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par jean_droit » mer. 21 mai 2008, 6:29
par Christophe » mer. 12 mars 2008, 22:54
La décision de la Cour de cassation donnant un état civil aux enfants sans vie a plongé les avorteurs dans l'effroi : il se pourrait que l'avortement soit menacé ! Rendez-vous compte, tel mouvement féministe observe même que la Cour "semble indiquer que la vie commence à la conception de l'embryon". Mais où va-t-on, je vous le demande ? Si vous voulez en profiter pour remettre un peu d'ordre dans le monde qui nous entoure, rappelez donc deux ou trois choses à vos amis, à vos voisins de paliers ou à vos enfants. Voilà une petite sélection propre à faire venir le printemps... D'abord, n'allez pas vous faire du mal en pensant que la loi autorise l'avortement. Elle n'en a jamais eu ni n'en aura jamais le moindre pouvoir pour une bonne raison : cela n'est pas du domaine de la loi mais de la morale. On n'imagine même pas comment de simples élus du peuple pourraient en avoir l'idée. Tout au plus la loi était-elle capable de dépénaliser l'acte, en supprimant la peine, ce qu'elle a fait, mais, pour ce qui est de l'autoriser, n'allons pas lui donner plus de pouvoir qu'elle n'en aura jamais. En revanche, il faudrait rappeler, dans les dîners en ville, chez le coiffeur ou dans les homélies, que le respect du prochain, qui commence avec le respect de l'enfant à naître, à plus forte raison quand il est malade ou handicapé, reste une donnée de base de la vie en société, jusqu'à preuve du contraire. Alors, soyez tranquille, la morale a encore de beaux jours devant elle, à condition d'y croire et de le dire. Ensuite, posez, comme allant de soi, l'existence objective du monde extérieur. Ça n'a l'air de rien, mais c'est très original aujourd'hui. Et à ceux qui exigeraient une preuve en bonne et due forme de l'humanité de l'embryon, répondez que vous refusez par principe de suivre cette voie. Réfugiez-vous avec insolence derrière le mot d'Aristote : "c'est être un rustre que de ne pas savoir distinguer entre ce qui exige de nous une démonstration, et ce qui, au contraire, nous en dispense". Renversez la charge et imposez à ceux qui veulent le détruire de faire la preuve que l'embryon n'est pas un homme. Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, c'est impossible, cela n'a jamais été fait et ne le sera jamais par personne. Enfin, s'il vous reste de l'énergie, colportez à temps et à contre temps cette belle pensée de Camus : "Mal nommer les choses, c'est accroître les malheurs du monde". En nommant bien les choses, ce qui est un vaste programme dans le domaine du respect de la vie, vous permettez à la vérité d'éclore, la vérité qui libère et qui rend heureux. Quand je vous parlais du printemps...
par jean_droit » ven. 19 oct. 2007, 11:55
par Boris » mar. 16 oct. 2007, 7:39
jean_droit a écrit : libertaire mais, aussi, liberticide
par jean_droit » mar. 16 oct. 2007, 5:26
par Boris » lun. 15 oct. 2007, 21:19
par jean_droit » lun. 15 oct. 2007, 17:50
par erminig » mer. 03 oct. 2007, 9:57
par Christophe » mer. 03 oct. 2007, 7:35
par Boris » mar. 02 oct. 2007, 23:15
Goudouane a écrit :Au sujet de l'avortement. Sans vouloir être trop obtimiste, tout de même! Qui aurait pu croire il n'y a encore que quelques mois que Simone Veil aurait pu faire une déclaration dans la presse que l'embryon est un être vivant dès la conception?
par Goudouane » mar. 02 oct. 2007, 21:16
Franck a écrit :[align=justify]Ce que je vais dire vous paraîtra sans doute assez mièvre mais il est à mes yeux primordial de le rappeler : il ne s'agit ici nullement de condamner les femmes qui avortent mais de dénoncer objectivement le crime que représente l'avortement. En ce sens, si une femme confrontée à cette déchirure lit mes propos je tiens à lui réaffirmer que je ne me considère en rien plus « juste » qu'elle et que je n'ai pas de prétentions pharisiennes, ou tout du moins je m'efforce de ne pas en avoir. Depuis la libéralisation de l'avortement on constate que ce sujet est véritablement devenu tabou en France tant il est assimilé à un véritable « Progrès », à une liberté inaliénable de la femme, que seuls quelques « intégristes » oseraient remettre en question. Tout d'abord j'ai toujours trouvé cela assez paradoxal d'entendre sans cesse les ardents défenseurs de l'avortement parler de « liberté » car force est de constater que dans bon nombre de cas la pression du corps social exercée sur la femme est si forte que celle-ci doit quasiment se résigner à avorter. Encore une fois je ne vais pas essayer de me cacher derrière un discours rassurant, chaque jour je côtoie des jeunes filles qui ont, osons le dire, une certaine expérience sexuelle et il m'est arrivé fréquemment d'aborder avec elles la thématique de l'avortement, et plus précisément leur réaction si elles venaient à tomber enceinte. Hélas la plupart m'ont confié qu'elles recourraient probablement à l'avortement dans une telle situation, mais le plus intéressant - ce qui nous permettra peut-être d'ébaucher une solution à ce fléau - est de comprendre pourquoi des jeunes filles se retrouvent dans une situation si douloureuse. C'est en répondant à ce « pourquoi » que l'avortement est loin d'apparaître comme une liberté, en effet les arguments les plus fréquemment avancés sont la réaction des parents et des proches, la charge financière que représente une enfant ainsi que l'entrave aux études ou à la carrière professionnelle. À défaut de proposer une politique éducative adaptée aux adolescents, il est donc urgent que l'État cesse son inacceptable hypocrisie qui consiste à s'alarmer de la disparition des valeurs alors qu'il fait tout pour justement les saper en permettant par exemple à des adolescentes d'avorter sans même que leurs parents soient au courrant, ce qui dépasse l'entendement ! Autre point crucial, celui du regard des autres : il est primordial d'arrêter de considérer avec un air moralisateur les jeunes filles qui ont le courage de garder malgré tout l'enfant qu'elles portent ! Oui, elles ont peut-être fait une erreur mais elles ont su l'assumer dignement, et il leur a fallu bien souvent plus de courage pour accepter de garder cet enfant que n'en auront jamais leurs « juges ». Quant aux problèmes matériels, il est nécessaire de créer une structure coopérative entre l'État, les entreprises et les familles permettant d'assurer aux jeunes mères d'élever correctement leurs enfants sans pour autant devoir tirer un trait sur leur avenir. Bien entendu toutes ces actions doivent être accompagnées en parallèle d'une vaste campagne de sensibilisation de la population afin de dévoiler sans fards ni artifices toute l'horreur de ce véritable crime contre l'humanité qui fait chaque année des centaines de milliers de victimes innocentes en France.[/align]
par jean_droit » mar. 25 sept. 2007, 14:01
par Boris » lun. 03 sept. 2007, 20:18
Candice a écrit :Je crois que le mieux est soit l'abstinence, l'éjaculation extérieur ou l'amour oral Bon nombre de femmes qui avortent sont en couple. Il va de soi que dans ce cas, elles ne vont pas s'abstenir...
Je crois que le mieux est soit l'abstinence, l'éjaculation extérieur ou l'amour oral
par Christophe » lun. 03 sept. 2007, 10:53
Emilie a écrit :Jusqu'à preuve du contraire, l'avortement (d'un point de vue "définition") est une méthode de contraception que celà vous plaise ou non.
par erminig » lun. 03 sept. 2007, 8:15
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