par jean_droit » sam. 11 mai 2013, 9:24
Nous ne devons pas être des impatients à attendre des actions spectaculaires de notre Saint Père.
Le Pape François doit prendre son temps car sa mission est beaucoup complexe que celle qu'il avait autrefois.
Il doit intégrer toutes les problématiques avant que d'avancer.
Nous devons essayer de bien l'écouter.
Il est bon, aussi, de voir qu'il vient d'un pays qui a une culture légèrement différente de la notre. Et, aussi, une culture chrétienne et une pratique chrétienne quotidienne légèrement différente de celle de la "vieille Europe".
Le sermon du 10 mai est amusant : "Face de piment au vinaigre". ce qui me semble être une expression tout à fait sud américaine.
De Zenit :
Partiel.
Plus de "face de piment au vinaigre"!
Rome, 10 mai 2013 (Zenit.org) Anne Kurian | 269 clics
Le chrétien doit offrir un visage « joyeux » et non « une face de piment au vinaigre », a déclaré le pape durant la messe qu’il a célébrée ce 10 mai 2013, à 7h, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, en présence d’employés de Radio Vatican.
Selon la radio, lors de son homélie, le pape François a brossé en quelque sorte le portrait du chrétien authentique : un homme ou une femme « de désir », « de joie », une personne « sûre » du Christ et « magnanime ».
Un homme de joie
Le pape a encouragé à demander au Seigneur « la joie chrétienne », « grâce et don de l’Esprit », car « le chrétien est un homme ou une femme de joie ».
Cette « joie » du chrétien « n’est pas la gaieté », elle est « quelque chose de plus », a-t-il précisé : elle ne vient pas « de motifs conjoncturels », elle est « plus profonde ».
Le pape a mis en garde à ce propos : la seule gaieté, à la longue, risque de se transformer « en légèreté, en superficialité », elle peut illustrer un « manque de sagesse chrétienne », et rend même « un peu idiots, un peu naïfs », a-t-il estimé. La joie en revanche « comble de l’intérieur », telle « une onction de l’Esprit ».
Un homme sûr
Cette joie, a poursuivi le pape, réside « dans la certitude » que Jésus est avec l’homme : l’homme joyeux « est un homme sûr », sûr que « Jésus est avec [lui], que Jésus est avec le Père ».
Et cette certitude pousse à la confiance quotidienne : nul besoin de « mettre la joie en bouteille pour en avoir toujours en réserve » car « la joie est une vertu pèlerine », « un don qui chemine », qui doit « avancer », notamment par l’annonce du Christ.
Au contraire, celui qui veut cette joie pour lui seul risque de se retrouver le cœur « froissé », et de tomber dans une « mélancolie » qui n’est « pas saine ».
Quelquefois, a fait observer le pape, « ces chrétiens mélancoliques » présentent davantage « des faces de piment au vinaigre » que des visages de personnes « joyeuses », qui vivent « une belle vie ».
Un homme de désir
Dans cette période entre l’Ascension et la Pentecôte, l’Eglise invite « de façon spéciale » à demander la joie, mais également « le désir », a souligné le pape, car « plus le désir est grand, plus la joie sera grande ».
Le désir est en effet « ce qui fait avancer la vie du chrétien » : « Le chrétien est un homme, est une femme de désir », a-t-il insisté, invitant à « toujours désirer davantage, sur la route de la vie ».
Nous ne devons pas être des impatients à attendre des actions spectaculaires de notre Saint Père.
Le Pape François doit prendre son temps car sa mission est beaucoup complexe que celle qu'il avait autrefois.
Il doit intégrer toutes les problématiques avant que d'avancer.
Nous devons essayer de bien l'écouter.
Il est bon, aussi, de voir qu'il vient d'un pays qui a une culture légèrement différente de la notre. Et, aussi, une culture chrétienne et une pratique chrétienne quotidienne légèrement différente de celle de la "vieille Europe".
Le sermon du 10 mai est amusant : "Face de piment au vinaigre". ce qui me semble être une expression tout à fait sud américaine.
De Zenit :
Partiel.
[quote][b]Plus de "face de piment au vinaigre"![/b]
Rome, 10 mai 2013 (Zenit.org) Anne Kurian | 269 clics
Le chrétien doit offrir un visage « joyeux » et non « une face de piment au vinaigre », a déclaré le pape durant la messe qu’il a célébrée ce 10 mai 2013, à 7h, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, en présence d’employés de Radio Vatican.
Selon la radio, lors de son homélie, le pape François a brossé en quelque sorte le portrait du chrétien authentique : un homme ou une femme « de désir », « de joie », une personne « sûre » du Christ et « magnanime ».
Un homme de joie
Le pape a encouragé à demander au Seigneur « la joie chrétienne », « grâce et don de l’Esprit », car « le chrétien est un homme ou une femme de joie ».
Cette « joie » du chrétien « n’est pas la gaieté », elle est « quelque chose de plus », a-t-il précisé : elle ne vient pas « de motifs conjoncturels », elle est « plus profonde ».
Le pape a mis en garde à ce propos : la seule gaieté, à la longue, risque de se transformer « en légèreté, en superficialité », elle peut illustrer un « manque de sagesse chrétienne », et rend même « un peu idiots, un peu naïfs », a-t-il estimé. La joie en revanche « comble de l’intérieur », telle « une onction de l’Esprit ».
Un homme sûr
Cette joie, a poursuivi le pape, réside « dans la certitude » que Jésus est avec l’homme : l’homme joyeux « est un homme sûr », sûr que « Jésus est avec [lui], que Jésus est avec le Père ».
Et cette certitude pousse à la confiance quotidienne : nul besoin de « mettre la joie en bouteille pour en avoir toujours en réserve » car « la joie est une vertu pèlerine », « un don qui chemine », qui doit « avancer », notamment par l’annonce du Christ.
Au contraire, celui qui veut cette joie pour lui seul risque de se retrouver le cœur « froissé », et de tomber dans une « mélancolie » qui n’est « pas saine ».
Quelquefois, a fait observer le pape, « ces chrétiens mélancoliques » présentent davantage « des faces de piment au vinaigre » que des visages de personnes « joyeuses », qui vivent « une belle vie ».
Un homme de désir
Dans cette période entre l’Ascension et la Pentecôte, l’Eglise invite « de façon spéciale » à demander la joie, mais également « le désir », a souligné le pape, car « plus le désir est grand, plus la joie sera grande ».
Le désir est en effet « ce qui fait avancer la vie du chrétien » : « Le chrétien est un homme, est une femme de désir », a-t-il insisté, invitant à « toujours désirer davantage, sur la route de la vie ».[/quote]