La théorie du gender au lycée

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Re: La théorie du gender au lycée

par Dauphine » jeu. 04 août 2011, 12:58

MB a écrit :Bonsoir

Je suis bien d'accord avec Iulita. La théorie du gender n'a rien de mauvais en elle-même si elle est utilisée avec discernement, c'est à dire au titre d'un outil scientifique comme un autre. Je dis bien "scientifique", et non "idéologique".
Je vous rejoins totalement MB,

mais pourquoi l'évolution des programmes éducatifs dans le sens d'une "remise en cause de la matrice hétérosexuelle de la société", devient-elle subitement au goût du jour ?
Ce qui est inquiétant, c'est justement de faire confiance à l'intégralité des membres de l'éducation nationale pour faire preuve de ce fameux "discernement". On devine déjà des dérives et des raccourcis fâcheux.

"Les promoteurs de la théorie du gender n’ont jamais caché vouloir faire de la subversion de l’éducation un axe essentiel de leur combat." L'article est bien écrit car il touche au fond du problème, à l'aspect subversif de cette mise à jour, dont le but et de provoquer le débat.

En transformant les Sciences de la Vie en études philosophiques et sociales, on ouvre malgré nous les jeunes à une forme de laïcité sexuelle et idéologique.

Re: La théorie du gender au lycée

par Kerniou » lun. 01 août 2011, 10:54

Apparemment les profs de l'enseignement public s'organisent contre l'enseignement de cette théorie.
Je viens, via une amie prof, de recevoir une pétition à signer où des profs de biologie et SVT, notamment, déclarent leur refus d'enseigner une théorie qui contredit la science.
Si la contestation vient de sources différentes, peut-être le gouvernement acceptera-t-il de revoir les choses. On ne sait jamais.

Re: La théorie du gender au lycée

par GuilhemMaurice » mar. 19 juil. 2011, 10:20

Bonjour, le site internet du journal La Croix propose plusieurs articles sur l'enseignement de la théorie du gender au lycée à partir de la rentrée prochaine. Voici ces articles:
« Théorie du genre » au lycée, la crainte de dérives

#L’introduction par l’éducation nationale d’un nouveau chapitre dans les manuels de biologie sur « l’influence de la société sur l’identité sexuelle » a provoqué un certain émoi dans l’enseignement catholique mais aussi auprès d’enseignants du public.
#Des théologiens et psychanalystes catholiques interrogés par « La Croix » expliquent en quoi une telle introduction peut donner lieu à des dérives idéologiques de la théorie du genre.

Dans quelle mesure cette théorie s’intègre-t-elle aux programmes ?
À la rentrée de septembre, une partie des lycéens devra étudier en cours de biologie l’influence de la société sur l’identité sexuelle. Pour la première fois, le ministère de l’éducation nationale a introduit un chapitre intitulé « Devenir homme et femme » dans le programme de sciences de la vie et de la terre des classes de première ES et L pour l’année 2011-2012.
Certains y voient une référence à la « théorie du genre », qui n’est pas désignée explicitement comme telle. Le manuel édité par Hachette y consacre par exemple une page entière, sous l’intitulé « Le genre, une construction sociale ».
Il est notamment précisé que « la société construit en nous, à notre naissance, une idée des caractéristiques de notre sexe », tandis qu’un texte des universités de Toulouse et de Lyon avance que si « la référence au sexe traduit une réalité universelle, la construction sociale du genre est variable dans le temps et l’espace ». En contrepoint, le manuel se réfère à un texte du site Internet de la Conférence des évêques de France sur la perception de l’homosexualité par l’Église.
Dans le manuel publié par Belin, les auteurs soulignent l’existence de « deux aspects complémentaires de la sexualité : l’identité sexuelle qui correspond au genre masculin ou féminin et relève de l’espace social, et l’orientation sexuelle qui relève de l’intimité de la personne ».
« Hommes et femmes peuvent aussi se distinguer par des caractéristiques comportementales. Notre société a aussi des codes dans ce domaine, et ils peuvent avoir une influence », peut-on aussi lire dans le livre publié par Hatier. « Ces manuels sont sans doute la réponse que l’éducation nationale a cru devoir donner à une inquiétude majeure : l’homophobie », suggère le dominicain Laurent Lemoine, spécialiste des questions d’éthique.

