La question des retraites et leur réforme

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La clause du grand-père inapplicable

par zelie » ven. 08 nov. 2019, 23:00

de l'Opinion : (https://www.lopinion.fr/video/decryptag ... ere-202526)
Depuis quelques jours, on n’entend plus que cela. Dans le cadre de la réforme des retraites, tout le monde parle de la clause du Grand-père. On vient même d’avoir un énorme couac gouvernemental à propos de cette clause du grand-père. Mais alors, qu’est-ce que c’est exactement ?

...

Cette clause dit : tous ceux qui sont déjà sur le marché du travail ne sont pas impactés par la réforme. Ils continuent normalement à bénéficier de leurs régimes de retraite actuels. Elle dit aussi, seuls ceux qui entreront sur le marché du travail après la date d’effet de la réforme, bénéficieront des nouvelles règles.

Si l’on applique la clause du grand-père, cela revient à créer un 43e régime de retraite pour tous ceux qui commencent à travailler après l’entrée en vigueur de la réforme. Les autres continuent à bénéficier des 42 régimes de retraite, jusqu’à extinction, c’est-à-dire jusqu’à ce que le dernier actif de chaque régime ne parte à la retraite.

Cette clause du grand-père est généralement utilisée pour calmer les inquiétudes, puisqu’elle ne modifie les règles que dans un futur très lointain. Avec elle, la réforme des retraites ne s’applique que 40 ans plus tard, une fois l’arrivée à la retraite de ceux qui entreront sur le marché du travail après 2025.

Cela permet de garantir tous leurs droits aux actifs actuels, pour eux, rien ne changera. Cela permet notamment de rassurer tous les agents des régimes spéciaux, à la SNCF, à la RATP, etc., qui si on applique cette clause, vont pouvoir continuer à bénéficier de leurs avantages en termes d’âge de départ à la retraite et de montant de leur pension.

Dans les pistes de travail qu’il a remis mi-juillet, le Haut-Commissaire affiche plusieurs options en matière de transition. Celle qui a sa préférence, c’est application de sa réforme aux personnes nées en 1963, première génération concernée, celle qui aura 62 ans en 2025.

D’autres options sont cependant possibles rappelle le rapport :

- Mettre en œuvre la réforme à partir de générations postérieures, nés en 1964, 1965, 1966, etc.

- Appliquer la réforme aux nouveaux entrants sur le marché du travail, la fameuse clause du grand-père.

Depuis fin octobre Emmanuel Macron et son premier ministre, ont rappelé que cette option du grand-père était sur la table, que toutes les pistes restaient ouvertes. Une manière pour eux de calmer l’inquiétude des Français et de calmer les inquiétudes avant la grande grève du 5 décembre.

Mais dans une interview au Parisien de jeudi 7 novembre, Delevoye explique qu’on ne peut pas faire la clause de grand-père de manière généralisée, dit-il, « cela reviendrait à créer un 43ème régime, c’est impossible ». « Si on fait la clause du grand-père pour une profession, il faut la faire pour tout le monde, question d’équité, ça veut dire que l’on renonce à la réforme ». En clair, il referme les portes ouvertes par le Président et le Premier ministre…
La clause du grand-père tu parles! La clause de l'enfumade continuelle où le président promet quelque chose qu'il sait pertinemment inapplicable et où il s'empressera de faire de le contraire de ce qu'il aura promis aux grévistes dès le 05 décembre passé... rien de nouveau sous le soleil, quoi.

Re: Situation alarmante caisses retraites complémentaires

par Wazabi » mer. 24 déc. 2014, 12:06

Juste un point important à ajouter. Croire que le système libéral pur va supprimer le chômage et mettre tout le monde au travail est une illusion. Le système libéral a besoin du chômage pour fonctionner (entre 10 et 15%). Pourquoi ? Pour tirer les salaires vers le bas tout simplement. Donc ce système va inévitablement fabriquer des individus à laisser sur le carreau.

Ils vont trinquer et en plus on va les critiquer.... Car le chômage doit rester aux yeux de majorité des citoyens un produit de la mauvaise volonté et non un fait structurel. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'abus.... Mais, avec ou sans abus, il y aura du chômage de toute façon. Et les abus sont appréciés par ceux qui ont besoin du chômage pour faire plus de bénéfices.

