par Xavi » ven. 26 oct. 2012, 12:55
Bonjour Marie Magdala,
Merci pour votre intervention qui me semble percevoir de manière assez juste ce que fut le péché originel.
Si Dieu avait pu le « par-donner », passer outre, en gardant Adam et Eve dans le jardin d’Eden, dans la communion avec lui, il l’aurait certainement fait, mais vous avez raison de rappeler que la rupture spirituelle avec Dieu, le péché contre l’Esprit, est le seul qui n’est pas pardonnable.
Il faut, de manière mystérieuse, l’incarnation de Dieu lui-même, ainsi que sa mort et sa résurrection, pour trouver une issue de secours aux désordres et aux effets mortels de la rupture spirituelle d’Adam et Eve.
En s’écartant de la communion d’amour avec Dieu, c’est le cœur de leur propre vie qu’ils ont blessé mortellement. Ils n’ont pas seulement perdu la vie reçue du Créateur, mais, ensuite, ils n’ont pu transmettre à leur descendance, et donc à nous, qu’une existence blessée au cœur de sa réalité.
Il ne s’agit pas ici d’une « punition », mais d’un effet secondaire d’un fait : la vie est en Dieu, c’est en Lui qu’elle subsiste de toute éternité. La vie sans Dieu est une existence pleine d’illusions trompeuses. En réalité : un enfer !
Vous avez raison de considérer que nous ne sommes pas seulement souillés par le péché originel. L’atteinte est profonde.
Est-ce que nous le commettons ? Dans un sens, non si l’on considère le fait de la rupture qui s’est produit à un moment dans le passé au début de l’histoire : c’est Adam et Eve qui l’ont commis, transformant leur couple créé à l’image de Dieu en association de complices pour s’en écarter.
Mais, il est vrai que l’attitude fondamentale de nos premiers parents humains nous est transmise et, en ce sens, nous prolongeons hélas le péché originel.
Bonjour Marie Magdala,
Merci pour votre intervention qui me semble percevoir de manière assez juste ce que fut le péché originel.
Si Dieu avait pu le « par-donner », passer outre, en gardant Adam et Eve dans le jardin d’Eden, dans la communion avec lui, il l’aurait certainement fait, mais vous avez raison de rappeler que la rupture spirituelle avec Dieu, le péché contre l’Esprit, est le seul qui n’est pas pardonnable.
Il faut, de manière mystérieuse, l’incarnation de Dieu lui-même, ainsi que sa mort et sa résurrection, pour trouver une issue de secours aux désordres et aux effets mortels de la rupture spirituelle d’Adam et Eve.
En s’écartant de la communion d’amour avec Dieu, c’est le cœur de leur propre vie qu’ils ont blessé mortellement. Ils n’ont pas seulement perdu la vie reçue du Créateur, mais, ensuite, ils n’ont pu transmettre à leur descendance, et donc à nous, qu’une existence blessée au cœur de sa réalité.
Il ne s’agit pas ici d’une « punition », mais d’un effet secondaire d’un fait : la vie est en Dieu, c’est en Lui qu’elle subsiste de toute éternité. La vie sans Dieu est une existence pleine d’illusions trompeuses. En réalité : un enfer !
Vous avez raison de considérer que nous ne sommes pas seulement souillés par le péché originel. L’atteinte est profonde.
Est-ce que nous le commettons ? Dans un sens, non si l’on considère le fait de la rupture qui s’est produit à un moment dans le passé au début de l’histoire : c’est Adam et Eve qui l’ont commis, transformant leur couple créé à l’image de Dieu en association de complices pour s’en écarter.
Mais, il est vrai que l’attitude fondamentale de nos premiers parents humains nous est transmise et, en ce sens, nous prolongeons hélas le péché originel.