par gerardh » mar. 06 oct. 2015, 16:11
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Re-bonjour,
Je vous présente quelques remarques (source chrétienne non catholique) :
La plupart des chrétiens traduisent ces mots ainsi : Il faut renoncer à certains péchés, à certaines convoitises ; la Parole nous dit qu’il faut se renoncer soi-même. Mais le peut-on ? Pas autrement que dans la puissance du nouvel homme, car le vieil homme ne peut se dépouiller lui-même. Il faut être un nouvel homme pour pouvoir se considérer comme ayant dépouillé le vieil homme et dire : «Je suis crucifié avec Christ et je vis, non pas moi, mais Christ vit en moi». Pour l’homme nouveau, la chair n’a plus de droits, ni de place ; il se tient pour mort. La conséquence en est que le chrétien, et lui seul, peut renoncer à tout. Que sont au nouvel homme les habitudes et les convoitises charnelles ? Remarquons-le ; il ne s’agit pas de faire un effort sur soi-même pour se débarrasser de ses liens. C’est la connaissance d’un jugement passé sur nous à la croix, et de la nouvelle position de l’homme en Christ, qui nous affranchit. La lutte entre les deux natures vient ensuite. Se renoncer soi-même, c’est faire ce que Christ a fait, seulement d’une autre manière que nous, car en lui, il n’y avait pas de vieil homme à juger. Il marchait dans la puissance absolue de l’homme nouveau, car il était comme la génisse sans tare qui n’avait jamais porté le joug (Nombres 19). Mais Christ, comme homme, avait une volonté parfaite ; il l’a soumise entièrement : «Que ce ne soit pas ma volonté, dit-il, mais la tienne qui soit faite». Christ avait des droits, il y a renoncé ; il avait tout pouvoir, il a été crucifié en faiblesse. Entré sur la scène avec le renoncement de soi-même, il en est sorti avec le même renoncement absolu, consommé dans le don de sa propre vie.
(SOURCE : Simon Pierre, par Henri Rossier)
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Re-bonjour,
Je vous présente quelques remarques (source chrétienne non catholique) :
La plupart des chrétiens traduisent ces mots ainsi : Il faut renoncer à certains péchés, à certaines convoitises ; la Parole nous dit qu’il faut se renoncer soi-même. Mais le peut-on ? Pas autrement que dans la puissance du nouvel homme, car le vieil homme ne peut se dépouiller lui-même. Il faut être un nouvel homme pour pouvoir se considérer comme ayant dépouillé le vieil homme et dire : «Je suis crucifié avec Christ et je vis, non pas moi, mais Christ vit en moi». Pour l’homme nouveau, la chair n’a plus de droits, ni de place ; il se tient pour mort. La conséquence en est que le chrétien, et lui seul, peut renoncer à tout. Que sont au nouvel homme les habitudes et les convoitises charnelles ? Remarquons-le ; il ne s’agit pas de faire un effort sur soi-même pour se débarrasser de ses liens. C’est la connaissance d’un jugement passé sur nous à la croix, et de la nouvelle position de l’homme en Christ, qui nous affranchit. La lutte entre les deux natures vient ensuite. Se renoncer soi-même, c’est faire ce que Christ a fait, seulement d’une autre manière que nous, car en lui, il n’y avait pas de vieil homme à juger. Il marchait dans la puissance absolue de l’homme nouveau, car il était comme la génisse sans tare qui n’avait jamais porté le joug (Nombres 19). Mais Christ, comme homme, avait une volonté parfaite ; il l’a soumise entièrement : «Que ce ne soit pas ma volonté, dit-il, mais la tienne qui soit faite». Christ avait des droits, il y a renoncé ; il avait tout pouvoir, il a été crucifié en faiblesse. Entré sur la scène avec le renoncement de soi-même, il en est sorti avec le même renoncement absolu, consommé dans le don de sa propre vie.
(SOURCE : Simon Pierre, par Henri Rossier)
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