par Jean-Mic » ven. 21 déc. 2018, 19:13
Rappelons à toutes fins utiles l'histoire de cette tour nord :
- les deux tours de façade sont commencées à la toute fin du XIIe s., vers 1190 ; elles sont identiques,
- la tour nord est complétée par une flèche, achevée seulement vers 1230 ; elle culminait à 86 m (90 avec la croix), afin de dépasser la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris,
- en 1837, la tour est touchée par la foudre ; l'architecte François Debret est chargé de sa restauration ; dès la mise en chantier, les choix de Debret sont contestés,
- les lézardes apparues lors de deux tornades successives en 1842 et 1843 font craindre l'effondrement de la tour ; Debret est révoqué,
- en 1847, Viollet-le-Duc reprend le chantier ; il fait démonter pierre à pierre la tour nord jusqu'à sa base
- dans la foulée, Viollet-le-Duc consolide et restaure (à sa manière) l'ensemble de l'édifice, le sauvant de la ruine et lui permettant de parvenir jusqu'à nous,
- Viollet-le-Duc prévoit la reconstruction de la tour nord et de sa flèche, ainsi que l'ajout d'une flèche identique sur la tour sud ; ce projet n'a jamais abouti.
Ajoutons que, fidèle à la méthode et à la doctrine
violletleducienne, la
déconstruction de la tour nord s'est accompagnée de relevés de détail des parties supprimées, et que bon nombre d'éléments déposés ont été entreposés dans des
dépôts lapidaires.
En résumé, on peut dire que les garanties scientifiques et historiques de la restauration de la tour nord et de sa flèche sont effectivement réunies pour que ce soit une restauration fidèle, digne des plus beaux savoir-faire des architectes et compagnons des MH.
Rappelons à toutes fins utiles l'histoire de cette tour nord :
[list]les deux tours de façade sont commencées à la toute fin du XIIe s., vers 1190 ; elles sont identiques,[/list]
[list]la tour nord est complétée par une flèche, achevée seulement vers 1230 ; elle culminait à 86 m (90 avec la croix), afin de dépasser la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris,[/list]
[list]en 1837, la tour est touchée par la foudre ; l'architecte François Debret est chargé de sa restauration ; dès la mise en chantier, les choix de Debret sont contestés,[/list]
[list]les lézardes apparues lors de deux tornades successives en 1842 et 1843 font craindre l'effondrement de la tour ; Debret est révoqué,[/list]
[list]en 1847, Viollet-le-Duc reprend le chantier ; il fait démonter pierre à pierre la tour nord jusqu'à sa base[/list]
[list]dans la foulée, Viollet-le-Duc consolide et restaure (à sa manière) l'ensemble de l'édifice, le sauvant de la ruine et lui permettant de parvenir jusqu'à nous,[/list]
[list]Viollet-le-Duc prévoit la reconstruction de la tour nord et de sa flèche, ainsi que l'ajout d'une flèche identique sur la tour sud ; ce projet n'a jamais abouti.[/list]
Ajoutons que, fidèle à la méthode et à la doctrine [i]violletleducienne[/i], la [i]déconstruction[/i] de la tour nord s'est accompagnée de relevés de détail des parties supprimées, et que bon nombre d'éléments déposés ont été entreposés dans des [i]dépôts lapidaires[/i].
En résumé, on peut dire que les garanties scientifiques et historiques de la restauration de la tour nord et de sa flèche sont effectivement réunies pour que ce soit une restauration fidèle, digne des plus beaux savoir-faire des architectes et compagnons des MH.