par zelie » mer. 27 juin 2012, 21:24
Je suis totalement d'accord avec la position de Gyrovague.
Depuis la chute de Saddam Hussein je reste très méfiante sur ce qu'on nous dit ou montre.
A l'époque, j'avais vu deux reportages passés inaperçus à des heures indues: le premier donnait la parole à des religieuses francophones qui décrivaient une vie sous Hussein tolérante à l'égard des autres religions mais malgré tout dans une société ayant parfois des manques (embargo) où ces soeurs se dévouaient dans une entente cordiale avec tous.
Le second était une interview d'une jeune fille qui décrivait que sous Saddam Hussein elle vivait non voilée (mais habillée bien couverte, très correctement) et allait au manège, au lycée, mais que depuis, elle vivait voilée et isolée de toute activité libre. Elle disait ne pas regretter sa vie, mais ce n'est pas ainsi que le spectateur le percevait.
Un remake de l'Iran des années 79-80.
A coté de tous ces peuples qui ont connu une relative liberté, aujourd'hui, quand on ouvre un livre ou qu'on regarde un reportage, la vie des iraniens et des irakiens apparait compliquée et insécure, intolérante et effrayante, avec deci-delà des mots de regrets sur la vie d'avant.
Au final on ne peut s'empêcher de voir deux choses:
-tous les printemps arabes finissent en printemps islamiste radical, dans tous les pays concernés.
-La liberté type démocratie occidentale est rejetée sous le motif de corruption éhontée (mais dûment créée et entretenue par des mécènes arabes et les états-unis...); les peuples ne veulent plus de ce modèle, et le rejet a lieu pour des motifs religieux principalement. A part que les peuples ne veulent pas de la tyrannie religieuse sur un modèle iranien. Donc l'agitation qui a marqué la chute de ces régimes est bel et bien affaire de manipulation insidieuse pas un geste populaire (ou du moins les uns surfent sur le sang des autres).
C'est pas anodin du tout une telle vague de prise de pouvoir politique islamique en quelques années; on ne peut s'empêcher de penser à un projet bien prévu, bien préparé, à l'oeuvre depuis des décennies, d'éducation religieuse tordue dans un but de récupération, piloté depuis un pays stabilisé dans son islamisme, comme l'Iran ou l'Arabie Saoudite. Qui tire les ficelles? Qui se réjouit de voir tous ces pays tomber dans des mains ultra-religieuses? Des politiques nets par devant, des responsables religieux, ou les deux?
Et ensuite, une fois que les pouvoirs politiques de tous les pays de Méditerranée du Sud seront dans des mains extrémistes, parce que c'est tout simplement le but clair et net, de restaurer un islam fort dans tous les pays possibles, à quoi joueront les rois du pétrole?
Et de plus, je ne crois pas du tout que les états-unis n'aient pas vu venir une telle vague. Ils surveillent les fous furieux iraniens et afghans depuis pas mal de temps, alors qu'on ne vienne pas me dire qu'ils ne savent pas lire entre les lignes de leurs discours. Discours qui appellent clairement à l'extrémisme.
A quoi jouent les américains? A déstabiliser même l'Europe pour continuer à assurer leur suprématie en espérant que des conflits éclatent, entrainant l'axe Russie puis Chine dans leur sillage, même au prix d'y sacrifier le reste du monde (européen, africain?) (bon, enfin, là c'est peut-être moi qui psychote).
Il y a inconstestablement une poignée de gens qui créent des conditions de tension dans le monde, en faisant pression sur les monnaies et l'approvisionnement en pétrole. Quand on sait combien se sont enrichis en 1914 quelques industriels-banquiers sur le dos de million de morts grâce au déclenchement d'une guerre, comment ne pas y repenser?
En outre, n'y aurait-il pas des gens assez fous derrière ces mouvements, des gens qui comme Hitler rêvent de remodeler le monde selon leur vue, même au prix de déstabilisation de tas de pays?
Comment se fait-il que cela questionne une Zélie-nobody-mégablonde et pas les services américains et européens?*
On nous prépare quoi à la fin?
