Pour dire les choses simplement, on nous a interdit de prier et de communier, et on nous a demandé à la place d'aller discuter politique et de faire du social. On nous a interdit de nous mettre à genoux à l'église et on nous a culpabilisé de nous asseoir à la table familiale pour les baptèmes, les mariages et les enterrements. Mais on nous a demandé de nous serrer la main en signe de paix, et de vivre notre foi comme on vit une abstraction mathématique. Dans le babillage glacé d'une liturgie qui devait effacer des mémoires toute trace du "triomphalisme" diabolique de cet affreux " avant" dont nous ne devions concerver que la honte.
Ils nous ont assommé les oreilles avec du "dialogue" à toutes les sauces. Pourtant le dialogue aura été étrangement absent de l'histoire de ces vingt ou trente dernières années. Ils nous ont obligé à porter des étiquettes, à entendre tout une fanfare de mots creux et d'arguments mensongers, à devoir nous réfugier dans des "ailleurs" parfois douteux mais qui valaient sans doute mieux que cet "ici" dépourvu de toute bienveillance.
Le pire, ils nous ont fait plonger dans l'ennui. Car ils furent ennuyeux. A l'extrême.
Et nous avons finit par ressembler à ceux que nous combattions.
Nous sommes devenus ennuyeux. Et tristes.
Aujourd'hui, il faut bien le reconnaître, les partisans de chacun des deux camps ont partagé les mêmes aveuglements.
L'Eglise ne peut pas s'identifier avec sa théologie, mais elle s'identifie en revanche avec sa liturgie.
Autant dire qu'il n'y avait la plupart du temps plus de liturgie. Plus de liturgie, mais à la place une sorte de "théosophie liturgique", c'est-à-dire une théologie discourante que l'on sentait déconnecté du culte et du sacrement.
Pseudo-liturgie "ouverte" dans laquelle "ils" pouvaient mettre tout ce qui leur plaisait... vandalisme des "créateurs", vandalisme des "restaurateurs", vandalisme des ignares et des crétins, vandalisme d'amateurs même pas conscients de leur vandalisme.
Ils ont refusé d'admettre qu'entre l'homme et la nature, il y avait la culture.
Et ils ont refusé de penser qu'entre l'homme et l'homme, il y avait aussi la culture.
Et Ils ont aussi refusé de comprendre qu'entre l'homme et Dieu, il y avait encore la culture.
Et ce refus était d'autant plus surprenant qu'ils discouraient sans cesse et à perte de vue sur l'animation socio-culturelle. Et "ils", ces apôtres du "collectif", du "groupe responsable", de la "communauté de base", ne parlaient jamais de corps mystique et de communion des saints : vocabulaire de "grand-mère" au mieux, "d'intégriste" au pire.
Et puis, "ils" savaient tout et mieux que quiconque : t'es "ringard", t'as pas pris le "virage intellectuel", t'es "en dehors du coup", et d'ailleurs "le pape se trompe"... et le brave curé se permet de conclure publiquement par un sonore "ici, l'évêque c'est moi !"
En quelques petites années, "ils" ont réussi à se détacher des réalités, à allèger considérablement le bagage culturel du chrétien moyen, à concentrer tout le pouvoir entre leurs mains, à "raccourcir" les récalcitrants , à refuser de prendre du recul par rapport à leurs propres idées, à différer devant les choix qui s'imposaient, à mettre en veilleuse la plus élémentaire bienveillance vis-à-vis de leurs contradicteurs, à décrocher des honneurs et des sinécures tout en crachant sur le travail de ceux qui avaient le tort de se foutre des médailles et de n'aimer que la gloire de Dieu, à dégager du temps mais seulement pour les "sacro-saintes réunions" où "ils" pratiquaient cette démocratie qui consiste à discuter de décisions qui sont déjà prises, à suspendre ceux qui osaient parler, et enfin à supprimer le bon sens avant de fermer les églises et d'y voir un signe de vitalité.
Ce qui a le plus manqué au catholicisme de ces années-là, ce sont les hommes capables d'administrer la preuve que les livres, les articles, les analyses, les réunions, les grands discours et les disputes étaient inutiles, vains et néfastes si l'on ne vivait pas sa foi d'abord dans l'obéissance et la fidélité à l'Eglise et à son chef.
Paradoxalement, ces hommes ont pourtant été nombreux, et ils auraient pu rappeller que rien de grand ne se fait de bon sans une part primordiale de silence, de solitude et de communion.
Bien entendu, "ils" ont contraint ces hommes à choisir l'autre camp, ou à préférer le renoncement et l'attente de jours meilleurs, ou encore à choisir, dans les larmes et la douleur, la désertion pur et simple...
Finalement, "tout-ça" aura été une sorte d'intermède peu glorieux, comme un arrêt brusque dans une suite de mouvements, sans que jamais ne cesse la prière de l'humanité souffrante qui attendait sans doute autre chose des catholiques.
Merci à SS. Benoît XVI de pouvoir enfin le dire clairement : finalement, "ils" n'ont pas eu le dernier mot. Et c'est sans doute pour "eux" la pire des punitions. Car on ne leur souhaite que d'aller au diable, et quand même pas en enfer.
Amicalement.
Virgile.
PS. Je voudrais changer de signature. Quelqu'un a-t-il une suggestion ?