par Johnny » lun. 26 janv. 2015, 10:05
Vindex a écrit :"Un libéral nommé Jésus".
La responsabilité individuelle est commune entre christianisme et libéralisme, mais grosso modo, la doctrine sociale de l'église est sociale-démocrate et décentralisatrice. Ce compromis mi-chèvre mi-chou n'est pas par essence antilibéral car on peut le résumer par la formule : "la liberté autant que possible, la régulation autant que nécessaire". La question est sur le réglage du curseur, car on sait que les excès de régulation créent des rentes (avantages spécifiques aux fonctionnaires...), qui sont anti-social par nature, puisque payées par les autres, y compris des plus pauvres .
Par contre, le bien commun est une notion dont se moquent les purs-libéraux sauf s'il devient un frein à l'hédonisme personnel : par exemple, s'il y a trop de pauvres, il y aura trop de délinquance, et donc cela nuira au business....
De toute façon, ce débat "sémantique" sur les étiquettes politiques qui visent à classer les idées dans des cases pré-définies est très français, et surtout un moyen de de tuer les débats concrets.
Si on devait classer Jésus, je le qualifierais de "pragmatique social"...
[quote="Vindex"]"Un libéral nommé Jésus".
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La responsabilité individuelle est commune entre christianisme et libéralisme, mais grosso modo, la doctrine sociale de l'église est sociale-démocrate et décentralisatrice. Ce compromis mi-chèvre mi-chou n'est pas par essence antilibéral car on peut le résumer par la formule : "la liberté autant que possible, la régulation autant que nécessaire". La question est sur le réglage du curseur, car on sait que les excès de régulation créent des rentes (avantages spécifiques aux fonctionnaires...), qui sont anti-social par nature, puisque payées par les autres, y compris des plus pauvres .
Par contre, le bien commun est une notion dont se moquent les purs-libéraux sauf s'il devient un frein à l'hédonisme personnel : par exemple, s'il y a trop de pauvres, il y aura trop de délinquance, et donc cela nuira au business....
De toute façon, ce débat "sémantique" sur les étiquettes politiques qui visent à classer les idées dans des cases pré-définies est très français, et surtout un moyen de de tuer les débats concrets.
Si on devait classer Jésus, je le qualifierais de "pragmatique social"...