Problème: comment dire que le dam , une peine, et qui est séparation de Dieu ,implique souffrance du damné, alors que lui-même rejette Dieu. Il ne devrait souffrir aucune peine, car pour avoir une peine de séparation, il faut avoir un désir d'union.
Pour faire suite à ce fil
http://www.cite-catholique.org/viewtopi ... 32#p370932
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DTC (dictionnaire de théo.catho.; il est en ligne mais malheureusement sous forme photographique)
viewtopic.php%3Fp%3D6909
A Enfer (section synthèse théo)
P. 98 rejet de Dieu
104 (le désordre mérite un chatiment qui sera privation proportionnelle du bien contre lequel on a péché; rejet de Dieu=privation de Dieu...
L'essence de la peine étant précisément dans la privation d'un bien...la douleur conséquente n'est pas la peine elle-même...mais un effet...qui doit se référer ...à la privation qui la cause
105 Il perd tout bien; c'est la douleur suprême...toujours vouloir ce qui ne sera jamais... toujours être privé de tout bien qu'on désire... vue...continuelle de Dieu...mais de présence sans union.
Le damné a la haine de Dieu
115 Cause efficiente...pécheur seul...Dieu est cause efficiente indirecte...comme auteur de la nature avec ses lois essentielles
116 il est souverainement probable... que Dieu ne précipite pas le pécheur en enfer pour un péché mortel isolé, surtout de fragilité, mais qu'il n'y envoie que les pécheurs invétérés
117 Dieu permet le mal (enfer) pour un plus grand bien (justice globale de la création)
118 Dieu n'a plus de miséricorde pour les damnés pcq ils n'en veulent plus
A dam
Le dam est une peine. Pour que la notion de peine soit réalisée il suffit d'une opposition à la volonté.
Les enfants morts sans baptème ont un dam sans douleur
--commentaire: s'il y a opposition à la volonté dans le dam il est clair que celle-ci doit vouloir Dieu.
9 les maudits connaissent l'excellence du bien qu'ils ont perdu...
s'allume en eux un désir immense et à jamais inassouvi de l'éternelle béatitude... cette infinie beauté de Dieu qui les attire par ses charmes... ils préféreraient tous les tourments de l"enfer plutot que de paraitre en ce hideux état en présence du Dieu infiniment saint...qu'ils haissent. Ils se voient donc obligés, malgré les tendances les plus irréversibles de leur être, à fuir Dieu...qui seul pourrait satisfaire leur soif insatiable de bonheur...cette beauté suprême qui les attire et les repousse à la fois, cet objet de leur amour à jamais perdu...ils sont contraints à le détester... c'est le tourment d'un coeur passionné d'amour et rongé par la haine de l'être qu'il adore car...les damnés ne souffriraient pas autant du dam s'ils n"aimaient Dieu en quelque facon... Une espèce de déchirement de l'ame elle-même
10 ..
.privation d'un bien dont il a faim et soif
11
par toutes les puissances de leur être ils sont...orientés vers la possesion de ce bien que...l'essence même de leur nature réclame...les damnés ont un besoin pressant de Dieu
22 (st Thomas sur paiens sans péché mortel) (peuvent être sauvés soit par acte de charité en prenant Dieu pour fin dernière, soit implicitement en visant le bien moral selon les lumières de sa raison
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Il est clair, malgré ce que disent des mystiques en certains passages, que le damné continue à vouloir la présence divine et que cela crée un écartèlement. Le DTC précise "en quelque facon" mais malheureusement n'explicite pas. Il est impossible de vouloir la présence divine et de ne pas la vouloir au même point de vue, et le DTC aurait du préciser ces points de vue. Je suggère l'hypothèse de la distinction moyens-fin. Le damné continue, donc sa volonté continue , d'avoir Dieu pour fin ultime, mais est figé dans sa volonté de prendre les mauvais moyens: au plan des moyens il ne peut plus changer, il est fixé sur eux (sur lui-même en un sens). Mais la fin ultime reste et il est impossible, par définition, qu'elle ne reste pas (c'est pourquoi il est impossible de vouloir l'enfer en tant qu'enfer, il reste subi)
Problème: comment dire que le dam , une peine, et qui est séparation de Dieu ,implique souffrance du damné, alors que lui-même rejette Dieu. Il ne devrait souffrir aucune peine, car pour avoir une peine de séparation, il faut avoir un désir d'union.
