par zelie » mer. 02 janv. 2019, 12:16
Chère Nirvana,
ce n'est peut-être pas à une adolescente de 15 ans de gérer la douleur de son papa, mais à votre maman?
N'ayez pas peur de tout ce qui peut vous apparaître autour d'un décès proche, laissez les personnes autour de vous à leur rôle, leurs responsabilités, et vous restez tranquillement dans votre "devoir d'état", celui de l'enfant de vos parents, mais aussi celui d'une âme capable de prier pour votre oncle.
Priez pour lui, pour son âme, pour que la Lumière de Dieu l'éclaire avant sa mort, du moins en son for intérieur. A ces instants là, il vaut mieux prier pour que la Volonté de Dieu, qui est bien plus au fait des besoins spirituels de l'âme de votre oncle que vous, soit libre et reine dans tout ce qu'il va se passer.
Comprenez: tous nous prions pour que nos malades partent en paix, mais parfois, on voit nos malades beaucoup souffrir, et humainement, cela nous fait beaucoup souffrir aussi. Si on en reste là, à part se sentir comme un poisson dans une poêle, on va ressentir beaucoup de pénibilité et s'épuiser dans les ascenseurs émotionnels de ces moments.
Alors que ce que je vous propose, malgré votre jeune âge, c'est de l'aimer spirituellement, de l'aimer en Dieu, de l'aimer en posant sur lui le regard de Dieu, ce regard qui tient à la fois du médecin de l'âme, du Père de l'âme, de la Miséricorde et de la Lumière. Dieu va tout faire, durant ce mois, pour préparer l'âme de votre oncle à Le rencontrer, et à être sauvée: ce mois de souffrances est en fait un temps de grâces... Par exemple, si votre oncle, après toute une vie loin de Dieu, était mort subitement dans son sommeil, aurait-il eu autant de temps pour se préparer au Ciel? Peut-être que oui par grâce divine qui peut agir en une seconde, mais peut-être que non. Là, dans le cas de votre oncle, vous êtes sûre d'une chose: le temps de grâces est accordé par Dieu, et s'il a lieu, c'est que le besoin y est.
Pour vous, ce temps de préparation à le laisser partir peut aussi être un temps de paix: un temps où dans la prière confiante en Dieu, vous allez vous unir à Dieu, dans Son Amour et Sa Lumière, pour souhaiter le meilleur à votre oncle.
Bien sûr par le Rosaire dont vous êtes déjà pratiquante, je ne saurais mieux vous conseiller, ce Rosaire tellement oublié que presque personne ne se rappelle que c'est par lui que Marie enchainera le griffu qui guette les âmes, et d'autant plus qu'elles sont proches de la mort. Rappelez-vous, le Rosaire, c'est peu à la fois, mais faites bien. Un jour, vous en arriverez à faire beaucoup et bien, mais restez humble et simple en attendant: l'important, c'est par cette prière, de se sentir reliée à Dieu par Marie, en déposant toutes vos préoccupations à ses pieds, pour qu'elle prenne votre prière et l'embellisse spirituellement pour la présenter à Dieu; Elle va la purifier, la libérer de tout ce qui l'entrave, la sanctifier, et dotée d'une nouvelle puissance spirituelle grâce à sa sainteté, Elle va la présenter à Dieu.
Lors du Rosaire, en début de dizaine, lorsque vous présentez votre intention à Marie (faites court pour garder votre concentration) épanchez toute la tristesse de votre coeur, confiez-vous à Elle, dites-lui simplement tout ce qui vous tracasse, peine, dont vous ne voyez pas la solution. Donnez-lui tout. Toute votre faiblesse, tout votre jeune courage, toute votre peine, toutes vos joies. Jésus nous aime tellement qu'Il veut que nous Lui offrions cela, car c'est en Lui offrant cela qu'on Lui ouvre réellement notre coeur et qu'Il peut y entrer pour ressentir avec nous, vivre avec nous tous nos moments difficiles (ou joyeux, c'est selon).
( le Rosaire que je vous ai donné est particulièrement indiqué pour cet instant de passage, vous le verrez en lisant les méditations et prières qui accompagnent chaque début de dizaine. Je vous le remets en lien texte en MP pour que vous puissiez l'imprimer si vous le souhaitez.)
Les jours de fatigue, où le Rosaire semble moins accessible, vous pouvez continuer à parler à Jésus, Marie, de la même façon, juste en leur parlant dans votre coeur, ou en disant une courte prière de confiance et d'amour issue de votre coeur.