En quoi la polémique consiste-t-elle ?
Fin mai, bien avant que la polémique n’enfle dans les médias, la direction de l’enseignement catholique a adressé une lettre à tous les directeurs diocésains afin d’attirer leur attention sur « le discernement à apporter dans le choix des manuels pour cette discipline ».
Son secrétaire général adjoint, Claude Berruer, a dénoncé une théorie qui « se diffuse dans notre environnement » : « Il est assurément indispensable d’ouvrir un débat avec les lycées sur cette question. » Selon lui, le chapitre incriminé « fait explicitement référence à la théorie du genre, qui privilégie le “genre”, considéré comme une pure construction sociale, sur la différence sexuelle ».
De leur côté, les associations familiales catholiques (AFC), relayées par le Parti chrétien-démocrate (PCD) dirigé par Christine Boutin, se sont alarmées de « la nature des sujets abordés », en appelant à la « liberté de conscience à l’école ».
Par ailleurs, un collectif d’enseignants du public baptisé « L’école déboussolée » a adressé au ministre de l’éducation nationale, Luc Chatel, une pétition qui a recueilli 33 000 signatures. Ce manifeste exige entre autres que le chapitre « Devenir homme ou femme » ne soit pas au programme des épreuves du bac en 2012, les filières L et ES passant l’épreuve de SVT dès la classe de première.
Une dizaine de parlementaires ont également fait part au gouvernement de leurs inquiétudes au sujet de ces nouveaux programmes.

Ces critiques sont-elles fondées ?
Pour le théologien Xavier Lacroix (1), qui s’est livré à une étude minutieuse du manuel édité par Hachette, « le texte est foncièrement ambigu. D’un côté, ses affirmations prises à la lettre et une à une sont exactes ; de l’autre, ses silences et ses insistances orientent le texte dans une certaine direction. »
D’autant qu’à la lecture de ces manuels, édités par Bordas, Hatier et Hachette, le terme de « théorie » n’apparaît pas explicitement. « Il ne faut pas faire passer pour vérité scientifique ce qui relève avant tout d’un débat anthropologique, souligne le psychanalyste Jacques Arènes (2). Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces manuels manquent de précaution. »
Ainsi, pour Xavier Lacroix, « le minimum serait que le professeur de biologie s’entende avec le professeur de philosophie, de lettres, d’éducation civique pour que soient abordées ces graves questions. Il serait bon, aussi, que le professeur ait présent à l’esprit l’arrière-fond global de ce discours ».
S’il reconnaît une influence de la société sur l’identité sexuelle, Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban, qui avait publié une tribune sur le sujet, se dit « gêné » que cette théorie « laisse penser que l’on peut se choisir en dehors de l’identité sexuelle ».

Anthropologie chrétienne
Il est différent de distinguer identité et orientation sexuelles, et d’affirmer que l’on peut faire ce que l’on veut. « Ces discussions devraient nous aider davantage à préciser notre anthropologie chrétienne, fondée sur la personne humaine », conclut-il. « Il est un peu rapide de ramener l’identité sexuelle à une construction sociale, ajoute Jacques Arènes : se sentir homme ou femme est certes lié à la société, mais aussi à ce que nous vivons, personnellement, en famille. »
Comme le relève le P. Lemoine, il y a en effet plusieurs courants chez les théoriciens du genre. Ce dominicain estime que, sans nier les données naturelles, l’environnement social peut influer sur la construction de soi. « La nature humaine n’est pas une donnée à considérer de manière seulement figée et intangible. Elle s’articule avec la construction historique de soi », affirme-t-il, alors que certaines dérives du gender tendent à nier la composante biologique de l’identité sexuelle.
C’est sans doute à cause de cette surenchère que le Vatican affiche la plus grande prudence vis-à-vis de cette théorie. Le Lexique des termes ambigus et controversées sur la famille, la vie et les questions éthiques (3), publié en 2005 par le conseil pontifical pour la famille, consacre pas moins de trois articles au gender, considéré comme une « idéologie dangereuse ».

