par Fée Violine » ven. 21 mars 2014, 16:04
Bonjour Godislove,
les prêtres ont plus qu'"un petit salaire", ils touchent à peu près le SMIC et en plus ils sont généralement logés, et c'est le diocèse qui paie leur sécu, je crois.
Pour les religieuses, c'est différent. Celles qui travaillent (enseignantes, infirmières ou autres) gagnent leur vie et touchent ensuite une retraite qui est très utile à l'ensemble de la communauté. Le problème est qu'il n'y a plus beaucoup de ce genre de soeurs. Par exemple non loin de chez moi il y a un couvent de soeurs dominicaines (de la congrégation de Monteils. Dans cette congrégation, il n'y a plus de vocations françaises, les nouvelles soeurs sont toutes des étrangères, Brésiliennes ou Vietnamiennes). Avant, elles étaient assez nombreuses, et elles travaillaient, donc pas de problèmes financiers. Maintenant, les soeurs âgées sont mortes, sauf une (ancienne enseignante donc elle touche une retraite), les deux autres étant de jeunes soeurs vietnamiennes qui n'ont pas d'emploi rémunéré. Une des deux jeunes soeurs vient d'arriver; l'autre, qui est la supérieure de la communauté, fait du catéchisme, en échange de quoi le diocèse lui paie sa sécu. Mais elle n'a pas d'argent personnel. Quand la soeur âgée sera morte, je ne sais pas de quoi elles vivront, d'autant plus qu'elles ont une grande maison à entretenir.
Pour les moniales, c'est différent. Elles doivent travailler pour gagner leur vie. Par exemple les carmélites de près de chez moi font des hosties.
Bonjour Godislove,
les prêtres ont plus qu'"un petit salaire", ils touchent à peu près le SMIC et en plus ils sont généralement logés, et c'est le diocèse qui paie leur sécu, je crois.
Pour les religieuses, c'est différent. Celles qui travaillent (enseignantes, infirmières ou autres) gagnent leur vie et touchent ensuite une retraite qui est très utile à l'ensemble de la communauté. Le problème est qu'il n'y a plus beaucoup de ce genre de soeurs. Par exemple non loin de chez moi il y a un couvent de soeurs dominicaines (de la congrégation de Monteils. Dans cette congrégation, il n'y a plus de vocations françaises, les nouvelles soeurs sont toutes des étrangères, Brésiliennes ou Vietnamiennes). Avant, elles étaient assez nombreuses, et elles travaillaient, donc pas de problèmes financiers. Maintenant, les soeurs âgées sont mortes, sauf une (ancienne enseignante donc elle touche une retraite), les deux autres étant de jeunes soeurs vietnamiennes qui n'ont pas d'emploi rémunéré. Une des deux jeunes soeurs vient d'arriver; l'autre, qui est la supérieure de la communauté, fait du catéchisme, en échange de quoi le diocèse lui paie sa sécu. Mais elle n'a pas d'argent personnel. Quand la soeur âgée sera morte, je ne sais pas de quoi elles vivront, d'autant plus qu'elles ont une grande maison à entretenir.
Pour les moniales, c'est différent. Elles doivent travailler pour gagner leur vie. Par exemple les carmélites de près de chez moi font des hosties.