par etienne lorant » ven. 24 juil. 2015, 17:04
La concurrence est allemande...
En Europe, l’Allemagne a pris la tête de la compétition européenne dans deux filières : le lait et le porc. En 2009, environ 28 milliards de litres de lait ont ainsi été collectés Outre-Rhin, contre 23 milliards en France. Mais alors que ce chiffre stagne en France depuis cinq ans, dans le même temps, l’Allemagne grapille, petit à petit, des parts de marchés. Concernant les fromages, la part de marché mondiale de la France est passé de 17,4% en 2004 contre 14,4% en 2009, contre une légère hausse de 16,2 à 16,7% pour l’Allemagne.
Même évolution pour la viande porcine. Entre 2004 et 2008, la part de marché mondiale de l’Allemagne dans ce secteur progresse ainsi de 10,2 à 17,1% alors que celle de la France passe de 5,8% à 4,7%.
(...)
«Les moyennes cachent de très grandes disparités», analyse-t-il. Il rappelle que si l’agriculture française est fortement structurée par les différences entre plaines et montagnes, l’Allemagne se découpe plutôt en deux parties : Est et Ouest.
«L’Allemagne est en train de développer certaines filières, comme la viande porcine, grâce à une stratégie industrielle assez fonceuse», juge-t-il. Il explique que le secteur de l’abattage de ce type de viande, en Allemagne, croît plus vite que l’élevage de porcs dans le pays. «Cela veut dire que les abattoirs allemands font venir des porcs en provenance des pays du Nord. Ils ont une vraie compétence technique.»
Parmi les avantages allemands, le chercheur cite une «proximité logistique avec le consommateur». «Il est plus simple de vendre du lait lorsqu’on est en Allemagne que dans le Finistère», dit-il.
http://www.euractiv.fr/agriculture/agri ... -7499.html
La concurrence est allemande...
En Europe, l’Allemagne a pris la tête de la compétition européenne dans deux filières : le lait et le porc. En 2009, environ 28 milliards de litres de lait ont ainsi été collectés Outre-Rhin, contre 23 milliards en France. Mais alors que ce chiffre stagne en France depuis cinq ans, dans le même temps, l’Allemagne grapille, petit à petit, des parts de marchés. Concernant les fromages, la part de marché mondiale de la France est passé de 17,4% en 2004 contre 14,4% en 2009, contre une légère hausse de 16,2 à 16,7% pour l’Allemagne.
Même évolution pour la viande porcine. Entre 2004 et 2008, la part de marché mondiale de l’Allemagne dans ce secteur progresse ainsi de 10,2 à 17,1% alors que celle de la France passe de 5,8% à 4,7%.
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«Les moyennes cachent de très grandes disparités», analyse-t-il. Il rappelle que si l’agriculture française est fortement structurée par les différences entre plaines et montagnes, l’Allemagne se découpe plutôt en deux parties : Est et Ouest.
«L’Allemagne est en train de développer certaines filières, comme la viande porcine, grâce à une stratégie industrielle assez fonceuse», juge-t-il. Il explique que le secteur de l’abattage de ce type de viande, en Allemagne, croît plus vite que l’élevage de porcs dans le pays. «Cela veut dire que les abattoirs allemands font venir des porcs en provenance des pays du Nord. Ils ont une vraie compétence technique.»
Parmi les avantages allemands, le chercheur cite une «proximité logistique avec le consommateur». «Il est plus simple de vendre du lait lorsqu’on est en Allemagne que dans le Finistère», dit-il.
[url]http://www.euractiv.fr/agriculture/agricultures-francaise-allemande-point-chiffres-7499.html[/url]