Parlez de votre situation à une soeur ou à un prêtre pour vous aider à méditer ou à vous former dans la foi durant ce mois de janvier. Je pense qu'ils sauront vous guider dans la prière, dans une prière simple et accessible, pour accompagner votre oncle dans le beau voyage qui se prépare pour lui.
Je voudrais revenir sur un point: le temps de janvier accordé à votre oncle risque fort d'être aussi un temps où vous allez le voir souffrir; cela déchire toujours, de voir souffrir un proche... mais vous, grâce à votre foi en Dieu, vous pouvez porter ces moments dans la paix et la tempérance, la retenue. D'abord en ne donnant pas suite ni fleuve à toutes les jérémiades et les sentiments d'injustice qui vont immanquablement se manifester en ces moments-là, à rester au contraire calme et sereine. D'abord parce que s'agiter, pleurer, râler, exiger, ne servira pas son âme, et que le bien de son âme doit rester votre finalité.
D'autre part en jetant un autre regard sur ce qui est en train de se passer: vous sembliez dire, dans vos posts précédents, que votre famille vit en grande partie loin de Dieu. Comment vous dire? Vous avez peut-être parfois vu des chiots ou des chatons incontrôlables par leur maman, qui s'échine à les ramener au panier alors qu'eux ne rêvent que de dévaler un escalier? Et que finalement, le chiot dévale l'escalier, arrive en bas les pattes en l'air en couine comme un Hobbit dans les mains d'un Urukaï? Est-ce la faute de la maman chienne si le chiot s'est finalement infligé une déconvenue? Non. Mais la maman chienne avait-elle le choix, pour que le chiot comprenne la leçon, que de le laisser assumer douloureusement ses choix dans une certaine mesure, pour qu'ensuite, ayant enfin intégré la notion de sécurité, il grandisse dans sa tête et son jugement? Parfois la vie est ainsi.
Il se peut qu'en union avec Jésus, dans la prière et l'humilité, vous constatiez ce genre de choses chez votre oncle; certaines personnes refusent et refuseront toujours de comprendre certaines leçons d'humilité qui sont pourtant nécessaires à leur âme et aux Yeux de Dieu, qui ne veut qu'une chose, les sauver. Aussi, pour qu'ils comprennent ces leçons, ces choses essentielles, Dieu est contraint d'utiliser la souffrance et la maladie, car l'âme qu'Il cherche à sauver ne lui laisse aucun autre choix. Ceci ne se passe jamais consciemment, ceci ne se passe que sur un plan spirituel. Aussi, regardez la souffrance de votre oncle et e votre famille pour ce qu'elle est: purification, avancement dans l'amour, maturation de l'âme qui par là va finir par comprendre ce qu'elle a toujours refusé d'envisager. Je ne vous dis pas de cultiver l'indifférence à la souffrance de l'autre, je vous suggère, tout en restant unie aux souffrances de votre oncle et famille, de porter cela dans la paix, la prière et l'abandon complètement confiant à Dieu, à avoir confiance totalement sur tout ce qu'il se passera pour votre for intérieur, et pour que votre conduite reste sereine et calme à l'extérieur.
Toutes nos prières vous accompagnent,
Que Jésus vous illumine de Son Amour, que Maman Marie vous console dans ces moments, et que l'âme de votre oncle soit confiée à Saint-Joseph, patron de la mort dans les bras de la Paix de Dieu.
St si vous le permettez malgré ces événements, je voudrais vous souhaiter un temps de grâces pour l'année qui vient, et je confie à Maman Marie; par Son Amour et avec Elle, cultivez votre foi, votre paix, votre joie, votre tempérance pour regarder chaque jour comme un don d'Amour du Père !
Chère Nirvana,
ce n'est peut-être pas à une adolescente de 15 ans de gérer la douleur de son papa, mais à votre maman?
N'ayez pas peur de tout ce qui peut vous apparaître autour d'un décès proche, laissez les personnes autour de vous à leur rôle, leurs responsabilités, et vous restez tranquillement dans votre "devoir d'état", celui de l'enfant de vos parents, mais aussi celui d'une âme capable de prier pour votre oncle.
Priez pour lui, pour son âme, pour que la Lumière de Dieu l'éclaire avant sa mort, du moins en son for intérieur. A ces instants là, il vaut mieux prier pour que la Volonté de Dieu, qui est bien plus au fait des besoins spirituels de l'âme de votre oncle que vous, soit libre et reine dans tout ce qu'il va se passer.
