par coeurderoy » dim. 29 mai 2016, 20:48
Ce titre est volontairement "accrocheur" : je m'explique,
dans une époque où les Chrétiens doivent donner l'exemple de sobriété, simplicité, pauvreté, je trouve de plus en plus indisposant, en visitant tel ou tel monastère, de découvrir : des richesses superflues (décorum, automobiles , matériel informatique, "train de vie" ou nourriture trop recherchée)
Bon, soyons clairs, dans les années 80 déjà j'avais remarqué que telle ou telle congrégation se lançait parfois dans des "dépenses somptuaires" : visitant, en 1985, ma grand-tante, religieuse née en 1896) , cette dernière s'estimait alors heureuse d'avoir pu conserver une cellule toute simple assez pauvre mais regrettait en revanche la construction de nouvelles chambres avec salles de bains "trop luxeuses pour des religieuses" (sic) ; dans telle autre communauté sacerdotale c'est le luxe des donateurs férus des ornements "Concile de Trente" (fils d'or, etc), qui me reste en travers de la gorge , chez telle autre c'est le matériel informatique dernier cri, la consommation excessive de papier, les beaux prospectus couleur qui m'indisposent...
J'ai connu, en Touraine, une petite communauté très dégagée de tous les "must" du standing monacal mais, même chez les Cisterciens - normes de sécurité obligent - j'ai vu, dans les hôtelleries, des aménagements excessivement modernes et chers pouvant scandaliser les retraitants d'orgine modeste ; Essaie-t-on de satisfaire en priorité la "clientèle" catho-bourgeoise, aimant ses aises, ou veut-on montrer qu'on est "dans le coup" ?
Toujours est-il qu'il doit exister (dans notre pays très gavé et consumériste) des "résistants" essayant de vivre en vérité des conditions de vie proche des plus simples, des plus pauvres : n'hésitez pas à me les signaler, ça m'intéresse.
Par ailleurs voir des religieux ou religieuses opter pour des conditions de vie respectant l'environnement, préférant la bicyclette à la voiture et l'éclairage discret à la tonitruance des spots me donne toujours un préjugé favorable envers ceux qui tentent d'y vivre en harmonie avec les saisons...
En tout cas, relisant Huysmans (En Route) décrivant sa retraite rustique à Notre-Dame de l'Atre ( abbaye d'Igny, dans la Marne) je mesure à quel point certains de nos monastères, comme ceux du règne de Louis XV, se sont calqués sur le confort et la mode de ce qu'on appelait "le siècle"...
Ce titre est volontairement "accrocheur" : je m'explique,
dans une époque où les Chrétiens doivent donner l'exemple de sobriété, simplicité, pauvreté, je trouve de plus en plus indisposant, en visitant tel ou tel monastère, de découvrir : des richesses superflues (décorum, automobiles , matériel informatique, "train de vie" ou nourriture trop recherchée)
Bon, soyons clairs, dans les années 80 déjà j'avais remarqué que telle ou telle congrégation se lançait parfois dans des "dépenses somptuaires" : visitant, en 1985, ma grand-tante, religieuse née en 1896) , cette dernière s'estimait alors heureuse d'avoir pu conserver une cellule toute simple assez pauvre mais regrettait en revanche la construction de nouvelles chambres avec salles de bains "trop luxeuses pour des religieuses" (sic) ; dans telle autre communauté sacerdotale c'est le luxe des donateurs férus des ornements "Concile de Trente" (fils d'or, etc), qui me reste en travers de la gorge , chez telle autre c'est le matériel informatique dernier cri, la consommation excessive de papier, les beaux prospectus couleur qui m'indisposent...
J'ai connu, en Touraine, une petite communauté très dégagée de tous les "must" du standing monacal mais, même chez les Cisterciens - normes de sécurité obligent - j'ai vu, dans les hôtelleries, des aménagements excessivement modernes et chers pouvant scandaliser les retraitants d'orgine modeste ; Essaie-t-on de satisfaire en priorité la "clientèle" catho-bourgeoise, aimant ses aises, ou veut-on montrer qu'on est "dans le coup" ?
Toujours est-il qu'il doit exister (dans notre pays très gavé et consumériste) des "résistants" essayant de vivre en vérité des conditions de vie proche des plus simples, des plus pauvres : n'hésitez pas à me les signaler, ça m'intéresse.
Par ailleurs voir des religieux ou religieuses opter pour des conditions de vie respectant l'environnement, préférant la bicyclette à la voiture et l'éclairage discret à la tonitruance des spots me donne toujours un préjugé favorable envers ceux qui tentent d'y vivre en harmonie avec les saisons...
En tout cas, relisant Huysmans (En Route) décrivant sa retraite rustique à Notre-Dame de l'Atre ( abbaye d'Igny, dans la Marne) je mesure à quel point certains de nos monastères, comme ceux du règne de Louis XV, se sont calqués sur le confort et la mode de ce qu'on appelait "le siècle"...