Je suis totalement d'accord avec la position de Gyrovague.
Depuis la chute de Saddam Hussein je reste très méfiante sur ce qu'on nous dit ou montre.
A l'époque, j'avais vu deux reportages passés inaperçus à des heures indues: le premier donnait la parole à des religieuses francophones qui décrivaient une vie sous Hussein tolérante à l'égard des autres religions mais malgré tout dans une société ayant parfois des manques (embargo) où ces soeurs se dévouaient dans une entente cordiale avec tous.
Le second était une interview d'une jeune fille qui décrivait que sous Saddam Hussein elle vivait non voilée (mais habillée bien couverte, très correctement) et allait au manège, au lycée, mais que depuis, elle vivait voilée et isolée de toute activité libre. Elle disait ne pas regretter sa vie, mais ce n'est pas ainsi que le spectateur le percevait.
Un remake de l'Iran des années 79-80.
A coté de tous ces peuples qui ont connu une relative liberté, aujourd'hui, quand on ouvre un livre ou qu'on regarde un reportage, la vie des iraniens et des irakiens apparait compliquée et insécure, intolérante et effrayante, avec deci-delà des mots de regrets sur la vie d'avant.
Au final on ne peut s'empêcher de voir deux choses:
-tous les printemps arabes finissent en printemps islamiste radical, dans tous les pays concernés.
-La liberté type démocratie occidentale est rejetée sous le motif de corruption éhontée (mais dûment créée et entretenue par des mécènes arabes et les états-unis...); les peuples ne veulent plus de ce modèle, et le rejet a lieu pour des motifs religieux principalement. A part que les peuples ne veulent pas de la tyrannie religieuse sur un modèle iranien. Donc l'agitation qui a marqué la chute de ces régimes est bel et bien affaire de manipulation insidieuse pas un geste populaire (ou du moins les uns surfent sur le sang des autres).
C'est pas anodin du tout une telle vague de prise de pouvoir politique islamique en quelques années; on ne peut s'empêcher de penser à un projet bien prévu, bien préparé, à l'oeuvre depuis des décennies, d'éducation religieuse tordue dans un but de récupération, piloté depuis un pays stabilisé dans son islamisme, comme l'Iran ou l'Arabie Saoudite. Qui tire les ficelles? Qui se réjouit de voir tous ces pays tomber dans des mains ultra-religieuses? Des politiques nets par devant, des responsables religieux, ou les deux?
Et ensuite, une fois que les pouvoirs politiques de tous les pays de Méditerranée du Sud seront dans des mains extrémistes, parce que c'est tout simplement le but clair et net, de restaurer un islam fort dans tous les pays possibles, à quoi joueront les rois du pétrole?
Et de plus, je ne crois pas du tout que les états-unis n'aient pas vu venir une telle vague. Ils surveillent les fous furieux iraniens et afghans depuis pas mal de temps, alors qu'on ne vienne pas me dire qu'ils ne savent pas lire entre les lignes de leurs discours. Discours qui appellent clairement à l'extrémisme.
A quoi jouent les américains? A déstabiliser même l'Europe pour continuer à assurer leur suprématie en espérant que des conflits éclatent, entrainant l'axe Russie puis Chine dans leur sillage, même au prix d'y sacrifier le reste du monde (européen, africain?) (bon, enfin, là c'est peut-être moi qui psychote).
Il y a inconstestablement une poignée de gens qui créent des conditions de tension dans le monde, en faisant pression sur les monnaies et l'approvisionnement en pétrole. Quand on sait combien se sont enrichis en 1914 quelques industriels-banquiers sur le dos de million de morts grâce au déclenchement d'une guerre, comment ne pas y repenser?
En outre, n'y aurait-il pas des gens assez fous derrière ces mouvements, des gens qui comme Hitler rêvent de remodeler le monde selon leur vue, même au prix de déstabilisation de tas de pays?
Comment se fait-il que cela questionne une Zélie-nobody-mégablonde et pas les services américains et européens?*
On nous prépare quoi à la fin?