par cmoi » dim. 23 août 2020, 19:07
Je ne souhaite pas « ressortir » le sujet de Judas, mais juste rebondir et « réfléchir tout haut »sur un sujet abordé ici en biais et qui me semble intéressant….
En principe, nous ne devons pas prier pour les damnés, car cela ne sert à rien : ils ont été jugés et sont « irrécupérables ».
Il est clair aussi que Dieu n’a besoin de personne ni aucune hésitation quant à savoir si une âme doit être sauvée ou non, en l’état de son arrivée devant Lui - et même avant.
Qu’il lui est possible à tout instant de « forcer la conversion » de n’importe qui, et qu’on peut se demander alors pourquoi il ne le fait pas pour tout le monde vu que ce serait son désir le plus cher !
Quoi qu’il en soit, quand nous prions pour nos « chers défunts », quelquefois pas si chers mais à l’égard desquels nous en aurions le devoir (un proche parent, un ami ou ennemi, autre…) nous ignorons s’ils sont pour certains au purgatoire ou en enfer (quelque fois entre le ciel et le purgatoire, dans le doute, nous le faisons pour d’autres proches en ne sachant pas trop si c’est prier pour « lui » ou « le » prier !)
Donc il n’est pas à exclure que nous prions parfois pour des damnés, et que Dieu doit quand même savoir quoi en faire, que ce n’est pas stérile… (En cela, la démarche de DDH a quelque chose de simple et d’humble, comme l’aveu d’une incompétence de base).
Bien que son sort soit « jugé », affaire classée, Dieu étant éternel, il savait au moment du décès et du « jugement particulier » toutes les prières qui seraient ultérieurement faites pour le mort, n’est-ce pas ?
Alors, se pourrait-il qu’il ait pu en tenir compte au point que cela ait permis au défunt d’éviter l’enfer ?
Qu’en pensez-vous ?
Faut-il ajouter à nos prières cette intention, voire expressément la refuser, ou Dieu s’en passerait-il très bien en sachant ce qu’il convient de comprendre et comment en tenir compte ?
Il veut que nous ne jugions personne, or n’est-ce pas parfois juger que systématiquement vouloir le salut d’une âme ? Ne faudrait-il pas prier pour qu’il en soit au mieux pour la seule Gloire de Dieu sans préjuger de ce à quoi cela correspondra ?
Ainsi nos propres sentiments, quels qu’ils soient, sont respectés et nous ne sommes pas « partagés » ou partiaux, ni dans un sens ni dans l’autre.
Car prier pour nos ennemis, ou les ennemis de Dieu (nous aimerions avoir les mêmes que Lui !) n’est-ce pas aussi amasser des charbons au-dessus de leur tête ?
Ou bien considérez-vous que prier pour les défunts, c’est simplement chercher à diminuer leur peine au purgatoire, en intensité ou durée, point final et pour autant qu’ils y seraient – que sinon le bénéfice vous en revient et que de toute façon, il vous en reviendra de l’avoir fait ?
.
Merci de partager vos propres réflexions pour autant qu'elles soient dans ce "petit"sujet...
Je ne souhaite pas « ressortir » le sujet de Judas, mais juste rebondir et « réfléchir tout haut »sur un sujet abordé ici en biais et qui me semble intéressant….
En principe, nous ne devons pas prier pour les damnés, car cela ne sert à rien : ils ont été jugés et sont « irrécupérables ».
Il est clair aussi que Dieu n’a besoin de personne ni aucune hésitation quant à savoir si une âme doit être sauvée ou non, en l’état de son arrivée devant Lui - et même avant.
Qu’il lui est possible à tout instant de « forcer la conversion » de n’importe qui, et qu’on peut se demander alors pourquoi il ne le fait pas pour tout le monde vu que ce serait son désir le plus cher !
Quoi qu’il en soit, quand nous prions pour nos « chers défunts », quelquefois pas si chers mais à l’égard desquels nous en aurions le devoir (un proche parent, un ami ou ennemi, autre…) nous ignorons s’ils sont pour certains au purgatoire ou en enfer (quelque fois entre le ciel et le purgatoire, dans le doute, nous le faisons pour d’autres proches en ne sachant pas trop si c’est prier pour « lui » ou « le » prier !)
Donc il n’est pas à exclure que nous prions parfois pour des damnés, et que Dieu doit quand même savoir quoi en faire, que ce n’est pas stérile… (En cela, la démarche de DDH a quelque chose de simple et d’humble, comme l’aveu d’une incompétence de base).
Bien que son sort soit « jugé », affaire classée, Dieu étant éternel, il savait au moment du décès et du « jugement particulier » toutes les prières qui seraient ultérieurement faites pour le mort, n’est-ce pas ?
Alors, se pourrait-il qu’il ait pu en tenir compte au point que cela ait permis au défunt d’éviter l’enfer ?
Qu’en pensez-vous ?
Faut-il ajouter à nos prières cette intention, voire expressément la refuser, ou Dieu s’en passerait-il très bien en sachant ce qu’il convient de comprendre et comment en tenir compte ?
Il veut que nous ne jugions personne, or n’est-ce pas parfois juger que systématiquement vouloir le salut d’une âme ? Ne faudrait-il pas prier pour qu’il en soit au mieux pour la seule Gloire de Dieu sans préjuger de ce à quoi cela correspondra ?
Ainsi nos propres sentiments, quels qu’ils soient, sont respectés et nous ne sommes pas « partagés » ou partiaux, ni dans un sens ni dans l’autre.
Car prier pour nos ennemis, ou les ennemis de Dieu (nous aimerions avoir les mêmes que Lui !) n’est-ce pas aussi amasser des charbons au-dessus de leur tête ?
Ou bien considérez-vous que prier pour les défunts, c’est simplement chercher à diminuer leur peine au purgatoire, en intensité ou durée, point final et pour autant qu’ils y seraient – que sinon le bénéfice vous en revient et que de toute façon, il vous en reviendra de l’avoir fait ?
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Merci de partager vos propres réflexions pour autant qu'elles soient dans ce "petit"sujet...