Quel sera le sort de ces manuels ?
Sollicités par La Croix , les éditeurs refusent de répondre. Auparavant, ils avaient formellement exclu toute réédition des manuels de biologie.
L’utilisation de ces manuels controversés dépendra donc désormais de chaque enseignant. Très hostile à cette théorie, Damien, professeur dans le privé, affiche toutefois un certain pragmatisme. « À la rentrée prochaine, si j’ai des premières, je serai très franc avec eux. Je leur dirai : “Je suis responsable de vous et de la note que vous aurez au bac. Vous devez maîtriser cette théorie et ce que l’on veut entendre de vous. Mais en off, on discutera.” »
Professeur de biologie dans le public, Dominique, la quarantaine, qui se définit comme une « catholique pratiquante », juge pour sa part la polémique « très excessive ». « Étant donné le peu de temps imparti au sujet, dans un programme déjà chargé, il est peu probable que j’utilise ces manuels, qui sont des ressources documentaires. C’est tellement plus riche de discuter avec les élèves de ce qu’ils savent ou croient savoir. »
L’enseignement catholique ne souhaite pas laisser les professeurs démunis face à la complexité de ce débat. En juin, à l’initiative de Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, s’est constitué un groupe de travail, réunissant des théologiens et des professeurs. Ils doivent mettre au point des fiches explicatives, destinées aux enseignants. Disponibles début 2012, elles comprendront des outils pour comprendre la théorie du genre, ainsi qu’une étude critique des manuels.
(1) De chair et de parole , Bayard, 2007.
(2) La problématique du « genre » , Documents Épiscopat, n° 12/2006.
(3) Pierre Téqui éditeur, 2005.
FRANCOIS-XAVIER MAIGRE et LOUP BESMOND DE SENNEVILLE
L’Américaine Judith Butler, chef de file de l’éducation « neutre »

#Les partisans de l’éducation « neutre » s’inspirent de la théorie de la philosophe américaine Judith Butler.
#Selon elle, le sexe est lié aux chromosomes et aux organes génitaux alors que le « genre », masculin ou féminin, serait une construction sociale.

À la naissance de Storm en janvier 2011, ses parents canadiens, Kathy Witterick et David Stocker, ont décidé de garder secret le sexe de leur troisième enfant. Son faire-part de naissance est donc « neutre ». « Nous avons décidé de ne pas partager le sexe de Storm pour l’instant – un hommage à la liberté et au choix, une reconnaissance de ce que le monde pourrait devenir au cours de sa vie », ont écrit les parents à leurs proches. Storm a deux grands frères, Kio, deux ans et Jazz, cinq ans.
Après une série d’articles parus dans la presse canadienne, Kathy Witterick a expliqué son désir d’éduquer ses enfants en dehors du moule strict « garçon-fille ». Son fils Jazz, par exemple, a toujours été attiré par les couleurs vives, comme le rose, est sensible aux tissus et voulait porter les cheveux longs.
« En grandissant, il a été confronté à la pression de ses pairs et des adultes pour qu’il ajuste son image et se comporte “comme un garçon”. Jazz est resté fidèle à son propre style », raconte la maman. Poussant plus loin les déclarations, elle a décidé que son cadet ne subirait pas l’influence de la société sur son développement personnel et sa relation au « genre ».

Distinguer « sexe » et « genre »
L’éducation neutre est une tendance encore peu développée outre-Atlantique. Ses partisans puisent dans la théorie de Judith Butler, une philosophe américaine qui a décortiqué les notions de sexe et de genre. Le sexe, homme ou femme, est lié aux chromosomes et aux organes génitaux alors que le « genre », masculin ou féminin, serait plus une construction sociale aux frontières plus floues.
Professeur à l’université de Berkeley, en Californie, Judith Butler est très influencée par les auteurs français comme Michel Foucault, Jacques Lacan, Jacques Derrida et Simone de Beauvoir. « La célèbre formule de celle-ci “On ne naît pas femme, on le devient” pourrait servir de fil rouge à l’ensemble de son œuvre. À condition de remplacer le mot “femme” par tous ceux que vous voulez. »
Critiquée en 2004 par le cardinal Joseph Ratzinger pour ses positions sur cette question, Judith Butler est aujourd’hui l’une des plus ferventes porte-parole du mouvement gay et lesbien. « (…) Une petite fille qui se précipite sur une poupée ou un garçon sur un ballon ne le font pas “naturellement”. Ils jouent un rôle social et obéissent à une logique qui “range” les individus à une “place” sexuelle prédéfinie. C’est ce que Judith Butler appelle la “performativité de genre”. Elle propose de se libérer progressivement de ces “assignations à résidence” sociale ou sexuelle », écrit le magazine Psychologies dans un portrait de la théoricienne.

