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par Cinci » dim. 04 août 2019, 18:07
par ChristianK » ven. 02 août 2019, 20:45
par Cinci » mer. 31 juil. 2019, 5:11
ChristianK : Ca n'a pas de valeur intemporelle, et le texte lui-même l'admet. Tout catholique est donc libre de penser que dans 200 ans la peine de mort sera légitime en certains cas.
par Carhaix » mar. 30 juil. 2019, 22:52
ChristianK a écrit : ↑mar. 30 juil. 2019, 21:45 Cinci a écrit : ↑ven. 19 juil. 2019, 16:46Je crois, moi, que de poser le principe d'une inadmissiblité de la peine capitale et même en postulant cette réserve que cela ne vaudrait que pour aujourd'hui, c'est juste rendre illisible et incompréhensible pour tous le fait que l'Église aura pu pendant toute son histoire affirmer exactement le contraire. C'est nous couper du passé de l'Église. Ceci est peut-être exagéré car dans le passé l'Eglise considérait que cette peine était nécessaire circonstantiellement (au sens large). Donc en principe une coupure peut être légitime. Le problème c'est de savoir si elle l'est de facto, Dans toutes les circonstances actuelles (tous les pays) et toutes les périodes futures. Et cela n'est pas de foi, ni le pape ni l'Eglise ne peuvent le savoir, pcq c'est impossible à savoir. La nouvelle position doit donc se lire avec la clause ''la plupart du temps et des lieux dans les circonstances actuelles''. cela reste, au fond, un enseignement prudentiel et circonstantiel,et pas très bien formulé par Francois. Ca n'a pas de valeur intemporelle, et le texte lui-même l'admet. Tout catholique est donc libre de penser que dans 200 ans la peine de mort sera légitime en certains cas.
Cinci a écrit : ↑ven. 19 juil. 2019, 16:46Je crois, moi, que de poser le principe d'une inadmissiblité de la peine capitale et même en postulant cette réserve que cela ne vaudrait que pour aujourd'hui, c'est juste rendre illisible et incompréhensible pour tous le fait que l'Église aura pu pendant toute son histoire affirmer exactement le contraire. C'est nous couper du passé de l'Église.
par ChristianK » mar. 30 juil. 2019, 21:45
par Hantouane » sam. 27 juil. 2019, 22:22
James a écrit : ↑sam. 27 juil. 2019, 12:06 Etats-Unis : après 16 ans d'interruption, Donald Trump réactive la peine de mort au niveau fédéral https://www.lci.fr/international/etats- ... 28090.html
par James » sam. 27 juil. 2019, 12:06
par lemoni » mar. 23 juil. 2019, 16:16
par prodigal » lun. 22 juil. 2019, 9:35
par Cinci » sam. 20 juil. 2019, 14:46
Prodigal : Le principe de base de la démocratie est que les décisions collectives ne sont légitimes que si elles recueillent l'assentiment du grand nombre. Non pas du sage, ni d'un collège de savants, ni des grands, mais du grand nombre. C'est la base.
par prodigal » sam. 20 juil. 2019, 9:18
Cinci a écrit : ↑ven. 19 juil. 2019, 21:53 Personne qui détienne la vérité ? En êtes-vous si certain ? Il me semblerait, rapidement, que la démocratie ne saurait se passer quand même de quelques vérités reçues.
Cinci a écrit : ↑ven. 19 juil. 2019, 21:53Je persiste à penser que ce n'est pas le risque d'une erreur aussi dramatique soit-elle qui pourrait faire en sorte que des gens puissent décrocher en masse d'une certaine manière de châtier des coupables présumés. Non, mais ce serait plutôt la volonté de mettre les droits de la personne à l'abri d'un certain pouvoir régalien d'un État à pouvoir disposer de la vie de ses citoyens, pour une raison ou une autre et dont ce même État pourrait naturellement en être le juge.
Cinci a écrit : ↑ven. 19 juil. 2019, 21:53 Le refus d'employer un certain type de châtiment n'a rien à voir avec la démocratie en soi. Et j'ajouterais : ni non plus avec le christianisme. Le refus est plutôt d'ordre culturel.
par lemoni » ven. 19 juil. 2019, 23:26
PaxetBonum a écrit : ↑ven. 19 juil. 2019, 8:33 lemoni : Sinon j'attends toujours votre explication pour le "tu ne tueras point". Qui lui par contre est une injonction directe de Dieu. Cher Lemoni, Comme Cinci le rappelle vous avez déjà obtenu une réponse complète de Suliko. Je pourrais aussi citer ceci : «Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé; car Dieu a fait l'homme à son image.» (Genèse 9: 6) Cela appelle une justice qui évite l'escalade ou la dégénérescence des mœurs. Salomon l'exprime parfaitement dans une phrase que l'on devrait graver au fronton de tous les tribunaux : «Parce qu'une sentence contre les mauvaises actions ne s'exécute pas promptement, le coeur des fils de l'homme se remplit en eux du désir de faire le mal.» (Ecclésiaste 8:11)
lemoni : Sinon j'attends toujours votre explication pour le "tu ne tueras point". Qui lui par contre est une injonction directe de Dieu.
par James » ven. 19 juil. 2019, 22:10
Cinci a écrit : ↑ven. 19 juil. 2019, 21:53 Le refus est plutôt d'ordre culturel.
par Cinci » ven. 19 juil. 2019, 21:53
Prodigal : C'est pourtant essentiel. La démocratie telle qu'elle est pensée et vécue de nos jours implique qu'il n'y a personne qui détienne la vérité. La peine de mort est donc insupportable en démocratie, puisque elle exclut la possibilité de l'erreur.
par prodigal » ven. 19 juil. 2019, 19:28
Cinci a écrit : ↑ven. 19 juil. 2019, 16:46 Je peux comprendre une partie de la réflexion mais non pas la totalité. Par exemple, je ne vois pas la nécessité de lier l'abolition de la peine de mort avec l'organisation démocratique d'un régime politique. Qu'est-ce que cela ?
Cinci a écrit : ↑ven. 19 juil. 2019, 16:46 Il n'est pas non plus de nécessité à ce que l'Église dusse se ranger à l'avis de César.
Cinci a écrit : ↑ven. 19 juil. 2019, 16:46Moi je pense tout simplement que nos évêques *veulent* abonder dans le même sens que tant de nos "beaux esprits" sur cette question des peines et des châtiments. Parce que cette position abolitionniste leur semblerait probablement plus gentille, plus charitable. Ils sont convaincus en un mot par la propagande humaniste sans Dieu. Ils croient que cela devrait pouvoir s'arrimer sans mal avec une position chrétienne. A cela, je répondrais qu'ils ont parfaitement le droit de le penser en effet.
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