par Kerniou » jeu. 01 août 2013, 11:07
En fait, la claque ou la fessée tombent à la place des mots qu'on ne trouve pas sur le moment, le plus souvent quand l'adulte est excédé.
Quand j'étais enfant et j'étais une enfant facile, j'avais tout à fait conscience que les gifles que ma mère me donnait la calmaient, elle. J'ai reçu les dernières, j'avais 17 ans, n'avais pas envie d'aller faire les courses, je lambinais... J'avais le visage tout rouge et j'ai du sortir dans cet état pour faire les courses; j'avais honte. Il faut dire à sa décharge, que ma mère a reçu, de son père, la dernière à 23 ans, en public, alors qu'elle était déjà fiancée !
Quant au martinet, n'en parlons pas, c'est pire que les claques; ça fait plus mal et les traces restent plus longtemps. Et puis quand il tape avec la main, l'adulte se fait mal alors qu'avec le martinet, il ne sent rien et doit aller le chercher. Ma famille n'était pas plus mauvaise qu'une autre, au contraire; mais, à cette époque, les claques étaient un mode d'éducation reconnu à la maison comme à l'école et même au travail ! Certains employeurs frappaient leurs ouvriers et/ou domestiques quand ils n'en étaient pas satisfaits.
La claque est humiliante comme certaines réflexions qui font encore plus mal qu'une claque.
A cette époque on confondait humilité et humiliation et on utilisait l'humiliation pour inculquer l'humilité. Idem pour l'obéissance et la soumission.
De nos jours, les claques et les fessées sont exceptionnelles.
Avec mes enfants, quelques tapes, sont parties sans que je contrôle vraiment et je n'en garde un goût amer; mais ce n'était et ce n'est pas pour moi un principe éducatif.
En fait, la claque ou la fessée tombent à la place des mots qu'on ne trouve pas sur le moment, le plus souvent quand l'adulte est excédé.
Quand j'étais enfant et j'étais une enfant facile, j'avais tout à fait conscience que les gifles que ma mère me donnait la calmaient, elle. J'ai reçu les dernières, j'avais 17 ans, n'avais pas envie d'aller faire les courses, je lambinais... J'avais le visage tout rouge et j'ai du sortir dans cet état pour faire les courses; j'avais honte. Il faut dire à sa décharge, que ma mère a reçu, de son père, la dernière à 23 ans, en public, alors qu'elle était déjà fiancée !
Quant au martinet, n'en parlons pas, c'est pire que les claques; ça fait plus mal et les traces restent plus longtemps. Et puis quand il tape avec la main, l'adulte se fait mal alors qu'avec le martinet, il ne sent rien et doit aller le chercher. Ma famille n'était pas plus mauvaise qu'une autre, au contraire; mais, à cette époque, les claques étaient un mode d'éducation reconnu à la maison comme à l'école et même au travail ! Certains employeurs frappaient leurs ouvriers et/ou domestiques quand ils n'en étaient pas satisfaits.
La claque est humiliante comme certaines réflexions qui font encore plus mal qu'une claque.
A cette époque on confondait humilité et humiliation et on utilisait l'humiliation pour inculquer l'humilité. Idem pour l'obéissance et la soumission.
De nos jours, les claques et les fessées sont exceptionnelles.
Avec mes enfants, quelques tapes, sont parties sans que je contrôle vraiment et je n'en garde un goût amer; mais ce n'était et ce n'est pas pour moi un principe éducatif.