« Ignorer le genre ne va pas le faire disparaître »
Un débat existe aux États-Unis sur la question du genre et la manière de l’aborder. Pour le psychologue et médecin Leonard Sax, la distinction « fille-garçon » reste importante. « Ignorer le genre ne va pas le faire disparaître. Au contraire, l’ignorer aura pour conséquence ironique d’exacerber les stéréotypes. »
Leonard Sax est l’un des fondateurs d’un autre mouvement, qui prône la réintroduction d’écoles non-mixtes dans le système scolaire public aux États-Unis. En 2010, on comptait 540 écoles publiques de filles ou de garçons aux États-Unis. Avoir des classes séparées permettrait un développement plus harmonieux des enfants, selon les défenseurs de ce mouvement.
Un courant battu en brèche par les propos de Lise Eliot, une neuroscientifique américaine : « Malgré tout ce que l’on peut lire dans les magazines, les neuroscientifiques n’ont pas une idée arrêtée de ce qui est mâle ou femelle dans le cerveau humain. Peu de structures diffèrent. »
Stéphanie Fontenoy, à Washington
Le « gender », une théorie sociologique apparue il y a quarante ans

Apparition dans les années 1970
Nées au début des années 1970, les gender studies sont apparues aux États-Unis pour faire contrepoids aux théories présentant comme naturelles des inégalités ou des différences purement sociales. Dans les années 1990, l’Américaine Judith Butler relate par exemple sa traque de la « présomption d’hétérosexualité » dans la littérature.Déplacement du sens du terme« L’usage commun dans la dernière moitié du XXe siècle a déplacé le sens du mot genre vers une identité sexuelle individuelle. Progressivement, (…) les activistes féministes clamèrent que la sexualité humaine ne se réduit pas au corps, et elles ont adopté le mot genre pour désigner l’aspect non corporel de la sexualité. (…) C’est ainsi que le mot genre est devenu un concept d’identité sexuelle imposé par la société et la culture », écrit Beatriz Vollmer de Coles, spécialiste des questions de genre, dans le Lexique publié en 2005 par le Conseil pontifical pour la famille.

Part grandissante à la construction culturelleEn résumé, il s’agit de distinguer les aspects sociaux de l’identité sexuelle : l’identité sexuelle ne coïncide pas forcément avec la différence biologique mâle-femelle. Les caractéristiques de genre comportent selon cette théorie une part de construction culturelle. Mais certains développements récents des théories du genre donnent une place de plus en plus importante à la construction culturelle de l’identité sexuelle. Cette théorie s’est développée dans la mouvance du féminisme et de la militance des groupes gay.

Diffusion en France
Très présente aux États-Unis, cette théorie commence à venir en France : l’ Institut des sciences politiques de Paris lancera par exemple à la rentrée prochaine une chaire spécifiquement dédiée aux « gender studies ». Un programme consacré aux inégalités de sexe et au genre sera enseigné dans chacune des disciplines de l’école : économie, droit, histoire, sociologie, science politique.Etude l’année prochaine à l’école des « stéréotypes »Cette année, le ministère de l’éducation nationale a inclus dans les programmes de sciences de la vie et de la terre des classes de première L et ES l’obligation d’étudier l’influence des « stéréotypes dans la société » sur l’identité sexuelle
L’objectif affiché est d’offrir une éducation sexuelle de qualité