Pour faire suite à ce fil
http://www.cite-catholique.org/viewtopic.php?f=118&t=42907&p=370932#p370932
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DTC (dictionnaire de théo.catho.; il est en ligne mais malheureusement sous forme photographique)
http://cite-catholique.org/viewtopic.php%3Fp%3D6909
A Enfer (section synthèse théo)
P. 98 rejet de Dieu
104 (le désordre mérite un chatiment qui sera privation proportionnelle du bien contre lequel on a péché; rejet de Dieu=privation de Dieu...
L'essence de la peine étant précisément dans la privation d'un bien...la douleur conséquente n'est pas la peine elle-même...mais un effet...qui doit se référer ...à la privation qui la cause
105 Il perd tout bien; c'est la douleur suprême...toujours vouloir ce qui ne sera jamais... toujours être privé de tout bien qu'on désire... vue...continuelle de Dieu...mais de présence sans union.
Le damné a la haine de Dieu
115 Cause efficiente...pécheur seul...Dieu est cause efficiente indirecte...comme auteur de la nature avec ses lois essentielles
116 il est souverainement probable... que Dieu ne précipite pas le pécheur en enfer pour un péché mortel isolé, surtout de fragilité, mais qu'il n'y envoie que les pécheurs invétérés
117 Dieu permet le mal (enfer) pour un plus grand bien (justice globale de la création)
118 Dieu n'a plus de miséricorde pour les damnés pcq ils n'en veulent plus
A dam
Le dam est une peine. Pour que la notion de peine soit réalisée il suffit d'une opposition à la volonté.
Les enfants morts sans baptème ont un dam sans douleur
--commentaire: s'il y a opposition à la volonté dans le dam il est clair que celle-ci doit vouloir Dieu.
9 les maudits connaissent l'excellence du bien qu'ils ont perdu...[b]s'allume en eux un désir immense et à jamais inassouvi de l'éternelle béatitude... cette infinie beauté de Dieu qui les attire par ses charmes... ils préféreraient tous les tourments de l"enfer plutot que de paraitre en ce hideux état en présence du Dieu infiniment saint...qu'ils haissent. Ils se voient donc obligés, malgré les tendances les plus irréversibles de leur être, à fuir Dieu...qui seul pourrait satisfaire leur soif insatiable de bonheur...cette beauté suprême qui les attire et les repousse à la fois, cet objet de leur amour à jamais perdu...ils sont contraints à le détester... c'est le tourment d'un coeur passionné d'amour et rongé par la haine de l'être qu'il adore car...les damnés ne souffriraient pas autant du dam s'ils n"aimaient Dieu en quelque facon... Une espèce de déchirement de l'ame elle-même[/b]
10 ..[b].privation d'un bien dont il a faim et soif[/b]
11 [b]par toutes les puissances de leur être ils sont...orientés vers la possesion de ce bien que...l'essence même de leur nature réclame...les damnés ont un besoin pressant de Dieu[/b]
22 (st Thomas sur paiens sans péché mortel) (peuvent être sauvés soit par acte de charité en prenant Dieu pour fin dernière, soit implicitement en visant le bien moral selon les lumières de sa raison
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Il est clair, malgré ce que disent des mystiques en certains passages, que le damné continue à vouloir la présence divine et que cela crée un écartèlement. Le DTC précise "en quelque facon" mais malheureusement n'explicite pas. Il est impossible de vouloir la présence divine et de ne pas la vouloir au même point de vue, et le DTC aurait du préciser ces points de vue. Je suggère l'hypothèse de la distinction moyens-fin. Le damné continue, donc sa volonté continue , d'avoir Dieu pour fin ultime, mais est figé dans sa volonté de prendre les mauvais moyens: au plan des moyens il ne peut plus changer, il est fixé sur eux (sur lui-même en un sens). Mais la fin ultime reste et il est impossible, par définition, qu'elle ne reste pas (c'est pourquoi il est impossible de vouloir l'enfer en tant qu'enfer, il reste subi)