Re: Situation alarmante caisses retraites complémentaires

par Wazabi » mar. 23 déc. 2014, 17:41

C'est la solidarité.

Et dire qu'il y a une mauvaise gestion de l'État est un mensonge.
On a une dette fabriquée de toute pièce par une collusion entre les banques et certains politiques (voir la loi de 1973 et l'article 123 des traités européens). Je vous invite également à visiter les sites des associations citoyennes pour un audit de la dette.

L'insécurité que va amener ce système libéral va coûter cher à ceux qui ont décrié le système public. Non seulement, ils se feront escroquer par les financiers, mais en plus ils auront sur le dos des individus qui n'auront plus rien à perdre pour survivre. Une belle insécurité et un monde qui va s'armer et devenir aussi serein que les USA en matière de sécurité intérieure.

Personnellement, je déteste ce mode de fonctionnement. Libéral d'accord, mais humains... Mais comme on vit dans un monde où règne la dictature du profit, il faut de l'État pour réguler. Là on va vers un libéralisme sauvage avec toute la haine, la souffrance, et la violence que ça va impliquer.

Pour absorber les États de l'U.E. les USA ont besoin de les affaiblir économiquement (magie de la dette, fuites des capitaux, délocalisations, articles 123 et 63 du TFUE), culturellement (on nous change en bons américains), politiquement (la diplomatie nationale est aux mains de l'OTAN et de l'U.E.) et militairement (notre armée est ridicule et ça ne s'arrange pas).

On est pas dans la m... parce qu'on est mal gérés, mais parce qu'on est trahis. D'ailleurs nos politiciens on supprimé l'acte de haute trahison, de la Constitution, après la ratification antidémocratique du traité de Maastricht.

Re: Situation alarmante caisses retraites complémentaires

par Toto » lun. 22 déc. 2014, 20:06

Les systèmes de retraite par répartition, c'est l'anti-libéralisme par excellence, c'est de l'étatisme, du collectivisme et de la pseudo solidarité imposés.

Re: Situation alarmante caisses retraites complémentaires

par Wazabi » lun. 22 déc. 2014, 14:31

Je crois que vous n'avez pas compris que la politique ultra libérale de l'UE vise à nous faire travailler jusqu'à ce que mort s'en suive. Les retraites seront repoussées à 70 ans et + et nos qualités de soins de santé diminuées. On crèvera avant de toucher le moindre sous. Dans le même temps les salaires à la baisse ne permettront qu'à une minorité de financer des plans de retraite foireux qui seront mis en faillite, par la magie boursière, avant de financer le moindre retraité.

C'est sans doute extrême comme propos.
Mais c'est l'optimisation des bénéfices qui veut ça (dans un système qui ne voit et ne raisonne que par l'argent).
Prendre tout et ne rendre rien ; est l'optimisation ultime.

Situation alarmante caisses retraites complémentaires

par Invité » dim. 21 déc. 2014, 6:27

N'ayant pas de fonction pour créer un nouvel article ou sujet, je vous le transmets ici. Je trouve, en effet, que le sujet est suffisamment alarmant pour être publié [Inutile]
Caisses de retraites complémentaires des chiffres plus alarmants que prévuBoursorama le 19/12/2014 à 16:03
http://www.boursorama.com/actualites/ca ... cfd6f1392b
Extrait :
L’heure est toujours grave pour les caisses de retraites complémentaires. La Cour des comptes a présenté jeudi un rapport au sujet de l’Agirc et de l’Arrco, soulignant la très mauvaise pente que suivent ces deux organismes.

Les organismes de retraites complémentaires subissent des pertes colossales depuis quelques années. On souligne régulièrement leur situation alarmante, mais les vrais problèmes pourraient survenir encore plus vite que prévu.

Plus de 4 milliards de déficit annuel

Pour rappel, c’est depuis 2009 que l’Agirc (caisse complémentaire des cadres) et l’Arrco (caisse complémentaire des salariés) ne parviennent plus à compenser leurs dépenses par les cotisations. Or, leur déficit n’est plus anodin : en 2013, il s’élevait à 4,4 milliards d’euros. Pire, il devrait encore s’aggraver au cours des années à venir. Selon la Cour des comptes, plus de 5 milliards d’euros manqueront à l’appel chaque année à partir de 2018.