Le ministère de l’éducation nationale tente d’éteindre la polémique sur le sujet.
Les manuels de sciences et vie de la terre (SVT) de première, Luc Chatel ne veut plus en entendre parler. « Nous voulons arrêter cette polémique, donc nous ne répondons plus sur ce sujet », affirme, gêné, le service de presse du ministère de l’éducation nationale.
Ce dernier a bien enregistré les réactions de l’enseignement catholique qui s’oppose à l’introduction de la théorie du genre dans les manuels scolaires. Il entend maintenant calmer le jeu.
« En classe de première, on aborde la définition homme/femme. Il s’agit principalement d’évoquer la dimension biologique de la détermination sexuelle dès la phase embryonnaire, expliquait au magazine Pèlerin , mi-juin, Jean-Michel Blanquer, directeur général de l’enseignement scolaire. En complément, le programme évoque la dimension sociologique de la différenciation sexuelle. »

Exhaustivité
Officiellement, il s’agit donc pour l’éducation nationale d’être exhaustif en parlant du fonctionnement physiologique de la sexualité (chromosomes X et Y, organes reproducteurs, hormones sexuelles) et de la question, sociale, de l’orientation sexuelle (existence de pratiques homosexuelles et hétérosexuelles chez les animaux et les hommes).
Plus globalement, l’objectif est de dispenser une éducation sexuelle et affective à des jeunes en construction. L’enseignement de SVT « sera l’occasion d’affirmer que si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée », indique le ministère dans le descriptif des programmes paru dans le Bulletin officiel spécial n° 9 du 30 septembre 2010.
Il précise encore que cette partie du programme « prépare à l’exercice des responsabilités individuelles, familiales et sociales et constitue un tremplin vers les métiers qui se rapportent à la santé ».

« Procès d’intention »
La polémique soulevée n’a pas lieu d’être, selon Valérie Sipahimalani, représentante du Syndicat national des enseignements de second degré (Snes-FSU) au Conseil supérieur de l’éducation (CSE), qui examine les programmes avant leur entrée en vigueur.
« C’est un procès d’intention qui est fait à l’inspection générale de l’éducation nationale, estime-t-elle. Les manuels introduisent la question de l’orientation sexuelle, en disant que la société nous reconnaît homme ou femme mais que chacun peut avoir des relations avec des personnes de même sexe ou de sexe opposé, affirme-t-elle. Mais ils n’abordent pas la théorie du genre au sens nord-américain. »
Elle rappelle que les multiples présentations des nouveaux programmes, une première fois au printemps 2010, puis peu après en commission spécialisée des lycées et pour finir devant le CSE en juillet 2010, n’ont à l’époque suscité aucune critique.
ESTELLE MAUSSION

Re: La théorie du gender au lycée

par stephlorant » mer. 29 juin 2011, 15:42

Celte a écrit :Tout le monde n'a pas besoin d'être "évangélisé". Laissons ce privilège aux meilleurs d'entre nous.
Ce que je dis est peut être "peu catholique" mais je ne crois pas que tout les hommes méritent la rédemption.
Notre vie sur terre est une épreuve de sélection.

Il faut que je réagisse aussi à ces propos. Ils n'ont rien de catholique, ils n'ont même rien de chrétien. Sinon le Christ se serait rangé d'emblée du côté des puissants, il aurait créé une église de "puristes", il ne serait pas mort en croix et le premier homme au paradis n'eût pas été un bandit de grand chemin !!!

Re: La théorie du gender au lycée

par GuilhemMaurice » mar. 28 juin 2011, 18:54

Je ne sais pas si on l'a déjà sorti ici mais cela me fait penser à cette video de Foresti:



On en rit mais l'on se dirige bien vers çà!

Re: La théorie du gender au lycée

par Alex2 » jeu. 16 juin 2011, 22:05

Celte a écrit :Tout le monde n'a pas besoin d'être "évangélisé". Laissons ce privilège aux meilleurs d'entre nous.

Ce que je dis est peut être "peu catholique" mais je ne crois pas que tout les hommes méritent la rédemption.
Notre vie sur terre est une épreuve de sélection.
Si on se contentait de proclamer la bonne nouvelle à ceux "suspéctés" d'être assez "forts" pour accépter le méssage et le changement de vie que celà demande, je serai toujours livré à mes pulsions, cherchant à combler ma solitude dans les bras de n'importe qui, je continuerai à mentir, à tricher pour arriver à mes fins, à dire du mal des autres sans cesse...

