par Jesper Andieu » dim. 09 sept. 2018, 15:46
Rien ne nous dit que l'apocalypse décrive des faits autres que purement spirituels. Elle décrit au plus ce que deviendra l'aventure humaine si nous nous détournons de Dieu. Ainsi elle parle d'un dragon, or les dragons n'existent pas, ce qui souligne le fait que nous sommes en face d'un texte symbolique qui est SCELLÉ.
Je ne pense pas qu'elle doive être lue de manière littérale, pas plus que le récit de la genèse. Un étrange avertissement est adressé au lecteur: "Apoc 1. 3 "Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie". Le mot "entendre" concerne l'entendement, quand au mot "heureux" il souligne une bénédiction. Une prophétie au sens biblique n'a pas en vue une forme de divination grâce à laquelle nous pourrions connaître l'avenir. Une prophétie est une révélation qui tenant un langage spirituel s'adresse à des personnes spirituelles. En gros elle décrit ce qui risque d'arriver si les hommes ne se repentent pas et ne se tournent pas vers Dieu à travers le Christ. En cela le récit de l'apocalypse est ACTUEL.
La question qui se pose avec l'idée d'un dieu punisseur, c'est l'idée d'un dieu qui serait un mélange de bien et de mal. Si l'écriture affirme "qu'aucun homicide n'a la vie en lui" (1 jean 3.15) on ne voit pas très bien comment Dieu lui-même pourrait être homicide. La nouvelle économie est celle de la grâce. Tout au plus ce qui peut arriver c'est que lorsque l'homme, refusant la grâce, est laissé au seul secours de sa nature, il lui faudra supporter les conséquences de ses aveuglements. Or la destruction du monde à laquelle nous assistons relève tout à fait de cette réalité: l'homme non repenti qui par convoitise use et abuse des biens du monde jusqu'à le détruire se met de lui-même dans la situation désastreuse qui est la sienne aujourd'hui.
Quand à l'évangile il affirme: "Si vous ne vous repentez pas vous périrez tous de même." Luc 13.3
Pourtant, il faut que le bon épi et l'ivraie poussent ensemble. L'idéal d'un royaume de Dieu établi SUR TERRE par le travail des hommes y compris à travers l'église est une idée reçue qui n'apparait pas dans les Écritures. Il ne s'agit pas du plan divin.
On voit justement dans l'apocalypse la Jérusalem céleste DESCENDRE du ciel, (Apoc 21.2) et non pas s'élever de la terre. Elle ne peut être une création humaine, elle n'est pas le fruit de nos efforts aussi louables soient-ils.
Le seule initiative de l'homme dans cette perspective est l'acceuil; acceuil de la grâce, acceuil de la Jérusalem D'EN HAUT.
Son opposé, Babylone quant à elle s'élève de la terre. Elle est une construction de la volonté collective pécheresse pour se protéger des rigueurs de l'absence de grâce. Son sort sera éternellement de connaître le sort de Babel, ou de la tour décrite dans Luc: elle s'effondrera. Tous les efforts collectifs des hommes pour bâtir un monde sans dieu, que ce soit hier aujourd'hui ou demain subira la tempête qui s'abat sur la maison qui n'est pas bâtie sur le roc. (Le roc dans la Bible signifie la vérité solide sur laquelle on peut prendre appui.)
Rien ne nous dit que l'apocalypse décrive des faits autres que purement spirituels. Elle décrit au plus ce que deviendra l'aventure humaine si nous nous détournons de Dieu. Ainsi elle parle d'un dragon, or les dragons n'existent pas, ce qui souligne le fait que nous sommes en face d'un texte symbolique qui est SCELLÉ.
Je ne pense pas qu'elle doive être lue de manière littérale, pas plus que le récit de la genèse. Un étrange avertissement est adressé au lecteur: "Apoc 1. 3 "Heureux celui qui lit et ceux qui [u]entendent[/u] les paroles de la prophétie". Le mot "entendre" concerne l'entendement, quand au mot "heureux" il souligne une bénédiction. Une prophétie au sens biblique n'a pas en vue une forme de divination grâce à laquelle nous pourrions connaître l'avenir. Une prophétie est une révélation qui tenant un langage spirituel s'adresse à des personnes spirituelles. En gros elle décrit ce qui risque d'arriver si les hommes ne se repentent pas et ne se tournent pas vers Dieu à travers le Christ. En cela le récit de l'apocalypse est ACTUEL.
La question qui se pose avec l'idée d'un dieu punisseur, c'est l'idée d'un dieu qui serait un mélange de bien et de mal. Si l'écriture affirme "qu'aucun homicide n'a la vie en lui" (1 jean 3.15) on ne voit pas très bien comment Dieu lui-même pourrait être homicide. La nouvelle économie est celle de la grâce. Tout au plus ce qui peut arriver c'est que lorsque l'homme, refusant la grâce, est laissé au seul secours de sa nature, il lui faudra supporter les conséquences de ses aveuglements. Or la destruction du monde à laquelle nous assistons relève tout à fait de cette réalité: l'homme non repenti qui par convoitise use et abuse des biens du monde jusqu'à le détruire se met de lui-même dans la situation désastreuse qui est la sienne aujourd'hui.
Quand à l'évangile il affirme: "Si vous ne vous repentez pas vous périrez tous de même." Luc 13.3
Pourtant, il faut que le bon épi et l'ivraie poussent ensemble. L'idéal d'un royaume de Dieu établi SUR TERRE par le travail des hommes y compris à travers l'église est une idée reçue qui n'apparait pas dans les Écritures. Il ne s'agit pas du plan divin.
On voit justement dans l'apocalypse la Jérusalem céleste DESCENDRE du ciel, (Apoc 21.2) et non pas s'élever de la terre. Elle ne peut être une création humaine, elle n'est pas le fruit de nos efforts aussi louables soient-ils.
Le seule initiative de l'homme dans cette perspective est l'acceuil; acceuil de la grâce, acceuil de la Jérusalem D'EN HAUT.
Son opposé, Babylone quant à elle s'élève de la terre. Elle est une construction de la volonté collective pécheresse pour se protéger des rigueurs de l'absence de grâce. Son sort sera éternellement de connaître le sort de Babel, ou de la tour décrite dans Luc: elle s'effondrera. Tous les efforts collectifs des hommes pour bâtir un monde sans dieu, que ce soit hier aujourd'hui ou demain subira la tempête qui s'abat sur la maison qui n'est pas bâtie sur le roc. (Le roc dans la Bible signifie la vérité solide sur laquelle on peut prendre appui.)