Maupassant : Une lecture qui salit

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Re: Maupassant : Une lecture qui salit

par vobisangelicum » lun. 21 déc. 2015, 14:54

Balzac remplacerait bien Maupassant dans les lectures pour collégiens. Pourquoi ne pas lire La princesse de Clèves ? Le Cid ? Racine ? Il y a beaucoup de très bons livres écrits avec talent, mais l'EdNat semble prédisposée à choisir la médiocrité.

Re: Maupassant : Une lecture qui salit

par Milla » mer. 04 nov. 2015, 22:24

Je ne sais pas s'il est réellement inclassable, mais je ne sais moi-même pas où le classer ! Je vous laisse faire votre choix dans les étiquettes de Babelio : fantastique, historique, thriller, polar ; ou même roman d'aventures ou conte philosophique à la Voltaire si on en croit la description qu'en fait le site.
Trash me semble trop fort mais, clairement, certains passages me feraient hésiter à le conseiller à un jeune de 12 ans.

Et pour terminer sur du Maupassant, je ne dirais pas non plus qu'il écrit des choses morbides. Ses nouvelles sont parfois cruelles, mais c'est autre chose.

Re: Maupassant : Une lecture qui salit

par Cinci » mer. 04 nov. 2015, 15:59

Je vois.

Merci pour le petit résumé, Milla. Il resterait à savoir dans quelle catégorie ranger le roman. Policier? trash ? inclassable ? dans une sous-catégorie du fantastique ? apparenté au roman d'horreur ?

:)

Re: Maupassant : Une lecture qui salit

par Milla » mer. 04 nov. 2015, 7:23

Cinci a écrit :Je n'ai pas lu Le Parfum et même si je savais qu'il représentait apparemment un best-seller à l'époque. Je ne pourrais donc pas me prononcer. Quoi ? Il s'agissait d'une histoire de sadique? de tueur en série? de maniaque sexuel?
De tueur en série sans aucune doute, et les deux autres qualificatifs ne sont pas hors-sujet ! Le Parfum raconte l'histoire de Grenouille. Le héros, dès l'enfance, a la caractéristique de ne pas avoir d'odeur - ce qui provoque une sorte de malaise instinctif chez les autres - mais au contraire un odorat très développé. Encore jeune, il tue une jeune fille, enivré par l'odeur qu'elle émane. Il commence alors son apprentissage auprès d'un parfumeur. Après un séjour à l'écart du monde (les relations sociales, c'est pas son fort), il retourne en ville et continue son apprentissage auprès d'un autre maitre pour perfectionner sa technique. Tout ceci se terminera par le meurtre : une vingtaine de jeunes filles vierges sont assassinées dans le but de fabriquer LE parfum.

Re: Maupassant : Une lecture qui salit

par Cinci » mer. 04 nov. 2015, 3:54

Ici :
... mais généralement des histoires morbides. Quand je pense qu'on le fait étudier dans les collèges ! - Fée Violine
J'y repense.

Je crois que mon étonnement fut provoqué d'abord par votre remarque ci-dessus. C'est votre mot à l'effet qu'il aurait écrit généralement des histoires morbides. Maupassant, morbides?

Il me sera jamais arrivé de penser que la majorité de ses contes serait morbide.

J'ai souvenir de contes drôlatiques, surtout amusants; parfois des sortes de satires sociales, comme des vannes expédiées envers des figures de bourgeois, la ladrerie du paysan normand ambitieux, la rouerie de l'autre ... Tantôt c'est la veine de l'innocence qui peut se trouver exploité avec d'attendrissantes petites histoires. Il y a quelques récits de peur vraiment bien tournés. Je ne les qualifierais pas de morbides ou malsains non plus. Le conte Le Horla est juste un vrai chef-d'oeuvre. C'est du fantastique pur jus.

Re: Maupassant : Une lecture qui salit

par Cinci » mer. 04 nov. 2015, 3:25

Je n'ai pas lu Le Parfum et même si je savais qu'il représentait apparemment un best-seller à l'époque. Je ne pourrais donc pas me prononcer. Quoi ? Il s'agissait d'une histoire de sadique? de tueur en série? de maniaque sexuel?

:?:



Fée Violine,

Baudelaire ? Oui, en effet. Principalement. J'ai eu un doute. J'y allais par mémoire sans tricher, sans vouloir ouvrir un dictionnaire en cachette. :p Et puis il fait un bail que je n'aurai pas lu à nouveau du Edgar Poe.

Maintenant, je viens juste de vérifier sur wiki. Vous savez que je mériterais bien un prix de consolation à travers tout ça. Quand même ! Je peux lire ici que Mallarmé aurait lui aussi traduit certains textes de Poe. Ha ... ? mais l'honneur serait-il sauf?