Heureusement que nous avons l'Eglise pour nous proclamer, toujours, la bonne nouvelle, pour nous dire que, non, tout n'est pas perdu, que le Christ est venu appeller chaque Homme, que TOUT LE MONDE est appellé à la sainteté.

C'est difficile? oui! Peut-on y parvenir par ses propres mérites? non! Mais le Christ est là, pour chacun de nous. Il est là pour nous fortifier par sa présence dans les sacrements. C'est par Lui, et grâce à Lui, que tout devient possible.

Qui sommes-nous pour séléctionner les gens qui "méritent" d'être évangélisés? Qui sommes nous pour juger les coeurs? Il me semble que ça ne fait pas parti de nos "attributions" en tant que chrétiens...

Je remercie chaque jour le Seigneur pour son Eglise, qui, malgré toutes les attaques contre elle, continue de proclamer la Vérité, pour le Salut des âmes... et à TOUT LE MONDE...

Re: La théorie du gender au lycée

par Antoine Marie » jeu. 16 juin 2011, 21:43

Re: La théorie du gender au lycée

par Estel » mer. 15 juin 2011, 13:25

MB a écrit :
Cgs a écrit : :arrow: Si les Ecritures sont falsifiées, il faudrait dire par qui, depuis quand, et comment. Or, cette idée ne se fonde sur aucun élément historique, exégétique et théologique sérieux.

En Christ,

Forcément, cher CGS ! Les falsificateurs ont tellement bien fait leur travail qu'il ne reste plus aucune preuve de leur fraude ! :cool:
Bien sur ! La meilleure preuve de l'existence d'un complot est qu'on n'en a aucune preuve .... :-D

Re: La théorie du gender au lycée

par Sam » mar. 14 juin 2011, 11:40

Bonjour à tous,

ce genre de "phénomènes modernes" démontrent parfaitement que sans Dieu le monde se perd.

À notre époque, une époque dominée par Mammon, les chrétiens ont plus que jamais le devoir de montrer qu'autre chose est possible. Comme le Saint Père le dit et le répète, nous devons aller à contre-courant et refuser la dictature du relativisme.

Et Malheur à ceux par qui le mal arrive.

Re: La théorie du gender au lycée

par Cgs » mar. 14 juin 2011, 11:24

MB a écrit :
Cgs a écrit :
:arrow: Si les Ecritures sont falsifiées, il faudrait dire par qui, depuis quand, et comment. Or, cette idée ne se fonde sur aucun élément historique, exégétique et théologique sérieux.

En Christ,
Forcément, cher CGS ! Les falsificateurs ont tellement bien fait leur travail qu'il ne reste plus aucune preuve de leur fraude ! :cool:
S'il avaient bien fait leur travail, on ne saurait pas que les Ecritures sont falsifiées, cqfd ;)

Re: La théorie du gender au lycée

par MB » mar. 14 juin 2011, 11:18

Cgs a écrit :
:arrow: Si les Ecritures sont falsifiées, il faudrait dire par qui, depuis quand, et comment. Or, cette idée ne se fonde sur aucun élément historique, exégétique et théologique sérieux.

En Christ,
Forcément, cher CGS ! Les falsificateurs ont tellement bien fait leur travail qu'il ne reste plus aucune preuve de leur fraude ! :cool:

Re: La théorie du gender au lycée

par Cgs » mar. 14 juin 2011, 8:52

Celte a écrit : Tout le monde n'a pas besoin d'être "évangélisé". Laissons ce privilège aux meilleurs d'entre nous.

Ce que je dis est peut être "peu catholique" mais je ne crois pas que tout les hommes méritent la rédemption.
Notre vie sur terre est une épreuve de sélection.
En effet, ce n'est même pas catholique du tout. C'est un penchant hérétique que l'Histoire de l'Eglise a bien connu : le catharisme. Il substitue la justice divine à la justice personnelle.

