Pathos a écrit : ↑mar. 11 août 2020, 18:48
Et nous parler de climat pour expliquer l'immigration...combien de couleuvre faudra t il avaler ?
En même temps ce n'est pas parce que vous n'y croyez pas que cela n'existera pas.
Le déni d'aujourd'hui n'empêche rien et n'aide pas à anticiper ce que sera la réalité de demain, c'est la leçon qu'on devrait retenir des Trump, Bolsonaro, B. Johnson.
Pour ma part je préfère me référencer aux projections dont voici un bon résumé sur le site du Sénat :
Climat : vers un dérèglement géopolitique ?.
Avec 75% de la population mondiale qui vivra dans la grande zone côtière en 2035 et l'augmentation importante des phénomènes météorologiques majeurs, l'immigration climatique sera une réalité incontournable d'ici 2050.
A cela et dans le même laps de temps, s'ajoutera l'accélération de la détresse mondiale en eau potable déjà amorcée (
rapport de l'UNESCO en 2018).
La population mondiale devrait passer de 7 à 10 milliards dans la même période ce qui est sans précédent (donc quasi 50% en détresse d'eau si je sais lire les chiffres) alors que chaque année le seuil de consommation des ressources que nous offre notre planète ne cesse de réduire; le fameux jour du dépassement, exception faite pour cette année sous l’effet du coronavirus (22 août quand même).
Sans verser dans l'alarmisme, il y a de bonnes raisons de croire que les enjeux climatiques et - a minima - géopolitiques, vont être sources de sérieux problèmes; si ce n'est plus.
Alors je ne prétends pas être plus vertueux qu'un autre mais je me rends compte que ça va forcément avoir des conséquences.
Et ils auront raison les 180 millions de Bangladais, pour ce seul exemple, lorsqu'ils viendront demander de partager terre et eau après avoir contribué à perdre la leur depuis l'ère industrielle pour assurer notre mode de vie occidentale. Après en avoir abusé pendant près de deux siècles, il va falloir apprendre à partager la maison commune.