par François-Xavier » mer. 09 mai 2012, 9:06
Cgs a écrit :Merci beaucoup François-Xavier, c'est tout à fait ce que je cherchais !
Bien à vous,
De rien. Mais le problème c'est que lorsqu'on lit bien la directive de la congrégation du culte divin, on se rend compte qu'il y a un certain nombre de contraintes par rapport à ce ministère qui sont vraiment très rarement remplies, y compris dans les endroits où on a les meilleures intentions du monde. C'est un appel à la conversion....
Parce que dans le cas de la communion habituelle aux absents et malades, on peut difficilement instaurer pour l'envoi des ministres extraordinaires la formule de bénédiction "ad actum" à chaque fois et toutes les fois que ça se produit ou que c'est nécessaire. L’esprit de la chose, c'est que l'ordinaire désigne des ministres extraordinaires pour la communion aux absents et les bénit, les missionne avec la formule liturgique prévue en pièce jointe de mon précédent message. Dans les paroisses il devrait y avoir des personnes mandatées explicitement par l'évêque pour ça, en nombre suffisant, si il n'y a pas de ministre extraordinaire. On ne peut pas désigner quelqu'un "comme ça", à l'initiative du seul curé, qui n'a en fait cette possibilité que de manière exceptionnelle, pour raisons graves.
De même le ritus ad deputandum a encore d'autres contraintes qui sont la plupart du temps pas assumées : "
Minister extrardinarius, qui s. Communionem distribuere debet aut vestem liturgicam in sua regione usitatam assumat, aut vestem induat, quae hoc sacrum ministerium deceat". On voit bien qu'il faut être "habillé liturgiquement" pour être ministre extraordinaire de la ste communion, ce n'est pas laissé au choix. Or, il y a très peu d'endroits où ça se fait, pour des raisons qu'on peut aisément percevoir... Encore un motif de conversion, concret. Et ne disons pas que c'est un détail. Cela correspond, encore une fois à une prise en compte d'une anthroplogie du ministère qui est juste... Et qui contrecarre une certaine idéologie.
Cela incite aussi, au delà des cas particuliers à une autre conversion : si il y a besoin de ministres extraordinaires, c'est qu'il n'y a pas de ministres ordinaires. Il faut donc prier et agir pour que l’Église en appelle, et que l'appel de l’Église soit entendu par eux. Et peut être même que le peuple de Dieu, constatant l'urgence et en expérimentant le manque concret de la grâce du sacrement, saura favoriser ces réponses à la vocation.
[quote="Cgs"]Merci beaucoup François-Xavier, c'est tout à fait ce que je cherchais !
Bien à vous,[/quote]
De rien. Mais le problème c'est que lorsqu'on lit bien la directive de la congrégation du culte divin, on se rend compte qu'il y a un certain nombre de contraintes par rapport à ce ministère qui sont vraiment très rarement remplies, y compris dans les endroits où on a les meilleures intentions du monde. C'est un appel à la conversion....
Parce que dans le cas de la communion habituelle aux absents et malades, on peut difficilement instaurer pour l'envoi des ministres extraordinaires la formule de bénédiction "ad actum" à chaque fois et toutes les fois que ça se produit ou que c'est nécessaire. L’esprit de la chose, c'est que l'ordinaire désigne des ministres extraordinaires pour la communion aux absents et les bénit, les missionne avec la formule liturgique prévue en pièce jointe de mon précédent message. Dans les paroisses il devrait y avoir des personnes mandatées explicitement par l'évêque pour ça, en nombre suffisant, si il n'y a pas de ministre extraordinaire. On ne peut pas désigner quelqu'un "comme ça", à l'initiative du seul curé, qui n'a en fait cette possibilité que de manière exceptionnelle, pour raisons graves.
De même le ritus ad deputandum a encore d'autres contraintes qui sont la plupart du temps pas assumées : "[i]Minister extrardinarius, qui s. Communionem distribuere debet aut vestem liturgicam in sua regione usitatam assumat, aut vestem induat, quae hoc sacrum ministerium deceat[/i]". On voit bien qu'il faut être "habillé liturgiquement" pour être ministre extraordinaire de la ste communion, ce n'est pas laissé au choix. Or, il y a très peu d'endroits où ça se fait, pour des raisons qu'on peut aisément percevoir... Encore un motif de conversion, concret. Et ne disons pas que c'est un détail. Cela correspond, encore une fois à une prise en compte d'une anthroplogie du ministère qui est juste... Et qui contrecarre une certaine idéologie.
Cela incite aussi, au delà des cas particuliers à une autre conversion : si il y a besoin de ministres extraordinaires, c'est qu'il n'y a pas de ministres ordinaires. Il faut donc prier et agir pour que l’Église en appelle, et que l'appel de l’Église soit entendu par eux. Et peut être même que le peuple de Dieu, constatant l'urgence et en expérimentant le manque concret de la grâce du sacrement, saura favoriser ces réponses à la vocation.