Par ailleurs, nous sommes bien appelés à évangéliser n'importe qui :

Dans Saint Matthieu, XXVIII, 19-20 :
Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde.
Si votre défense est la falsification des Ecritures, vous tombez dans l'incohérence et vous vous éloignez gravement du catholicisme :
:arrow: si les Ecritures sont falsifiées, l'Eglise, corps du Christ s'est trompée en compilant les différents livres de la Bible. SI l'Eglise s'est trompée, elle ne suit plus le Christ, et ce dernier passe pour un menteur quand il dit "Eh bien ! moi je te dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour lié, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié." (Saint Matthieu XVI,18-19). C'est très grave et incohérent.
:arrow: Si les Ecritures sont falsifiées, il faudrait dire par qui, depuis quand, et comment. Or, cette idée ne se fonde sur aucun élément historique, exégétique et théologique sérieux.

Par ailleurs, votre idée que chacun est libre des interprétations de l'Ecriture est vrai. Certes, mais pas sur les dogmes de foi. Sinon, rien n'est vrai si chacun peut interpréter à sa sauce. Quel est le moyen de savoir si on interprète correctement ? L'Eglise. Si l'on n'a pas l'Eglise, on a un rapport au texte biblique qui n'a aucun repère pour savoir si on se trompe ou pas.

En Christ,

Re: La théorie du gender au lycée

par MB » lun. 13 juin 2011, 0:56

Celte a écrit :Il ne faut pas s'inquiéter de ça.


Je crois en l'idée d'une sélection naturelle : les forts qui gardent la foi en Dieu et respectent ses lois survivront et les faibles qui gobent cette propagande en crèveront tôt ou tard.

Tout le monde n'a pas besoin d'être "évangélisé". Laissons ce privilège aux meilleurs d'entre nous.
On ne peut pas dire que vous brilliez par votre vertu d'humilité...

Re: La théorie du gender au lycée

par PriereUniverselle » dim. 12 juin 2011, 16:18

Celte a écrit :Il ne faut pas s'inquiéter de ça.

Les lois de Dieu seront toujours respectées par les hommes et les femmes sains d'esprit. Tout le monde n'ira pas s'essayer à l'homosexualité, au libertinage, à la sodomie ou je ne sais quoi d'autre.

De plus, ces théories sont déjà massivement véhiculées dans les écoles depuis longtemps. Je suis scolarisé au lycée et je peux vous dire que certains textes étudiés en français (des textes écrits par des femmes féministes) nous disent ouvertement que les hommes et les femmes sont "hormonalement" égaux et que c'est juste la société qui les façonnent.

Je crois en l'idée d'une sélection naturelle : les forts qui gardent la foi en Dieu et respectent ses lois survivront et les faibles qui gobent cette propagande en crèveront tôt ou tard.

Tout le monde n'a pas besoin d'être "évangélisé". Laissons ce privilège aux meilleurs d'entre nous.

Ce que je dis est peut être "peu catholique" mais je ne crois pas que tout les hommes méritent la rédemption.
Notre vie sur terre est une épreuve de sélection.

Est-ce que par hasard vous ne feriez pas une confusion entre la religion Celte et le Chritianisme ? Je vous laisse une porte de sortie, parce que je doute fortement pour le moment que vous ayez compris dans son intégralité ou tout au moins le principe flamboyant du Message du Christ. Sincèrement, revenez à la source du Message de Jésus auxquels les autres intervenants vous invitent. C'est en toute prière fraternelle que je vous le demande !

Re: La théorie du gender au lycée

par Un gentil athée » dim. 12 juin 2011, 12:07

Celte a écrit :Les écritures que je cite, je les cite parce qu'elles correspondent à ma foi, donc oui on peut dire qu'elles m'arrangent.
Mais c'est avant tout une histoire d'interprétation personnelle.

Chacun son chemin.
Pas très cohérent tout ça : comment pourrez-vous alors jeter la pierre à certaines autres personnes parce qu'elles effectuent un autre tri, une autre interprétation personnelle, correspondant à leur foi à eux, et les amenant à considérer que Dieu admet le libertinage, l'homosexualité et la sodomie ? Que répondez-vous à des chrétiens progressistes comme les associations Golias, David et Jonathan, etc. si tout n'est qu'une question de point de vue ?

Cordialement,

Mikaël

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