La faillite plus proche que prévu

Vrai partage entre hautes retraites et minima sociaux

par mandonnaud » ven. 27 juin 2014, 3:42

Voilà une injustice à réparer, voilà une vraie action de gauche M. Hollande, voilà un acte d'amour et de partage avec ceux qui souffrent actuellement !

En lisant "Le capital au XXIè siècle" de Thomas Piketty, page 764 dans la note 1 je lis que dans le reste de l'Europe les retraites sont plafonnées à 2 à 3 fois le salaire moyen et en France 8 fois le salaire moyen. Compte tenu que les retraites sont 6 à 7 % du revenu national et que les revenus de remplacement (RSA et AH) sont, eux, 1% du revenu national, si le gouvernement socialiste plafonnait les retraites françaises au niveau européen (car avec 4000 euros par mois cela suffit) on pourrait doubler les minima sociaux, RSA et autres qui sont si bas qu'on ne peut en vivre, et baisser l’assistance (Resto du coeur) si indigne. Je pense en plus qu'il resterait de la marge pour baisser le déficit de l'État.


Paul Mandonnaud de Limoges

http://reflexions.mandonnaud.net/liturg ... 6-2014.php

_________________
e-mail;paul.mandonnaud@yahoo.fr
site: http://www.mandonnaud.net/
LA MISERICORDE DE JESUS EST INFINIE

Re: Réforme des retraites

par Kerniou » mar. 28 août 2012, 10:00

Vous avez raison, la valeur du travail n'existe plus en tant que telle. Le travail de la majorité est devenu un élément utilisé en bourse pour enrichir une minorité. La qualité et le savoir-faire sont balayés devant l'argument du moindre coût et du profit toujours plus grand.
Quand les gens deviennent interchangeables, comment peut-on leur demander de s'investir dans ce qu'ils font ?
Malgré tout cela bon nombre de salariés s'impliquent dans leur travail et ne comprennent pas qu'on leur enlève brutalement la possibilité de faire vivre leur famille.
La valeur humaine du travail ne tient plus face à la cotation en bourse. L'artificiel prend la place de l'humanité dans la relation et du sens de l'humain.

Re: Réforme des retraites

par Eymerich » ven. 17 août 2012, 13:05

Il me semble que le problème, une fois de plus, c'est qu'on refuse de se poser la question du "sens".
A quoi sert le travail ?
Si on y regarde de prêt, beaucoup de métier ne servent qu'à nourrir l'économie elle même. Et cette économie se nourrie du sang et de la sueur des hommes.
Exemple : Agriculteur, un métier utile. Or, ils ne sont plus assez, se crèvent au travail, et ne gagne même plus de quoi nourrir leur famille.
Publiciste, un métier inutile la plupart du temps. A quoi servent les pub pour les banques, pour les agences immobilières, pour les lessives, les petits suisses, etc...
Oui, mais supprimer les publicistes, c'est mettre des tas de gens au chômage. Donc, pas question... Et on continue de payer la pub sur les paquets de lessives.
Quel est le sens de tout cela ?

Peut-être est-il temps de redéfinir ce qu'est le VRAI travail, c'est à dire le travail utile au bien commun.
Et peut-être est-il temps aussi d'ouvrir les yeux : Ce monde est riche. Et le travail ne permet plus le partage des richesses...
Le mérite est devenu obsolète. Le talent également... Puisqu'il suffit qu'un trader (métier utile ?) appuie sur un bouton pour qu'un riche industriel qui a déjà de quoi vivre sans travailler jusqu'à la fin de ses jours gagne encore plus d'argent (qui va servir à quoi ?)

Alors évidemment, quand on explique ensuite à la caissière du prisunic qu'elle va devor bosser 2 ans de plus pour avoir le droit de continuer (peut-être) de payer son loyer... Ca coince.

Re: Réforme des retraites

par ti'hamo » lun. 14 mai 2012, 12:43

Il me semble qu'il y a effectivement parfois une confusion entre la réflexion sur le travail, le sens à donner à son travail,... et la profession : le travail que l'on exerce comme profession, entre autre pour gagner l'argent nécessaire à soi et à sa famille, n'est qu'une partie du travail que l'on peut effectuer.

