par Scratchy » mar. 10 nov. 2015, 11:18
Bonjour,
Je vous sollicite pour un cas personnel relatif au secret de la confession, en espérant ne pas être trop long.
Il y a quelques mois, le prêtre de la paroisse que je fréquente a fait des confessions un samedi après-midi dans l’Eglise principale.
J’avais décidé de profiter de cette occasion pour aller me confesser et suis arrivé dès le début des confessions (en tout ça devait durer environ 1h30).
En attendant mon tour, je suis resté au fond de l’Eglise par discrétion. Le problème c’est que, même si je n’ai rien entendu sur la confession à proprement parler (et heureusement), j’ai entendu à chaque fois les pénitences données aux autres personnes car le prêtre parlait assez fort à ce moment-là et que ça résonne dans l’Eglise malgré le fait que j’étais au fond.
Petit point important, ce jour-là (nous étions une petite poignée de personnes à nous confesser), tout le monde a eu la même pénitence (dont moi) à savoir une lecture à faire de tel texte.
Très récemment, je discutais avec une personne que je connais bien, et qui était allée se confesser ce jour-là (j’avais donc entendu sa pénitence). Dans le cadre de la discussion que nous avons eue, elle m’a parlé de la lecture sur tel thème que lui avait donnée le prêtre untel (ce prêtre est celui qui confessait il y a quelques mois).
Avec le recul des jours, et remuant ça dans ma tête, je ne sais plus si elle m’a expressément dit que c’était dans le cadre d’une confession et pénitence (même si je crois que si) mais de toute façon, même sans ça, j’aurais deviné que c’était à cette occasion car elle était là le jour-là à l’Eglise et que le texte dont elle me parlait était celui donné en pénitence ce jour là.
Le fait qu’elle me parle de cette lecture n’était pas le sujet central de notre discussion mais vu qu’elle parlait d’un thème en rapport avec elle m’en a parlé pour me dire ce qu’elle en avait retiré.
Hier soir, en discutant avec ma femme, nous en sommes venus à avoir une discussion similaire à celle que j’ai eue récemment avec cette personne, sur le même thème. Voulant lui dire le point de vue de cette personne sur ce thème, j’ai dit à ma femme une phrase de ce genre sans trop réfléchir :
« Justement, nous avions parlé de ce sujet avec telle personne (en disant son nom car elle la connait) qui avait eu à lire un texte dans le cadre d’une pénitence qui était (et là je donne la référence du texte en question) ». Aussitôt, je rajoute « Je sais que c’était ce texte, car le jour là le prêtre avait donné la même pénitence à tout le monde ».
Je n’ai pas dit cette phrase à ma femme dans le but premier de lui révéler la pénitence de cette personne mais plus pour faire une transition, et montrer que j’avais déjà eu une discussion de ce type il y a quelques jours.
Mais aussitôt dit ça à ma femme, je lui ai dit « Mince, je crois que je viens de violer le secret d’une confession ». J'ai essayé de rechercher sur internet ce que recouvre le secret de la confession afin de voir si ma situation s'en rapproche, mais je ne trouve pas d'éléments permettant de m'éclairer.
Je précise que cette révélation ne porte pas sur les péchés de cette personne qu’elle aurait pu confesser mais uniquement sur la pénitence donnée le jour là.
Ma question est donc la suivante : sur quoi porte le secret de la confession ? La pénitence donnée fait-elle également partie de ce secret ?
Dans l’affirmative, suis-je fautif sachant que je me suis rendu compte de ma bévue une fois que j’avais parlé ? Dois – je le confesser à un prêtre ? S’agit-il d’un péché grave ?
Espérant avoir posté dans la bonne rubrique, je vous remercie par avance,
Scratchy
Bonjour,
Je vous sollicite pour un cas personnel relatif au secret de la confession, en espérant ne pas être trop long.
Il y a quelques mois, le prêtre de la paroisse que je fréquente a fait des confessions un samedi après-midi dans l’Eglise principale.
J’avais décidé de profiter de cette occasion pour aller me confesser et suis arrivé dès le début des confessions (en tout ça devait durer environ 1h30).
En attendant mon tour, je suis resté au fond de l’Eglise par discrétion. Le problème c’est que, même si je n’ai rien entendu sur la confession à proprement parler (et heureusement), j’ai entendu à chaque fois les pénitences données aux autres personnes car le prêtre parlait assez fort à ce moment-là et que ça résonne dans l’Eglise malgré le fait que j’étais au fond.
Petit point important, ce jour-là (nous étions une petite poignée de personnes à nous confesser), tout le monde a eu la même pénitence (dont moi) à savoir une lecture à faire de tel texte.
Très récemment, je discutais avec une personne que je connais bien, et qui était allée se confesser ce jour-là (j’avais donc entendu sa pénitence). Dans le cadre de la discussion que nous avons eue, elle m’a parlé de la lecture sur tel thème que lui avait donnée le prêtre untel (ce prêtre est celui qui confessait il y a quelques mois).
Avec le recul des jours, et remuant ça dans ma tête, je ne sais plus si elle m’a expressément dit que c’était dans le cadre d’une confession et pénitence (même si je crois que si) mais de toute façon, même sans ça, j’aurais deviné que c’était à cette occasion car elle était là le jour-là à l’Eglise et que le texte dont elle me parlait était celui donné en pénitence ce jour là.
Le fait qu’elle me parle de cette lecture n’était pas le sujet central de notre discussion mais vu qu’elle parlait d’un thème en rapport avec elle m’en a parlé pour me dire ce qu’elle en avait retiré.
Hier soir, en discutant avec ma femme, nous en sommes venus à avoir une discussion similaire à celle que j’ai eue récemment avec cette personne, sur le même thème. Voulant lui dire le point de vue de cette personne sur ce thème, j’ai dit à ma femme une phrase de ce genre sans trop réfléchir :
« [i] Justement, nous avions parlé de ce sujet avec telle personne (en disant son nom car elle la connait) qui avait eu à lire un texte dans le cadre d’une pénitence qui était (et là je donne la référence du texte en question) [/i]». Aussitôt, je rajoute « [i]Je sais que c’était ce texte, car le jour là le prêtre avait donné la même pénitence à tout le monde [/i]».
Je n’ai pas dit cette phrase à ma femme dans le but premier de lui révéler la pénitence de cette personne mais plus pour faire une transition, et montrer que j’avais déjà eu une discussion de ce type il y a quelques jours.
Mais aussitôt dit ça à ma femme, je lui ai dit « [i]Mince, je crois que je viens de violer le secret d’une confession[/i] ». J'ai essayé de rechercher sur internet ce que recouvre le secret de la confession afin de voir si ma situation s'en rapproche, mais je ne trouve pas d'éléments permettant de m'éclairer.
Je précise que cette révélation ne porte pas sur les péchés de cette personne qu’elle aurait pu confesser mais uniquement sur la pénitence donnée le jour là.
Ma question est donc la suivante : sur quoi porte le secret de la confession ? La pénitence donnée fait-elle également partie de ce secret ?
Dans l’affirmative, suis-je fautif sachant que je me suis rendu compte de ma bévue une fois que j’avais parlé ? Dois – je le confesser à un prêtre ? S’agit-il d’un péché grave ?
Espérant avoir posté dans la bonne rubrique, je vous remercie par avance,
Scratchy