Comme l’indique le titre, je vais procéder ici à la dissection de ce que l’on appelle communément le désir sexuel.
Une observation honnête des comportements sexuels humains révèle un certain nombre de bizarreries et notamment une banalisation progressive de pratiques autrefois réservées aux prostituées (fellation) et aux homosexuels (sodomie). Ces évolutions restent inexplicables tant que l’on n’a pas compris en quoi consiste réellement ce que l’on nomme désir sexuel. Le mécanisme qui les gouverne devient en revanche limpide, dès lors que l’on sait ce qui se cache derrière ce désir.
Si l’on veut savoir comment est conçu un labyrinthe très complexe, qui interroge-t-on en priorité ? L’homme qui n’a jamais mis les pieds dans ce labyrinthe et ne l’a vu que de l’extérieur ? L’homme qui est perdu en son sein mais n’en a pas conscience et ne cherche pas à en sortir ? Ou celui qui a été prisonnier du labyrinthe, a tout fait pour s’en échapper et après l’avoir exploré en long, en large et en travers a fini par entrevoir la lumière du jour au bout d’un couloir, qu’il achève à présent de remonter ?
J’ai été perdu dans le labyrinthe du désir hétérosexuel pendant longtemps, je n’ai pas compté mes efforts pour en trouver la sortie et par la grâce de Dieu, je commence à en voir le bout.
Voici ce que j’ai compris.
I. Le désir d'approbation
Ce que l’on nomme le désir sexuel est en fait, pour une bonne part, un désir d’approbation. Dans la mesure où les femmes ne laissent pas n’importe qui accéder à leur corps, l’accès au corps féminin est conçu comme un privilège. Les hommes pensent qu’une femme n’accorde ses faveurs sexuelles qu’à ceux qui en sont dignes. Par conséquent, les hommes conçoivent une relation physique avec une femme comme une preuve de leur valeur, comme une marque d’approbation et c’est pour cela qu’ils la convoitent.
Pour comprendre l’évolution du désir et des comportements sexuels, il faut réaliser que ce qui a valeur d’approbation dans un certain contexte ne l’a pas nécessairement dans un autre.
Au début du XXe siècle, en temps normal, les mollets d’une femme étaient cachés sous sa robe. Un jeune homme à qui une jeune femme laissait entrevoir son mollet, pouvait, à juste titre, se considérer comme privilégié. Il en retirait la jouissance d’avoir été digne d’une faveur qu’il croyait réservée aux plus valeureux. Il pouvait rentrer chez lui, pleinement satisfait. Dans le contexte du début du XXe siècle, l’exhibition d’un mollet féminin constituait une marque d’approbation. C’est cette qualité qui en faisait un objet de désir, susceptible de mettre un homme dans un état de grande excitation.
Par la suite les robes se sont raccourcies et de fil en aiguille toutes les femmes se sont retrouvées en bikini. Cette évolution a fait perdre au mollet son pouvoir. Devenu visible de tous, il n’y avait plus aucun privilège à en voir un. Une femme ne pouvait plus donner à un homme le sentiment d’avoir de la valeur simplement en lui dévoilant son mollet. Dans les années soixante-dix, si l’idée d’observer un mollet féminin ne déchaînait plus les passions masculines, le coït vaginal, lui, avait encore le pouvoir de faire brûler les hommes de désir. Si ces derniers voulaient pénétrer les femmes, ce n’était pas pour procréer mais parce que les femmes ne se laissaient pas pénétrer par n’importe qui. Ainsi, obtenir d’une femme qu’elle offre son sexe comblait la vanité et satisfaisait l’orgueil de l’homme.
