Suliko a écrit :Bref, le problème de cette époque révolue, c'est qu'on demandait presque tous les efforts à la femme et pas à l'homme.
Je trouve qu'il faut faire malgré tout attention au raccourci malheureux qui pourrait naitre d'une telle réduction:
-tous les hommes n'ont pas esclavagisé leur femme, beaucoup les ont aimées, et le mariage chrétien en ce sens a été un élément important de la libération de l'homme et de la femme, rendus au titre d'humains et non pas de marchandise échangée lors d'accords matrimoniaux.
-tous les hommes de la première moitié du vingtième siècle en France n'ont pas adhéré aux aberrations décrites et le traitement de la femme n'était pas aussi malsain de façon générale, qu'ils aient été croyants ou non.
-j'ai vu pour ma part des hommes, dans le milieu rural, se tuer à la tâche tout en demandant à leur femme de rester à la maison, pas pour les dominer, mais pour les protéger des travaux trop pénibles, (même si ce n'était pas la même chose pour ma grand-mère par exemple, mais encore une fois c'est un cas particulier).
-les dérives que nous avons pointées qui sont à l'origine des réactions au texte cité, constituent autant d'exemples malheureux mais pas une généralité du traitement de la femme des années soixantes.
-le mariage avait un poids social tel que beaucoup de dérapages ont été commis en son nom ou sous prétexte de le sauvegarder, mais attention, ce n'est pas parce qu'on agit "au nom de..." qu'on agit judicieusement pour défendre "la cause de...". Le carcan social n'est jamais qu'une des composantes des sociétés présentes ou passées.
Les hommes des temps passés n'ont pas systématiquement été des monstres avec les femmes, ils ont été enfants aussi, ils ont eu des mères aussi, et donc on aussi assez connu la douceur et la gentillesse pour l'apprécier et chercher à la faire refleurir une fois adulte, même si dans ce fil on relève les errances et les pressions des sociétés qui nous ont précédées.
La preuve de leur douceur, c'est qu'après le fouet, il leur était conseillé d'être gentil!
[quote="Suliko"]Bref, le problème de cette époque révolue, c'est qu'on demandait presque tous les efforts à la femme et pas à l'homme.
[/quote]
Je trouve qu'il faut faire malgré tout attention au raccourci malheureux qui pourrait naitre d'une telle réduction:
-tous les hommes n'ont pas esclavagisé leur femme, beaucoup les ont aimées, et le mariage chrétien en ce sens a été un élément important de la libération de l'homme et de la femme, rendus au titre d'humains et non pas de marchandise échangée lors d'accords matrimoniaux.
-tous les hommes de la première moitié du vingtième siècle en France n'ont pas adhéré aux aberrations décrites et le traitement de la femme n'était pas aussi malsain de façon générale, qu'ils aient été croyants ou non.
-j'ai vu pour ma part des hommes, dans le milieu rural, se tuer à la tâche tout en demandant à leur femme de rester à la maison, pas pour les dominer, mais pour les protéger des travaux trop pénibles, (même si ce n'était pas la même chose pour ma grand-mère par exemple, mais encore une fois c'est un cas particulier).
-les dérives que nous avons pointées qui sont à l'origine des réactions au texte cité, constituent autant d'exemples malheureux mais pas une généralité du traitement de la femme des années soixantes.
-le mariage avait un poids social tel que beaucoup de dérapages ont été commis en son nom ou sous prétexte de le sauvegarder, mais attention, ce n'est pas parce qu'on agit "au nom de..." qu'on agit judicieusement pour défendre "la cause de...". Le carcan social n'est jamais qu'une des composantes des sociétés présentes ou passées.
Les hommes des temps passés n'ont pas systématiquement été des monstres avec les femmes, ils ont été enfants aussi, ils ont eu des mères aussi, et donc on aussi assez connu la douceur et la gentillesse pour l'apprécier et chercher à la faire refleurir une fois adulte, même si dans ce fil on relève les errances et les pressions des sociétés qui nous ont précédées.
La preuve de leur douceur, c'est qu'après le fouet, il leur était conseillé d'être gentil! :p