par cmoi » sam. 16 mai 2020, 6:56
Je "comprends" pour ma part un peu différemment le message initial de Pierrot2 qui à mon avis sait déjà faire cette distinction et ne l'engage pas.
J'y répondrai ainsi : ce n'est pas immoral mais amoral.
De fait, au lieu d'obéir à une règle morale explicite et/ou implicite (qu'elle soit parfaite et donc morale, ou imparfaite et donc en partie immorale) et qui nous donne un jour l'obligation de l'améliorer, il obéit à une personne et sa marge de manoeuvre dépend de la compréhension qu'il a de cette personne.
En ce qui le concerne, cette compréhension est totale et la personne est la perfection même.
Il ne s'agit donc pas de confort mais de facilité, car le confort dépend du positionnement des autres et la réalité de la vie nous montre paradoxalement que plus on est parfait, plus les rapports avec autrui sont conflictuels et difficiles, en proportion de ce en quoi ils ne le sont pas eux-mêmes. Aussi paradoxal que cela soit, c'est cela qui est vrai et qui suscite jalousie, orgueil, calomnies, violences, etc.
Il eut aussi la chance d'avoir des parents on ne peut plus proches d'une compréhension équivalente et la recherchant.
En ce qui nous concerne, notre compréhension n'est pas parfaite et elle est confrontée à celle que nous avons reçue de nos proches. La morale, par ailleurs, s'apprend en général par des personnes et il y a souvent malentendu avec notre conscience, dans les deux sens possibles.
Le risque étant que nous nous fassions une image de Dieu qui est fausse, qu'elle soit confortable ou non, et qu'en croyant lui obéir nous fassions le mal. Ou que pour l'éviter nous nous rattrapions en réduisant la question à des règles morales reçues (10 commandements, etc.)
Il nous est difficile de nous affranchir de ce "surmoi", pour appliquer les termes de psy. pour que obéir à la personne de Dieu nous soit praticable et transparent. Sans parler que cela suppose aussi d'abolir le "moi", du moins de le rendre à son état primitif de fils de Dieu.
Bref, il ne s'agit pas de confort non plus pour nous, s'y rajoute même une difficulté, mais l'aisance que nous donne de la résoudre peu à peu représente une vraie délivrance intérieure - mais aussi une exigence qui nous est moins naturelle qu'à Jésus et que beaucoup évitent et tentent de réduire en autre chose de plus conventionnel.
Je "comprends" pour ma part un peu différemment le message initial de Pierrot2 qui à mon avis sait déjà faire cette distinction et ne l'engage pas.
J'y répondrai ainsi : ce n'est pas immoral mais amoral.
De fait, au lieu d'obéir à une règle morale explicite et/ou implicite (qu'elle soit parfaite et donc morale, ou imparfaite et donc en partie immorale) et qui nous donne un jour l'obligation de l'améliorer, il obéit à une personne et sa marge de manoeuvre dépend de la compréhension qu'il a de cette personne.
En ce qui le concerne, cette compréhension est totale et la personne est la perfection même.
Il ne s'agit donc pas de confort mais de facilité, car le confort dépend du positionnement des autres et la réalité de la vie nous montre paradoxalement que plus on est parfait, plus les rapports avec autrui sont conflictuels et difficiles, en proportion de ce en quoi ils ne le sont pas eux-mêmes. Aussi paradoxal que cela soit, c'est cela qui est vrai et qui suscite jalousie, orgueil, calomnies, violences, etc.
Il eut aussi la chance d'avoir des parents on ne peut plus proches d'une compréhension équivalente et la recherchant.
En ce qui nous concerne, notre compréhension n'est pas parfaite et elle est confrontée à celle que nous avons reçue de nos proches. La morale, par ailleurs, s'apprend en général par des personnes et il y a souvent malentendu avec notre conscience, dans les deux sens possibles.
Le risque étant que nous nous fassions une image de Dieu qui est fausse, qu'elle soit confortable ou non, et qu'en croyant lui obéir nous fassions le mal. Ou que pour l'éviter nous nous rattrapions en réduisant la question à des règles morales reçues (10 commandements, etc.)
Il nous est difficile de nous affranchir de ce "surmoi", pour appliquer les termes de psy. pour que obéir à la personne de Dieu nous soit praticable et transparent. Sans parler que cela suppose aussi d'abolir le "moi", du moins de le rendre à son état primitif de fils de Dieu.
Bref, il ne s'agit pas de confort non plus pour nous, s'y rajoute même une difficulté, mais l'aisance que nous donne de la résoudre peu à peu représente une vraie délivrance intérieure - mais aussi une exigence qui nous est moins naturelle qu'à Jésus et que beaucoup évitent et tentent de réduire en autre chose de plus conventionnel.