Oui, Maupassant dénonce des travers, mais il faut un minimum de maturité pour comprendre ça, en prenant un peu de recul. Des gamins de 12 à 14 ans sont trop jeunes et trop sensibles pour pouvoir faire la part des choses.
O.k. C'est votre idée.

Je vous accorde que le texte pourrait mal convenir pour un jeune de 12 ans. C'est possible. Admettons.

Sauf, vers 14-15 ans, moi je lisais déjà des contes de Maupassant, juste pour le plaisir soit dit entre nous. Tout à fait en dehors du cadre scolaire. Parallèlement, je n'ai absolument pas souvenir d'un traumatisme particulier, d'un déséquilibre occasionné par l'un ou l'autre de ces contes. Je ne vois pas que j'aurais dû percevoir un texte comme celui dont vous parlez d'une manière bien différente sur le fond à ce que serait ma compréhension d'aujourd'hui.

Je comprenais que le récit ouvrait comme une fenêtre d'intériorité, sur le malheur que pourrait être pour un homme le fait de perdre la raison, me semblait-il.

Mais l'intérêt du texte vient d'une sorte d'ambiguïté entretenue par l'auteur, en sorte que l'on ne sait trop si le problème émane d'une fragilité des individus eux-mêmes ou si c'est plutôt l'objet qui serait tel un gris-gris ensorcelé ou maléfique. La chute du texte nous amène à pouvoir pousser une sorte de «Ouf! la morale est sauve!» ... mais dans une sorte de note ironique qui ne serait pas si flatteuse pour l'espèce humaine. C'est assez mordant.

Il y a là comme une sorte de conte relevant de la catégorie du fantastique en même temps, non? Quand on est adolescent n'aimerait-on pas les contes fantastiques généralement?

Re: Maupassant : Une lecture qui salit

par Jeremy43 » lun. 02 nov. 2015, 20:20

Bonsoir,
Des gamins de 12 à 14 ans sont trop jeunes et trop sensibles pour pouvoir faire la part des choses.
C'est HS mais je me souviens qu'à cet âge nous avions étudié en cours de français le livre Le parfum, avec du recul, je me dis qu'il faut quand même être sacrément timbré pour faire apprendre ça à des enfants ou ne serait-ce que pour le publier.

Re: Une lecture qui salit

par Cinci » dim. 01 nov. 2015, 19:32

La chevelure :
[+] Texte masqué
«... je rôdais dans Paris par un matin de soleil, l'âme en fête, le pied joyeux, regardant les boutiques avec cet intérêt vague du flâneur. Tout à coup, j'aperçus chez un marchand d'antiquités un meuble italien du XVIIe siècle. Il était fort beau, fort rare. Je l'attribuai à un artiste vénitien du nom de Vitelli, qui fut célèbre à cette époque.

Puis je passai.

Pourquoi le souvenir de ce meuble me poursuivit-il avec tant de force que je revins sur mes pas ? Je m'arrêtai de nouveau devant le magasin pour le revoir, et je sentis qu'il me tentait. Quelle singulière chose que la tentation! On regarde un objet et peu à peu il vous séduit, vous trouble, vous envahit comme ferait un visage de femme. Son charme entre en vous, charme étrange qui vient de sa forme, de sa couleur, de sa physionomie de chose; et on l'aime déjà, on le désire, on le veut.

Un besoin de possession vous gagne, besoin doux d'abord, comme timide, mais qui s'accroît, devient violent, irrésistible. [...]

J'achetai ce meuble et je le fis porter chez moi tout de suite. Je le plaçai dans ma chambre.

Oh! je plains ceux qui ne connaissent pas cette lune de miel du collectionneur avec le bibelot qu'il vient d'achter. On le caresse de l'oeil et de la main comme s'il était de chair, on revient à tout moment près de lui, on y pense toujours où qu'on aille, quoi qu'on fasse. [...] Vraiment, pendant huit jours, j'adorai ce meuble. J'ouvrais à chaque instant ses portes, ses tiroirs; je le maniais avec ravissement, goûtant toutes les joies intimes de la possession.

Or un soir, je m'aperçus, en tâtant l'épaisseur d'un panneau, qu'il devait y avoir là une cachette. Mon coeur se mit à battre, et je passai la nuit à chercher le secret sans le pouvoir découvrir.

J'y parvins le lendemain en enfonçant une lame dans une fente de la boiserie. Une planche glissa et j'aperçus étalée sur un fond de velours noir, une merveilleuse chevelure de femme!

Oui, une chevelure, une énorme natte de cheveux blonds, presque roux, qui avaient été coupés contre la peau et liés par une corde d'or. Je demeurai stupéfait, tremblant, troublé! Un parfum presque insensible, si vieux qu'il semblait l'âme d'une odeur, s'envolait de ce tiroir mystérieux et de cette surprenante relique.