Néanmoins, avec la généralisation du sexe récréatif, la sexualité classique perdit assez rapidement son attrait. Elle devint vite banale. Les hommes se retrouvèrent face à des femmes qui avaient enchaîné les relations et qui avaient écarté les cuisses devant chacun de leurs partenaires successifs. En d’autres termes, il était courant et banal pour ces femmes d’ouvrir les portes de leur vagin. C’était pour elles bien plus banal que ne l’était, pour la femme du XIXe siècle, l’exhibition de son mollet. Par conséquent, le désir masculin se mit à changer d’objet et à se focaliser de plus en plus sur la fellation. Parce qu’encore marginale cette pratique était conçue comme une marque d’approbation. Celui à qui on l’accordait se disait : « Je dois avoir bien de la valeur pour que l’on m’offre l’exclusivité de cette petite gâterie. » La jouissance qu’il en retirait venait essentiellement de là, elle était avant tout psychologique.
Aujourd’hui, le temps où les suceuses de verges étaient cantonnées aux bordels semble bien loin. la fellation fait désormais partie du répertoire sexuel de base de la plupart des femmes. Elle est devenue parfaitement banale, si bien qu’une fois de plus, le désir d’approbation masculin doit se détacher de ce qui fut son objet principal pendant un temps et se reporter sur un nouvel objet. Désormais, une jeune femme de vingt-cinq ans a eu une dizaine de partenaires (parfois moins, mais parfois beaucoup plus), avec qui elle n’a jamais été avare en fellations. Les hommes désirent avant tout sentir que les femmes leur trouvent de la valeur, ils désirent obtenir ce qu’ils considèrent comme des preuves de leur valeur, sous la forme de faveurs et de privilèges. Après l’exhibition du mollet et le coït vaginal, c’est au tour de la fellation de perdre son statut de privilège et d’être ravalée au rang de pratique ordinaire, à laquelle tout le monde à droit. Or les hommes ne veulent pas se contenter du lot de consolation qui est offert à tous les participants. Ils veulent la médaille, la coupe. Aujourd’hui, de plus en plus, ils la cherchent du côté de l’anus de leur partenaire, pour la simple et bonne raison que cette dernière rechigne encore un peu à les laisser entrer. Ça ne durera pas longtemps. La sodomie deviendra banale comme tout le reste et le désir d’approbation se fixera, une fois de plus, sur un nouvel objet, toujours plus sale, toujours plus dégradant, jusqu’à ce que l’on enraye cette mécanique infernale.
Si aujourd’hui, la pornographie met l’accent comme jamais auparavant sur les pratiques anales, c’est qu’en 2015, elles sont au cœur du désir masculin (au moins chez les hommes relativement jeunes). Elles ont détrôné les pratiques buccales, qui elles-mêmes avaient supplanté le sexe vaginal. On prend la mesure de la dégénérescence qu’a connue le désir en un siècle, en songeant qu’en 1901, un homme était comblé par l’exhibition fugace d’un mollet féminin.
II. Le désir d'élection
Le désir sexuel ne se résume pas à un désir d’approbation, il est également basé sur un désir d’élection. Le désir d’élection est au désir d’approbation ce qu’un concours est à un examen. Dans le désir d’approbation, l’homme souhaite que la femme lui remette une médaille parce qu’il estime que cette médaille a en elle-même de la valeur. Dans le désir d’élection, c’est également une médaille qu’il convoite, mais cette fois-ci, il la désire comme preuve de sa supériorité sur ses rivaux (les autres hommes).
Lorsqu’une femme choisit un partenaire sexuel, elle choisit un homme parmi d’autres. Cet homme est en quelque sorte élu par cette femme et il en retire un sentiment de supériorité sur ceux qui n’ont pas été choisis. C’est ce statut d’élu que désirent les hommes lorsqu’ils désirent sexuellement une femme.
Cet aspect du désir sexuel que je nomme désir d’élection a le même effet sur l’évolution des mœurs que le désir d’approbation.
