Bon, hé bien rassurez-vous, puisque apparemment les chrétiens ne sont pas dupes. Non seulement ils ne sont pas plus enclins à voter extrême-droite que les autres, mais en plus il s'avère que les catholiques pratiquants ont moins voté pour le FN que les autres aux dernières élections.
(J'ai lu ça dans un sondage, je tâcherai de vous le retrouver)
Cependant, si je peux vous conseiller juste une chose c'est de ne pas utiliser le terme "fascisme" à tout va, ça décrédibilise votre discours
Le fascisme est un courant politique bien précis qui n'a pas vraiment d'existence dans le spectre politique Français.
Après je ne ressens pas vraiment cette "récupération". Est-ce que vous faites référence à la campagne du FN ? Si oui, il me semble, dans la bouche de Marine Le Pen, avoir davantage entendu les mots "laïcité" et "républicain" que "Eglise" ou "chrétien". Après oui, elle a probablement dû évoquer les "racines chrétiennes", mais ça, ça ne mange pas de pain et sur un malentendu, ça pourrait marcher...
Mais là, on peut se rapprocher du thème de ce sujet. Parce que force est de constater que c'était le seul parti à offrir des commencements de mesures intéressants sur les points non-négociables (le déremboursement de l'avortement par exemple). Alors est-ce qu'il fallait voter pour elle pour autant ? Est-ce que là on pouvait appliquer le principe du moindre mal ?
Personnellement, je ne ressens pas une "extrême-droitisation" du catholicisme. Je pense que ce que vous ressentez est plutôt du à une pratique de certains médias qui ont tendance à frapper d'anathème toute manifestation de foi chrétienne un peu trop ostensible (il suffit de voir le traitement que reçoivent les marches pour la vie pour s'en rendre compte.)
Mais bon, j'arrête le hors-sujet.
Je ne mets pas en doute vos bons sentiments. Cependant, comme une grande partie de la population, je pense que vous avez développé des réflexes pavloviens face à certaines situations que vous allez considérer comme "le Mal". Je vous cite :
le racisme, l’intolérance, les guerres, la jalousie, la haine, l’égoïsme, l’éloignement de l’amour…
Ca fait un petit peu gloubi-boulga tout ça. Pour quelle raison ces choses sont mauvaises en soi ? Et d'ailleurs sont-elles toutes systématiquement mauvaises ?
Par exemple l'intolérance, en quoi est-ce systématiquement mauvais ? N'est-ce pas une preuve d'amour que de ne pas tolérer chez certaines personnes des comportements qui peuvent les mettre en danger, eux ou autrui ? N'est-ce pas plus facile des fois de détourner le regard sous couvert de tolérance que de faire preuve de fermeté ?
Alors oui, on commence par élaborer sa conception du mal à partir de règles et d'exemples qu'on nous fixe. Mais par la suite il faut apprendre progressivement à comprendre le véritable esprit des règles et ce qui se cache derrière tout ça.
Et comme l'a dit Pacem, pour nous, chrétiens, le mal c'est l'absence de Bien, c'est l'éloignement de Dieu. Il nous faut donc discerner dans chaque situation ce qui nous éloigne de Dieu et ce qui nous en rapproche.
Je ne dis pas ça pour vous en particulier, je ne pense pas que vous soyez naïf et qu'on ait besoin de vous ressortir le classique "les choses ne sont pas si simples", sinon vous ne seriez pas ici. Néanmoins après avoir discuté avec un certain nombre d'antifas, il ressort qu'il ont une définition très dogmatique et catégorique du bien et du mal et que quand on cherche à creuser un peu, ils ont bien du mal à nous dire sur quoi reposent leurs valeurs.