Je la pris doucement, presque religieusement, et je la tirai de sa cachette. Aussitôt elle se déroula, répandant son flot doré qui tomba jusqu'à terre, épais et léger, souple et brillant comme la queue en feu d'une comète.

Une émotion étrange me saisit. Qu'était-ce que cela ? Quand, comment, pourquoi ces cheveux avaient-ils été enfermés dans ce meuble ? Quelle aventure, quel drame cachait ce souvenir ?
Qui les avait coupés? un amant, un jour d'adieu? un mari, un jour de vengeance? ou bien celle qui les avait portés sur son front, un jour de désespoir?

Était-ce à l'heure d'entrer au cloître qu'on avait jeté là cette fortune d'amour, comme un gage laissé au monde des vivants? Était-ce à l'heure de la clouer dans la tombe, la jeune et belle morte, que celui qui l'adorait avait gardé la parure de sa tête, la seule chose qu'il put conserver d'elle, la seule partie vivante de sa chair qui ne dût point pourrir, la seule qu'il pouvait aimer encore et caresser, et baiser dans ses rages de douleur?

N'était-ce point étrange que cette chevelure fût demeuré ainsi, alors qu'il ne restait plus une parcelle du corps dont elle était née? Elle me coulait sur les doigts, me chatouillait la peau d'une caresse singulière, d'une caresse de morte.»

suite :
[+] Texte masqué
«... je vécus ainsi un mois ou deux. Je ne sais plus. Elle m'obsédait, me hantait. J'étais heureux et torturé, comme dans une attente d'amour, comme après les aveux qui précèdent l'étreinte.
Je m'enfermais seul avec elle pour la sentir sur ma peau, pour enfoncer mes lèvres dedans, pour la baiser, la mordre. [...] Je l'aimais! Oui, je l'aimais. Je ne pouvais plus me passer d'elle, ni rester une heure sans la revoir.

Et j'attendais ... j'attendais ... quoi? Je ne le savais pas - Elle.

Une nuit, je me réveillai brusquement avec la pensée que je n'étais pas seul dans ma chambre. J'étais seul pourtant. Mais je ne pu me rendormir; et comme je m'agitais dans une fièvre d'insomnie, je me levai pour aller toucher la chevelure. Elle me parut plus douce que de coutume, plus animée. Les morts reviennent-ils?
[...]

Les morts reviennent! Elle est venue. Oui, je l'ai vue, je l'ai tenue, telle qu'elle était vivante, autrefois, grande, blonde, grasse, les seins froids, la hanche en forme de lyre [...] Elle est revenue, la morte, la belle morte, l'adorable, la mystérieuse, l' inconnue, toutes les nuits. Je n'ai point su cacher mon bonheur [...]

Je l'ai promenée par la ville comme ma femme, et conduite au théâtre en des loges grillées, comme ma maîtresse ... Mais on l'a vue ... on a deviné ... on me l'a prise ... Et on m'a jeté dans une prison comme un malfaiteur.

On l'a prise ... Oh! misère ...

Le manuscrit s'arrêtait là. Et soudain comme je relevais sur le médecin des yeux effarés, un cri épouvantable, un hurlement de fureur impuissante et de désir exaspéré s'éleva dans l'asile. «Écoutez-le, dit le docteur. Il faut doucher cinq fois par jour ce fou obscène. Il n'y a pas que le sergent Bertrand qui ait aimé les mortes.»

Je balbutiai, ému d'étonnement, d'horreur et de pitié. «Mais ... cette chevelure ... existe-t-elle réellement?»

Le médecin se leva, ouvrit une armoire pleine de fioles et d'instruments et il me jeta, à travers son cabinet, une longue fusée de cheveux blonds qui vola vers moi comme un oiseau d'or. Je frémis en sentant sur mes mains son toucher caressant et léger. Et je restai le coeur battant de dégoût et d'envie, de dégoût comme au contact des objets traînés dans les crimes, d'envie comme devant la tentation d'une chose infâme et mystèrieuse.

Le médecin reprit en haussant les épaules :«L'esprit de l'homme est capable de tout.»

Source : Guy de Maupassant, Boule de suif, Albin Michel, coll. «Le livre de poche», p.127

Re: Une lecture qui salit

par Cinci » sam. 31 oct. 2015, 18:16

Merci pour le commentaire, Prodigal.

Re: Une lecture qui salit

par prodigal » mer. 28 oct. 2015, 11:38

Maupassant me semble en effet très étudié dans les collèges, au-delà de son importance (qui est réelle) dans l'histoire de la littérature.
Mais j'y vois, sans du tout penser à mal, deux raisons d'ordre pédagogique :
- on étudie de lui quelques nouvelles, donc des récits courts, donc les collégiens les lisent, même ceux pour qui Harry Potter c'est trop long!
- il est très facile avec lui de comprendre l'art de construire un récit, à l'aide des catégories de situation initiale, d'élément perturbateur, de dénouement, etc.
Du coup, après avoir étudié Maupassant, les élèves deviennent fréquemment capables de résumer un récit. Mine de rien, au jour d'aujourd'hui, ce n'est pas si mal!