Afin de se sentir supérieur, un homme désire que les femmes lui offrent d’avantage qu’à ses rivaux. Si les rivaux ont vu le mollet, l’homme veut voir la cuisse. Il pense que s’il reçoit plus, c’est que la femme juge qu’il a plus de valeur et il se fie à ce jugement. La vanité orgueilleuse des hommes conduit donc à une surenchère. Aujourd’hui, alors que les autres ont eu droit à la fellation, l’homme ne veut plus s’en contenter, il veut d’avantage pour sentir que la femme le considère comme supérieur.
C’est parce que le désir sexuel est en réalité un désir d’approbation et un désir d’élection que les pratiques sexuelles passent de mode les unes après les autres et laissent la place à d’autres pratiques non encore explorées. Ce mécanisme joue un rôle fondamental dans le processus de perversion de la sexualité humaine.
III. La femme devenue idole, une conséquence de l’apostasie
Il faut réaliser que si les hommes désirent recevoir l’approbation des femmes et s’ils aspirent à être élus par les femmes, c’est parce qu’ils accordent de l’importance à leur jugement. Le fait que les hommes soient habités d’un fort désir d’approbation et d’élection, prouve qu’ils font confiance aux femmes pour ce qui est de juger leur valeur. S’ils ne se souciaient pas de l’opinion des femmes, ils n’auraient que faire de recevoir leur approbation. S’ils n’estimaient pas que l’avis des femmes a de la valeur, être ou ne pas être élu par ces dernières n’aurait aucune espèce d’importance à leurs yeux. Les hommes sont soumis au désir d’approbation et au désir d’élection, parce qu’ils sont soumis au jugement des femmes.
C’est là une conséquence de l’apostasie. Lorsqu’un homme a la Foi, il est soumis à Dieu et non aux femmes. Il se soucie peu de l’opinion qu’elles ont de lui et ne se préoccupe guère de leur avis. C’est parce qu’il prend le jugement divin au sérieux, qu’il se rend compte que le jugement féminin est insignifiant.
Mais aujourd’hui les hommes n’ont pas la Foi. Ils ne connaissent pas Dieu. Ils ont voulu échapper à son jugement et les voilà esclaves du jugement des femmes. Qu’ils sachent bien qu’ils subiront de surcroît le jugement divin.
Si les hommes en sont réduits à être esclaves de l’opinion des femmes c’est parce qu’ils s’en sont fait des idoles. Vous en doutez ? Alors comment expliquez-vous que partout, dans nos rues, dans nos gares, dans nos centres commerciaux, s’étalent des
représentations de divinités féminines ? Car c’est bien
de cela dont il s’agit. Que l’on ne me dise pas que ce sont des êtres humains qui nous sont donnés à vénérer sur
ces affiches collées à tous les coins de rues. Si les gens les considéraient comme de simples femmes, sujettes aux flatulences et au besoin de déféquer quotidiennement, ils ne seraient pas si prompts à leur faire des offrandes monétaires dans les temples de la consommation.
Ce sont bien des idoles qui sont offertes au regard des passants, tous les cinquante mètres, dans nos rues. Il faut d’ailleurs croire qu’elles font l’objet d’un culte intense, puisque leurs représentations sont bien plus nombreuses que n’ont jamais été les calvaires ou les statuettes de la Vierge au bord de nos routes.
Les hommes ont voulu se libérer du jugement de Dieu. De façon mécanique cela les a conduit à devenir esclaves du jugement des femmes. Ils consacrent donc une bonne part de leur temps et de leur énergie à courir après l’approbation féminine. Ils vénéraient hier leurs mollets, ils vénèrent aujourd’hui leurs anus, sans aucunement réaliser qu’ils sombrent chaque jour un peu plus dans le culte du néant.
Comme l’indique le titre, je vais procéder ici à la dissection de ce que l’on appelle communément le désir sexuel.
