par Peccator » dim. 26 janv. 2014, 15:35
Ce qui est obligatoire, c'est de donner une instruction à ses enfants. Pas de les envoyer dans une école.
Etre "scolarisé" à la maison, cela ne signifie pas embaucher un précepteur : dans la majorité des cas, ce sont les parents qui s'occupent de leurs enfants. Evidemment, cela suppose des choix de vie qu'il faut assumer. La plupart du temps, l'un des parents ne travaille pas.
Oui, l'école joue sur la socialisation. Mais il est faux de croire que c'est le seul moyen de socialiser les enfants : c'est oublier qu'il y a une vie ailleurs qu'à l'école. Quand mes belle-soeurs m'ont dit qu'elle n'inscriraient pas leurs enfants à l'école, ma première réaction a été sur la question de la socialisation. Aujourd'hui, je constate que leurs enfants sont tout à fait "socialisés", ils ont des copains et copines, ils se tiennent mieux en société que bien des enfants que leurs parents "abandonnent" à l'école... Je précise que mes belle-soeurs ne sont pas pratiquantes, elles ont fait ce choix pour des raisons pédagogiques et non pour des questions religieuses.
Question socialisation, l'école n'a pas non plus que des bons côtés. De nombreux enfants y subissent des brimades qui laissent dans l'âme des blessures profondes, blessures qui peuvent créer de vrais handicaps niveau vie sociale, justement. Les profs ne voient pas tout, et même ce sont parfois les profs qui les causent, ces blessures...
En instruisant les enfants à la maison, on peut beaucoup plus facilement s'adapter au rythme de l'apprentissage propre à chaque enfant.
Avec cette proposition de loi, je m'interroge sérieusement sur la possibilité de créer des micro-écoles, qui seraient des associations de parents se regroupant pour enseigner à leurs enfants en petits groupes. A 5 familles, il suffit que 5 parents travaillent à temps partiel avec 1 journée par semaine de libérée pour pouvoir instruire les enfants 5 jours par semaine. Et cela fait un groupe de 5 à 10 enfants seulement, donc une attention donnée à chacun nettement supérieure à ce que peut donner un professeur des écoles.
Pour ceux qui peinent à croire que l'école, ça puisse être autre chose que ce qu'on a connu sur les bancs de notre enfance, je recommande la lecture du roman autobiographique Totto-chan, la petite fille à la fenêtre, de Tetsuko Kuroyanagi. Ceux qui ont eu du mal à l'école rêveront puet-être d'avoir connu cette "école", et ceux qui s'en sont bien sortis se diront peut-être que ça aurait aussi pu être autrement...
Ce qui est obligatoire, c'est de donner une instruction à ses enfants. Pas de les envoyer dans une école.
Etre "scolarisé" à la maison, cela ne signifie pas embaucher un précepteur : dans la majorité des cas, ce sont les parents qui s'occupent de leurs enfants. Evidemment, cela suppose des choix de vie qu'il faut assumer. La plupart du temps, l'un des parents ne travaille pas.
Oui, l'école joue sur la socialisation. Mais il est faux de croire que c'est le seul moyen de socialiser les enfants : c'est oublier qu'il y a une vie ailleurs qu'à l'école. Quand mes belle-soeurs m'ont dit qu'elle n'inscriraient pas leurs enfants à l'école, ma première réaction a été sur la question de la socialisation. Aujourd'hui, je constate que leurs enfants sont tout à fait "socialisés", ils ont des copains et copines, ils se tiennent mieux en société que bien des enfants que leurs parents "abandonnent" à l'école... Je précise que mes belle-soeurs ne sont pas pratiquantes, elles ont fait ce choix pour des raisons pédagogiques et non pour des questions religieuses.
Question socialisation, l'école n'a pas non plus que des bons côtés. De nombreux enfants y subissent des brimades qui laissent dans l'âme des blessures profondes, blessures qui peuvent créer de vrais handicaps niveau vie sociale, justement. Les profs ne voient pas tout, et même ce sont parfois les profs qui les causent, ces blessures...
En instruisant les enfants à la maison, on peut beaucoup plus facilement s'adapter au rythme de l'apprentissage propre à chaque enfant.
Avec cette proposition de loi, je m'interroge sérieusement sur la possibilité de créer des micro-écoles, qui seraient des associations de parents se regroupant pour enseigner à leurs enfants en petits groupes. A 5 familles, il suffit que 5 parents travaillent à temps partiel avec 1 journée par semaine de libérée pour pouvoir instruire les enfants 5 jours par semaine. Et cela fait un groupe de 5 à 10 enfants seulement, donc une attention donnée à chacun nettement supérieure à ce que peut donner un professeur des écoles.
Pour ceux qui peinent à croire que l'école, ça puisse être autre chose que ce qu'on a connu sur les bancs de notre enfance, je recommande la lecture du roman autobiographique [i]Totto-chan, la petite fille à la fenêtre[/i], de Tetsuko Kuroyanagi. Ceux qui ont eu du mal à l'école rêveront puet-être d'avoir connu cette "école", et ceux qui s'en sont bien sortis se diront peut-être que ça aurait aussi pu être autrement...