par Ombiace » jeu. 18 juil. 2019, 19:51
Kerygme a écrit : ↑jeu. 18 juil. 2019, 8:53
Mais à titre personnel pour avoir des colliers de nouilles puis de perles quand j'étais petit, je trouvais également blessant que ma mère ne les mette pas de temps à autres.
Vous êtes donc comme le plus grand nombre devenu très tôt ce qu'on appelle un adulte, je suppose. Je crois que l'on dilapide quelque chose de précieux, la sensibilité. A adorer or ou argent, on finit par mépriser l'essentiel, l' authentique; c' est probablement un même mécanisme qui rend avare ou hautain..
La parabole des invités à la noce parle d' un festin auxquels les invités se dérobent, pour aller à son champ ou à son commerce. Quel est donc la raison pour laquelle ces invités semblent
préférer leurs efforts -pour gagner plus, probablement-,
plutôt que d'
accepter une invitation -
une détente- qui ne coûte rien, qui est gratuite? Sans doute se réjouir à ces noces leur coûte-t-il pourtant davantage, mais quoi?
Y a-t-il gratification des invités, comme ils peuvent espérer en tirer de leur activités au champ ou au commerce, ou ceux-ci devront-il au contraire produire des sentiments authentiques de joie par procuration, des
félicitations bienveillantes, en gratifiant les époux?
J'ignore comment vous avez géré votre peine, enfant. Il me semble en tout cas que la personne qui se fait une raison en pareil cas se fait un tort difficile à ne pas propager, ni répercuter, et je serais hésitant à faire de cette personne un modèle de maturité, comme il est fréquent de voir. Toujours le doute, en tout cas, de perdre en joie de vivre ce que l'on amasse en efficacité (Je m' aperçois que je plagie un peu une chanson connue : "j' ai perdu le sens de l'humour depuis que j' ai le sens des affaires")
[quote=Kerygme post_id=404192 time=1563432782 user_id=17273]
Mais à titre personnel pour avoir des colliers de nouilles puis de perles quand j'étais petit, je trouvais également blessant que ma mère ne les mette pas de temps à autres.
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Vous êtes donc comme le plus grand nombre devenu très tôt ce qu'on appelle un adulte, je suppose. Je crois que l'on dilapide quelque chose de précieux, la sensibilité. A adorer or ou argent, on finit par mépriser l'essentiel, l' authentique; c' est probablement un même mécanisme qui rend avare ou hautain..
La parabole des invités à la noce parle d' un festin auxquels les invités se dérobent, pour aller à son champ ou à son commerce. Quel est donc la raison pour laquelle ces invités semblent [b]préférer leurs efforts[/b] -pour gagner plus, probablement-,[b] plutôt que[/b] d' [b]accepter[/b] une invitation -[b]une détente[/b]- qui ne coûte rien, qui est gratuite? Sans doute se réjouir à ces noces leur coûte-t-il pourtant davantage, mais quoi?
Y a-t-il gratification des invités, comme ils peuvent espérer en tirer de leur activités au champ ou au commerce, ou ceux-ci devront-il au contraire produire des sentiments authentiques de joie par procuration, des [b]félicit[/b]ations bienveillantes, en gratifiant les époux?
J'ignore comment vous avez géré votre peine, enfant. Il me semble en tout cas que la personne qui se fait une raison en pareil cas se fait un tort difficile à ne pas propager, ni répercuter, et je serais hésitant à faire de cette personne un modèle de maturité, comme il est fréquent de voir. Toujours le doute, en tout cas, de perdre en joie de vivre ce que l'on amasse en efficacité (Je m' aperçois que je plagie un peu une chanson connue : "j' ai perdu le sens de l'humour depuis que j' ai le sens des affaires")