Une observation honnête des comportements sexuels humains révèle un certain nombre de bizarreries et notamment une banalisation progressive de pratiques autrefois réservées aux prostituées (fellation) et aux homosexuels (sodomie). Ces évolutions restent inexplicables tant que l’on n’a pas compris en quoi consiste réellement ce que l’on nomme désir sexuel. Le mécanisme qui les gouverne devient en revanche limpide, dès lors que l’on sait ce qui se cache derrière ce désir.
Si l’on veut savoir comment est conçu un labyrinthe très complexe, qui interroge-t-on en priorité ? L’homme qui n’a jamais mis les pieds dans ce labyrinthe et ne l’a vu que de l’extérieur ? L’homme qui est perdu en son sein mais n’en a pas conscience et ne cherche pas à en sortir ? Ou celui qui a été prisonnier du labyrinthe, a tout fait pour s’en échapper et après l’avoir exploré en long, en large et en travers a fini par entrevoir la lumière du jour au bout d’un couloir, qu’il achève à présent de remonter ?
J’ai été perdu dans le labyrinthe du désir hétérosexuel pendant longtemps, je n’ai pas compté mes efforts pour en trouver la sortie et par la grâce de Dieu, je commence à en voir le bout.
Voici ce que j’ai compris.
[b]I. Le désir d'approbation[/b]
Ce que l’on nomme le désir sexuel est en fait, pour une bonne part, un désir d’approbation. Dans la mesure où les femmes ne laissent pas n’importe qui accéder à leur corps, l’accès au corps féminin est conçu comme un privilège. Les hommes pensent qu’une femme n’accorde ses faveurs sexuelles qu’à ceux qui en sont dignes. Par conséquent, les hommes conçoivent une relation physique avec une femme comme une preuve de leur valeur, comme une marque d’approbation et c’est pour cela qu’ils la convoitent.
Pour comprendre l’évolution du désir et des comportements sexuels, il faut réaliser que ce qui a valeur d’approbation dans un certain contexte ne l’a pas nécessairement dans un autre.
Au début du XXe siècle, en temps normal, les mollets d’une femme étaient cachés sous sa robe. Un jeune homme à qui une jeune femme laissait entrevoir son mollet, pouvait, à juste titre, se considérer comme privilégié. Il en retirait la jouissance d’avoir été digne d’une faveur qu’il croyait réservée aux plus valeureux. Il pouvait rentrer chez lui, pleinement satisfait. Dans le contexte du début du XXe siècle, l’exhibition d’un mollet féminin constituait une marque d’approbation. C’est cette qualité qui en faisait un objet de désir, susceptible de mettre un homme dans un état de grande excitation.
Par la suite les robes se sont raccourcies et de fil en aiguille toutes les femmes se sont retrouvées en bikini. Cette évolution a fait perdre au mollet son pouvoir. Devenu visible de tous, il n’y avait plus aucun privilège à en voir un. Une femme ne pouvait plus donner à un homme le sentiment d’avoir de la valeur simplement en lui dévoilant son mollet. Dans les années soixante-dix, si l’idée d’observer un mollet féminin ne déchaînait plus les passions masculines, le coït vaginal, lui, avait encore le pouvoir de faire brûler les hommes de désir. Si ces derniers voulaient pénétrer les femmes, ce n’était pas pour procréer mais parce que les femmes ne se laissaient pas pénétrer par n’importe qui. Ainsi, obtenir d’une femme qu’elle offre son sexe comblait la vanité et satisfaisait l’orgueil de l’homme.
Néanmoins, avec la généralisation du sexe récréatif, la sexualité classique perdit assez rapidement son attrait. Elle devint vite banale. Les hommes se retrouvèrent face à des femmes qui avaient enchaîné les relations et qui avaient écarté les cuisses devant chacun de leurs partenaires successifs. En d’autres termes, il était courant et banal pour ces femmes d’ouvrir les portes de leur vagin. C’était pour elles bien plus banal que ne l’était, pour la femme du XIXe siècle, l’exhibition de son mollet. Par conséquent, le désir masculin se mit à changer d’objet et à se focaliser de plus en plus sur la fellation. Parce qu’encore marginale cette pratique était conçue comme une marque d’approbation. Celui à qui on l’accordait se disait : « Je dois avoir bien de la valeur pour que l’on m’offre l’exclusivité de cette petite gâterie. » La jouissance qu’il en retirait venait essentiellement de là, elle était avant tout psychologique.