C'est bien pour cela (comme d'autres l'ont rappelé) (merci Salésienne notamment) que la question des retraites et de l'âge de la retraite n'est pas la discussion sur le travail et le sens du travail : ce sont deux choses différentes.

Après, que certains (beaucoup) voient le temps de loisir ainsi dégagé comme un temps ouvert pour l'oisiveté ou la surconsommation, les deux allant bien souvent de pair, c'est là une question de civilisation, et d'éducation : ce n'est pas en repoussant l'âge de la retraite qu'on apprendra à ceux qui en auraient besoin à donner un sens un peu plus élevé à leur vie.
(mais en donnant l'exemple)

Re: Réforme des retraites

par salésienne05 » lun. 14 mai 2012, 10:00

Le problème est aussi un problème moral :
A-t-on besoin de créer encore de la richesse, du "toujours plus", nous rendant dépendant de nos possessions (je parle ici de la faible part de la population mondiale qui s'approprie la quasi intégralité des richesses, mais à l'échelle nationale, c'est quelmque peu vérifiable également) ?
Dans un monde où plus de trois générations d'une même famille vivent ensemble, est-ce raisonnable de travailler sans pouvoir s'occuper de ses aînés (et les laisser ainsi se dépatouiller dans des mouroirs soumis à l'appétit des actionnaires -je connais particulièrement bien le fonctionnement des maisons de retraite "haut de gamme" et "moyen de gamme") ou de transmettre aux plus jeunes ?
A-t-on besoin d'écarts de rémunérations au-delà d'un ratio de 12 (comme l'ont fait remarqué dernièrement deux économiustes catholiques) ?
Nous, chrétiens, comment pouvons-nous défendre un modèle qui récompense les plus forts, les plus intelligents, les plus "dotés" à la naissance (santé, psychisme, beauté extérieure) ?
Comment défendre l'opulence lorsque notre Maître a vécu dans la pauvreté (et non la misère, je fais bien le distingo), et que l'opulence crée forcément un attachement contraire aux Béatitudes ?
Nous n'aurions pas besoin de nous tracasser pour l'âge de la retraite si nous nous mettions réellement à l'économie du don et du partage (voir l'encyclique de Benoît XVI), et non à la compétition qui ne sert pas l'homme mais l'argent.

Bien sûr, nous vivons plus longtemps mais nos parents aussi, nos grands-parents également (l'une de mes amies, fille unique, à 38 ans, est obligée actuellement de s'occuper de ses parents tous deux atteints de maladies invalidantes -Parkinson et Alzheimer, de ses 3 grands-parents restants qui ont les soucis de leur âge -à 90 ans, c'est normal, et de ses deux enfants en bas âge, et elle en s'en sort plus ni en terme de temps ni en terme d'argent... et je ne parle pas du moral !).
Mon père, à 57 ans (instituteur), a apprécié d'être à la retraite : pour s'occuper de ses parents qui avaient Alzheimer (de 52 ans à 57 ans il s'occupait de ma mère invalide, de ses parents, et assuraient son boulot à côté), et ensuite de ses petits enfants hospitalisés (je ne pouvais pas m'occuper de trois jeunes enfants dont l'un était hospitalisé de manière régulière pour ses chimio).

Des personnes qui partent faire le tour du monde à 60 ans, il y en a très peu... Et 35 heures, pour les actifs, cela pourrait être plus que bénéfique pour la famille.

Fraternellement.

Cécile

Re: Réforme des retraites

par Olivier C » dim. 13 mai 2012, 23:31

Rassuez-vous Kerniou, je ne vous visais pas spécialement, je ne suis même pas sûr d'avoir retenu votre position sur le sujet au moment où j'écrivais mon post. Non c'était juste mon point de vue sur la question.

Sinon je ne pense pas qu'un partage du travail résolve notre problème. Celui-ci ne se résoudra pas en divisant la part de gateau (le travail) par le nombre d'actifs (par exemple avec l'idée des 35 heures qui n'a jamais rien résolue).

Non, c'est un problème bien plus insoluble, qui se pose sur le PIB du pays : si le pays ne crée pas de richesses, alors nous descendons de niveau de vie, c'est aussi simple que cela. Nous ne pourrons assurer indéfiniment les retraites, les indemnités chômages et autres indemnités maladie... La perte des AAA n'est qu'une facade, il y a bien longtemps que nous ne les méritions plus.