Loin de moi l'idée de vous faire une leçon. Le bien, le mal, c'est quelque chose qu'on expérimente chaque jour et comme la plupart des gens je suis toujours en recherche
Cordialement
Bon, hé bien rassurez-vous, puisque apparemment les chrétiens ne sont pas dupes. Non seulement ils ne sont pas plus enclins à voter extrême-droite que les autres, mais en plus il s'avère que les catholiques pratiquants ont moins voté pour le FN que les autres aux dernières élections.
(J'ai lu ça dans un sondage, je tâcherai de vous le retrouver)
Cependant, si je peux vous conseiller juste une chose c'est de ne pas utiliser le terme "fascisme" à tout va, ça décrédibilise votre discours ;) Le fascisme est un courant politique bien précis qui n'a pas vraiment d'existence dans le spectre politique Français.
Après je ne ressens pas vraiment cette "récupération". Est-ce que vous faites référence à la campagne du FN ? Si oui, il me semble, dans la bouche de Marine Le Pen, avoir davantage entendu les mots "laïcité" et "républicain" que "Eglise" ou "chrétien". Après oui, elle a probablement dû évoquer les "racines chrétiennes", mais ça, ça ne mange pas de pain et sur un malentendu, ça pourrait marcher...
Mais là, on peut se rapprocher du thème de ce sujet. Parce que force est de constater que c'était le seul parti à offrir des commencements de mesures intéressants sur les points non-négociables (le déremboursement de l'avortement par exemple). Alors est-ce qu'il fallait voter pour elle pour autant ? Est-ce que là on pouvait appliquer le principe du moindre mal ?
Personnellement, je ne ressens pas une "extrême-droitisation" du catholicisme. Je pense que ce que vous ressentez est plutôt du à une pratique de certains médias qui ont tendance à frapper d'anathème toute manifestation de foi chrétienne un peu trop ostensible (il suffit de voir le traitement que reçoivent les marches pour la vie pour s'en rendre compte.)
Mais bon, j'arrête le hors-sujet.
Je ne mets pas en doute vos bons sentiments. Cependant, comme une grande partie de la population, je pense que vous avez développé des réflexes pavloviens face à certaines situations que vous allez considérer comme "le Mal". Je vous cite :
[quote]le racisme, l’intolérance, les guerres, la jalousie, la haine, l’égoïsme, l’éloignement de l’amour…[/quote]
Ca fait un petit peu gloubi-boulga tout ça. Pour quelle raison ces choses sont mauvaises en soi ? Et d'ailleurs sont-elles toutes systématiquement mauvaises ?
Par exemple l'intolérance, en quoi est-ce systématiquement mauvais ? N'est-ce pas une preuve d'amour que de ne pas tolérer chez certaines personnes des comportements qui peuvent les mettre en danger, eux ou autrui ? N'est-ce pas plus facile des fois de détourner le regard sous couvert de tolérance que de faire preuve de fermeté ?
Alors oui, on commence par élaborer sa conception du mal à partir de règles et d'exemples qu'on nous fixe. Mais par la suite il faut apprendre progressivement à comprendre le véritable esprit des règles et ce qui se cache derrière tout ça.
Et comme l'a dit Pacem, pour nous, chrétiens, le mal c'est l'absence de Bien, c'est l'éloignement de Dieu. Il nous faut donc discerner dans chaque situation ce qui nous éloigne de Dieu et ce qui nous en rapproche.
Je ne dis pas ça pour vous en particulier, je ne pense pas que vous soyez naïf et qu'on ait besoin de vous ressortir le classique "les choses ne sont pas si simples", sinon vous ne seriez pas ici. Néanmoins après avoir discuté avec un certain nombre d'antifas, il ressort qu'il ont une définition très dogmatique et catégorique du bien et du mal et que quand on cherche à creuser un peu, ils ont bien du mal à nous dire sur quoi reposent leurs valeurs.
Loin de moi l'idée de vous faire une leçon. Le bien, le mal, c'est quelque chose qu'on expérimente chaque jour et comme la plupart des gens je suis toujours en recherche :oui:
Cordialement