Aujourd’hui, le temps où les suceuses de verges étaient cantonnées aux bordels semble bien loin. la fellation fait désormais partie du répertoire sexuel de base de la plupart des femmes. Elle est devenue parfaitement banale, si bien qu’une fois de plus, le désir d’approbation masculin doit se détacher de ce qui fut son objet principal pendant un temps et se reporter sur un nouvel objet. Désormais, une jeune femme de vingt-cinq ans a eu une dizaine de partenaires (parfois moins, mais parfois beaucoup plus), avec qui elle n’a jamais été avare en fellations. Les hommes désirent avant tout sentir que les femmes leur trouvent de la valeur, ils désirent obtenir ce qu’ils considèrent comme des preuves de leur valeur, sous la forme de faveurs et de privilèges. Après l’exhibition du mollet et le coït vaginal, c’est au tour de la fellation de perdre son statut de privilège et d’être ravalée au rang de pratique ordinaire, à laquelle tout le monde à droit. Or les hommes ne veulent pas se contenter du lot de consolation qui est offert à tous les participants. Ils veulent la médaille, la coupe. Aujourd’hui, de plus en plus, ils la cherchent du côté de l’anus de leur partenaire, pour la simple et bonne raison que cette dernière rechigne encore un peu à les laisser entrer. Ça ne durera pas longtemps. La sodomie deviendra banale comme tout le reste et le désir d’approbation se fixera, une fois de plus, sur un nouvel objet, toujours plus sale, toujours plus dégradant, jusqu’à ce que l’on enraye cette mécanique infernale.
Si aujourd’hui, la pornographie met l’accent comme jamais auparavant sur les pratiques anales, c’est qu’en 2015, elles sont au cœur du désir masculin (au moins chez les hommes relativement jeunes). Elles ont détrôné les pratiques buccales, qui elles-mêmes avaient supplanté le sexe vaginal. On prend la mesure de la dégénérescence qu’a connue le désir en un siècle, en songeant qu’en 1901, un homme était comblé par l’exhibition fugace d’un mollet féminin.
[b]II. Le désir d'élection[/b]
Le désir sexuel ne se résume pas à un désir d’approbation, il est également basé sur un désir d’élection. Le désir d’élection est au désir d’approbation ce qu’un concours est à un examen. Dans le désir d’approbation, l’homme souhaite que la femme lui remette une médaille parce qu’il estime que cette médaille a en elle-même de la valeur. Dans le désir d’élection, c’est également une médaille qu’il convoite, mais cette fois-ci, il la désire comme preuve de sa supériorité sur ses rivaux (les autres hommes).
Lorsqu’une femme choisit un partenaire sexuel, elle choisit un homme parmi d’autres. Cet homme est en quelque sorte élu par cette femme et il en retire un sentiment de supériorité sur ceux qui n’ont pas été choisis. C’est ce statut d’élu que désirent les hommes lorsqu’ils désirent sexuellement une femme.
Cet aspect du désir sexuel que je nomme désir d’élection a le même effet sur l’évolution des mœurs que le désir d’approbation.
Afin de se sentir supérieur, un homme désire que les femmes lui offrent d’avantage qu’à ses rivaux. Si les rivaux ont vu le mollet, l’homme veut voir la cuisse. Il pense que s’il reçoit plus, c’est que la femme juge qu’il a plus de valeur et il se fie à ce jugement. La vanité orgueilleuse des hommes conduit donc à une surenchère. Aujourd’hui, alors que les autres ont eu droit à la fellation, l’homme ne veut plus s’en contenter, il veut d’avantage pour sentir que la femme le considère comme supérieur.