Re: Réforme des retraites

par Kerniou » dim. 13 mai 2012, 15:21

Je voudrais répondre à Olivier que je ne me moque pas du tout de ce qui arrive aux jeunes générations, comme je l'ai déjà dit.
Il n'y a pas que la question de l'âge de la retraite qui soit en jeu mais aussi le nombre de chômeurs qui n'ont pas de ressources et ne peuvent cotiser.
Je n'ai rien contre le fait que les salariés qui s'en sentent capables puissent continuer à travailler, au contraire. Mais, dans une période de chômage, trouvez-vous normal que certains travaillent jusqu' à 70 ans s' ils occupent des postes intéressants et bien payés, alors que des jeunes ne trouvent pas d 'emploi ?
La question de l'emploi me parait centrale. En période de plein emploi, l'âge de la retraite se poserait en d'autres termes.
Je rappelle que les jeunes retraités font aussi marcher l'économie en faisant travailler l'hôtellerie et la restauration, par exemple. Demandez aux villes touristiques ce que leur rapporte la retraite à 60 ans et les 35 heures quand les salariés regroupent leur RTT pour des courts séjours.
Si j'ai bien compris, vous êtes éducateur-spécialisé; eh bien, malgré vos compétences, je doute fort qu'à 65 ans vous soyez en mesure de gérer un groupe de cas sociaux, de handicapés moteurs ou de handicapés mentaux agités et je ne parle pas des délinquants ... Il est à craindre que vous aurez largement épuisé votre potentiel d'énergie et comme tout le monde ne peut devenir cadre ...

Re: Réforme des retraites

par Olivier C » ven. 11 mai 2012, 13:44

De toute manière, sur ce plan, nous sommes en banqueroute. De mémoire l'état emprunte 30 milliards d'euros par ans pour payer les retraites d'une seule année... Dette remboursable sur les enfants ayant actuellement 5 ans... Nous ne sommes pas prêts de nous en sortir...

Une fois, avec mon oncle, nous avons fait un calcul : son voisin, commissaire de police à la retraite, avait gagné à la retraite déjà une fois le salaire qu'il avait cotisé en tant qu'actif. Il faut bien que des actifs payent pour ce fonctionnaire. Le problème, c'est qu'à l'époque ont se basait sur une pyramide des âges avec des actifs plus nombreux que les retraités. Il y a bien longtemps que la vapeur s'est inversée...

Mais bien entendu : hors de question de remettre en cause les "acquis". Après tout, c'est vrais quoi : l'argent va bien tomber du ciel ! Après moi le déluge !

Re: Réforme des retraites

par Kerniou » mar. 08 mai 2012, 23:01

D'accord avec vous Jean-Mic et Salésienne.
Les salariés devraient avoir la possibilité de pouvoir changer de poste et de moduler leur temps de travail, surtout en fin de carrière. Les pressions à l'égard des salariés âgés et des autres salariés font qu'ils se sentent dévalorisés. Les stratégies de management font que les gens doivent rester des "éxécutants" inter changeables. Le contexte actuel, pour les raisons évoquées par Cécile font que certains salariés ne s'investissent pas dans leur travail.
En ce qui me concerne, j'ai apprécié la 5ème semaine de congé qui m'a permis d'être plus présente avec mes enfants pendant les vacances scolaires et les 35heures qui m'ont laissé un peu plus de temps pour aider mes parents vieillissants et malades avant leur mort.
Les statuts entre le secteur public et le privé devraient s'harmoniser.
Mais il est vrai qu'à 60 ans, on a quelque chose à transmettre de son expérience, de ses compétences et de son savoir faire; encore faut-il en avoir la possibilité.
Quand Cécile parlait des caissières, elles sont l'exemple de conditions impossibles: temps partiel quasi systématique, horaires irréguliers et modifiables en fonction des besoins, c'est invivable. Elles ne peuvent pas trouver un autre temps partiel, elles ont du mal avec les horaires de leurs enfants, la vie de famille en subit les conséquences, sans parler des trajets en voiture, en province les transports en commun n'existent que dans les grandes villes, alors quand elles sont seules, n'en parlons pas...

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