par ti'hamo » mer. 19 déc. 2012, 13:49
Oui, des pensées parasites, insultantes ou blasphématoires, cela arrive, notamment lors de la prière, justement. À partir du moment où elles sont spontanées et non recherchées, elles sont comme un sentiment : elles ne sont pas un péché, mais quelque chose qui se produit en nous.
Comme les sentiments : ressentir de la colère, de la jalousie, de l'envie, ... envers quelqu'un, ça n'est pas commettre le péché de colère, de jalousie ou d'envie. Accepter le sentiment, le conserver en soi, le nourrir et l'entretenir (en se disant par exemple "ah, mais oui, c'est bien vrai, pouquoi a-t-elle le droit d'avoir autant d'argent, c'est injuste, je suis sûr qu'elle l'a mal acquis en plus"),
voilà le péché.
Concernant les délires et la folie : question délicate. Le principe reste le même : tout ce qui est spontané et non volontaire, n'est pas un péché. Si par contre on se met à rechercher cet état parce qu'on apprécie les idées ou les sentiments qu'on a à ce moment, on tombe là dans le péché.
Ceci étant des considérations générales, en pratique tout se mêle : mouvement spontané involontaire, faiblesse, dépendance, volonté, péché... et il peut être difficile de faire la part des choses et de savoir de quoi au juste nous sommes responsables. Le mieux alors est de confier cela dans la prière ET dans la confession.
(mieux vaut confier, dans la confession, "j'ai eu telle pensée mauvaise, je n'aime pas cette pensée, je voudrais ne pas l'avoir eue, je ne sais même pas vraiment si j'en suis coupable", que de ne rien dire parce qu'on n'est pas sûr de savoir si c'est un péché : la confession, c'est bien plus qu'une liste de péché, c'est confier ses fautes et ses faiblesses à Dieu, en les reconnaissant pour ce qu'elles sont.)
Oui, des pensées parasites, insultantes ou blasphématoires, cela arrive, notamment lors de la prière, justement. À partir du moment où elles sont spontanées et non recherchées, elles sont comme un sentiment : elles ne sont pas un péché, mais quelque chose qui se produit en nous.
Comme les sentiments : ressentir de la colère, de la jalousie, de l'envie, ... envers quelqu'un, ça n'est pas commettre le péché de colère, de jalousie ou d'envie. Accepter le sentiment, le conserver en soi, le nourrir et l'entretenir (en se disant par exemple "ah, mais oui, c'est bien vrai, pouquoi a-t-elle le droit d'avoir autant d'argent, c'est injuste, je suis sûr qu'elle l'a mal acquis en plus"),
voilà le péché.
Concernant les délires et la folie : question délicate. Le principe reste le même : tout ce qui est spontané et non volontaire, n'est pas un péché. Si par contre on se met à rechercher cet état parce qu'on apprécie les idées ou les sentiments qu'on a à ce moment, on tombe là dans le péché.
Ceci étant des considérations générales, en pratique tout se mêle : mouvement spontané involontaire, faiblesse, dépendance, volonté, péché... et il peut être difficile de faire la part des choses et de savoir de quoi au juste nous sommes responsables. Le mieux alors est de confier cela dans la prière ET dans la confession.
(mieux vaut confier, dans la confession, "j'ai eu telle pensée mauvaise, je n'aime pas cette pensée, je voudrais ne pas l'avoir eue, je ne sais même pas vraiment si j'en suis coupable", que de ne rien dire parce qu'on n'est pas sûr de savoir si c'est un péché : la confession, c'est bien plus qu'une liste de péché, c'est confier ses fautes et ses faiblesses à Dieu, en les reconnaissant pour ce qu'elles sont.)