Re: Une lecture qui salit

par Fée Violine » mar. 27 oct. 2015, 21:19

"Une affaire sérieuse" ?! Il y a eu une guerre, qui a fait pas mal de dégâts (des tas de morts + perte de l'Alsace-Lorraine => violent désir de revanche contre l'Allemagne, développement du nationalisme).

C'est Baudelaire qui a traduit Poe.

Oui, Maupassant dénonce des travers, mais il faut un minimum de maturité pour comprendre ça, en prenant un peu de recul. Des gamins de 12 à 14 ans sont trop jeunes et trop sensibles pour pouvoir faire la part des choses.

Re: Une lecture qui salit

par Cinci » mar. 27 oct. 2015, 19:59

Ouh !

:exclamation:

Les textes de l'écrivain ne m'auront jamais «perturbé» de manière négative, pas même quand je les aurai lu à l'adolescence.


En règle générale, je trouvais ses histoires plutôt passionnantes au travers différents registres. Les méchancetés ou la cruauté dépeinte chez certains personnages (à l'occasion) m'auront toujours semblé être une dénonciation plus qu'autre chose.

Quant à la nouvelle «La chevelure» ... dont je me rappelle un peu le décor ... il était question d'un bonhomme passionné d'une maîtresse désormais défunte ... enfin, je pense qu'il s'agissait d'une mèche de cheveux d'une morte trouvée dans une ancienne armoire de l'autre siècle. Il imaginait le reste et se demandait s'il n'était pas en train de devenir complètement fou.

Il me semblait que l'histoire se plaçait dans le registre macabre de l'époque romantique, dans le style de La dame aux camélias (le héros qui ne se résout pas à la disparition de sa bien-aimée, compris jusqu'à vouloir se saisir du cadavre de l'aimée dans sa bière pour la presser encore contre son coeur en dépit des signes manifestes d'un début de corruption et des arômes méphitiques flottant de ci de là. On raconte que le célèbre Danton aurait été jusqu'à faire une folie semblable avec sa jeune femme trop tôt disparue ... Je ne sais pas si c'est vrai. On imagine les outrances dans le goût d'une certaine époque ... C'est comme Maupassant qui faisait un clin d'oeil à une certaine littérature romantique, noire ou fantastique ... mais à sa façon ...

Ce genre d'histoire me rappelait aussi les contes d'Edgar Allan Poe (que je lisais aussi vers la même époque où je découvrais celui dont on parle) qui étaient assez populaires en France à l'époque de Maupassant justement. Je ne sais pas si c'est Stéphane Mallarmé qui avait fait la traduction française de Poe ?

En tout cas, on parle de littérature, de thèmes d'une époque. Pour moi c'est de l'art et rien d'autre. Et faire connaître la chose relève de la transmission de la culture.

:)

P.S. : ce sont les contes de Maupassant qui m'ont permis de connaître qu'il y avait eu une affaire sérieuse entre la France et l'Allemagne en 1870. Le récit donne chair à l'événement a posteriori et incite à s'y intéresser.

Re: Une lecture qui salit

par Fée Violine » lun. 26 oct. 2015, 21:07

Autre chose que des descriptions de perversions sexuelles ou de sadisme! J'avais eu une discussion sur ce sujet avec le prof de français de ma fille, qui avait alors 12 ou 13 ans. Ma fille m'avait dit qu'on leur avait fait lire une nouvelle de Maupassant où il s'agissait d'un cheval attaché tellement court qu'il ne pouvait pas manger et finissait par mourir de faim dans son pré. Et le même prof leur avait fait lire aussi la nouvelle intitulée "La chevelure", où (dans le meilleur des cas) les enfants n'ont rien compris.
Ce prof a eu beaucoup de mal à comprendre ce que je lui reprochais, il pensait que je préférais des lectures mièvres. Mais entre les deux, il y a de la marge. Il y a tellement de bons auteurs, classiques ou modernes!

Re: Une lecture qui salit

par Cinci » lun. 26 oct. 2015, 20:55

Mais qui donc devrait être à l'étude dans les collèges ? quel écrivain en lieu et place de Guy Maupassant ? avez-vous une suggestion ?

:?:

Re: Une lecture qui salit

par Fée Violine » dim. 25 oct. 2015, 21:52

Maupassant écrivait admirablement bien, mais généralement des histoires morbides. Quand je pense qu'on le fait étudier dans les collèges !

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