C’est parce que le désir sexuel est en réalité un désir d’approbation et un désir d’élection que les pratiques sexuelles passent de mode les unes après les autres et laissent la place à d’autres pratiques non encore explorées. Ce mécanisme joue un rôle fondamental dans le processus de perversion de la sexualité humaine.
[b]III. La femme devenue idole, une conséquence de l’apostasie[/b]
Il faut réaliser que si les hommes désirent recevoir l’approbation des femmes et s’ils aspirent à être élus par les femmes, c’est parce qu’ils accordent de l’importance à leur jugement. Le fait que les hommes soient habités d’un fort désir d’approbation et d’élection, prouve qu’ils font confiance aux femmes pour ce qui est de juger leur valeur. S’ils ne se souciaient pas de l’opinion des femmes, ils n’auraient que faire de recevoir leur approbation. S’ils n’estimaient pas que l’avis des femmes a de la valeur, être ou ne pas être élu par ces dernières n’aurait aucune espèce d’importance à leurs yeux. Les hommes sont soumis au désir d’approbation et au désir d’élection, parce qu’ils sont soumis au jugement des femmes.
C’est là une conséquence de l’apostasie. Lorsqu’un homme a la Foi, il est soumis à Dieu et non aux femmes. Il se soucie peu de l’opinion qu’elles ont de lui et ne se préoccupe guère de leur avis. C’est parce qu’il prend le jugement divin au sérieux, qu’il se rend compte que le jugement féminin est insignifiant.
Mais aujourd’hui les hommes n’ont pas la Foi. Ils ne connaissent pas Dieu. Ils ont voulu échapper à son jugement et les voilà esclaves du jugement des femmes. Qu’ils sachent bien qu’ils subiront de surcroît le jugement divin.
Si les hommes en sont réduits à être esclaves de l’opinion des femmes c’est parce qu’ils s’en sont fait des idoles. Vous en doutez ? Alors comment expliquez-vous que partout, dans nos rues, dans nos gares, dans nos centres commerciaux, s’étalent des [url=https://photosentoutgenres.files.wordpress.com/2015/06/adv_6236.jpg]représentations de divinités féminines[/url] ? Car c’est bien [url=https://photosentoutgenres.files.wordpress.com/2015/06/j-adore-l-or-dior-2014-1139.jpg]de cela dont il s’agit[/url]. Que l’on ne me dise pas que ce sont des êtres humains qui nous sont donnés à vénérer sur [url=https://photosentoutgenres.files.wordpress.com/2015/06/calzedonia_ad_campaign_advertising_spring_summer_2012_02.jpg]ces affiches collées à tous les coins de rues[/url]. Si les gens les considéraient comme de simples femmes, sujettes aux flatulences et au besoin de déféquer quotidiennement, ils ne seraient pas si prompts à leur faire des offrandes monétaires dans les temples de la consommation. [url=https://photosentoutgenres.files.wordpress.com/2015/06/tumblr_ms539tibtg1sfs090o1_1280.jpg]Ce sont bien des idoles[/url] qui sont offertes au regard des passants, tous les cinquante mètres, dans nos rues. Il faut d’ailleurs croire qu’elles font l’objet d’un culte intense, puisque leurs représentations sont bien plus nombreuses que n’ont jamais été les calvaires ou les statuettes de la Vierge au bord de nos routes.
Les hommes ont voulu se libérer du jugement de Dieu. De façon mécanique cela les a conduit à devenir esclaves du jugement des femmes. Ils consacrent donc une bonne part de leur temps et de leur énergie à courir après l’approbation féminine. Ils vénéraient hier leurs mollets, ils vénèrent aujourd’hui leurs anus, sans aucunement réaliser qu’ils sombrent chaque jour un peu plus dans le culte du néant.