Comprenez: tous nous prions pour que nos malades partent en paix, mais parfois, on voit nos malades beaucoup souffrir, et humainement, cela nous fait beaucoup souffrir aussi. Si on en reste là, à part se sentir comme un poisson dans une poêle, on va ressentir beaucoup de pénibilité et s'épuiser dans les ascenseurs émotionnels de ces moments.
Alors que ce que je vous propose, malgré votre jeune âge, c'est de[i] l'aimer spirituellement[/i], de [i]l'aimer en Dieu[/i], de l'aimer en posant sur lui le regard de Dieu, ce regard qui tient à la fois du médecin de l'âme, du Père de l'âme, de la Miséricorde et de la Lumière. Dieu va tout faire, durant ce mois, pour préparer l'âme de votre oncle à Le rencontrer, et à être sauvée: ce mois de souffrances est en fait un temps de grâces... Par exemple, si votre oncle, après toute une vie loin de Dieu, était mort subitement dans son sommeil, aurait-il eu autant de temps pour se préparer au Ciel? Peut-être que oui par grâce divine qui peut agir en une seconde, mais peut-être que non. Là, dans le cas de votre oncle, vous êtes sûre d'une chose: le temps de grâces est accordé par Dieu, et s'il a lieu, c'est que le besoin y est.
Pour vous, ce temps de préparation à le laisser partir peut aussi être un temps de paix: un temps où dans la prière confiante en Dieu, vous allez vous unir à Dieu, dans Son Amour et Sa Lumière, pour souhaiter le meilleur à votre oncle.
Bien sûr par le Rosaire dont vous êtes déjà pratiquante, je ne saurais mieux vous conseiller, ce Rosaire tellement oublié que presque personne ne se rappelle que c'est par lui que Marie enchainera le griffu qui guette les âmes, et d'autant plus qu'elles sont proches de la mort. Rappelez-vous, le Rosaire, [i]c'est peu à la fois, mais faites bien[/i]. Un jour, vous en arriverez à faire beaucoup et bien, mais restez humble et simple en attendant: l'important, c'est par cette prière, de se sentir reliée à Dieu par Marie, en déposant toutes vos préoccupations à ses pieds, pour qu'elle prenne votre prière et l'embellisse spirituellement pour la présenter à Dieu; Elle va la purifier, la libérer de tout ce qui l'entrave, la sanctifier, et dotée d'une nouvelle puissance spirituelle grâce à sa sainteté, Elle va la présenter à Dieu.
Lors du Rosaire, en début de dizaine, lorsque vous présentez votre intention à Marie (faites court pour garder votre concentration) épanchez toute la tristesse de votre coeur, confiez-vous à Elle, dites-lui simplement tout ce qui vous tracasse, peine, dont vous ne voyez pas la solution. Donnez-lui tout. Toute votre faiblesse, tout votre jeune courage, toute votre peine, toutes vos joies. Jésus nous aime tellement qu'Il veut que nous Lui offrions cela, car c'est en Lui offrant cela qu'on Lui ouvre réellement notre coeur et qu'Il peut y entrer pour ressentir avec nous, vivre avec nous tous nos moments difficiles (ou joyeux, c'est selon).
( le Rosaire que je vous ai donné est particulièrement indiqué pour cet instant de passage, vous le verrez en lisant les méditations et prières qui accompagnent chaque début de dizaine. Je vous le remets en lien texte en MP pour que vous puissiez l'imprimer si vous le souhaitez.)
Les jours de fatigue, où le Rosaire semble moins accessible, vous pouvez continuer à parler à Jésus, Marie, de la même façon, juste en leur parlant dans votre coeur, ou en disant une courte prière de confiance et d'amour issue de votre coeur.
Parlez de votre situation à une soeur ou à un prêtre pour vous aider à méditer ou à vous former dans la foi durant ce mois de janvier. Je pense qu'ils sauront vous guider dans la prière, dans une prière simple et accessible, pour accompagner votre oncle dans le beau voyage qui se prépare pour lui.
Je voudrais revenir sur un point: le temps de janvier accordé à votre oncle risque fort d'être aussi un temps où vous allez le voir souffrir; cela déchire toujours, de voir souffrir un proche... mais vous, grâce à votre foi en Dieu, vous pouvez porter ces moments dans la paix et la tempérance, la retenue. D'abord en ne donnant pas suite ni fleuve à toutes les jérémiades et les sentiments d'injustice qui vont immanquablement se manifester en ces moments-là, à rester au contraire calme et sereine. D'abord parce que s'agiter, pleurer, râler, exiger, ne servira pas son âme, et que le bien de son âme doit rester votre finalité.
D'autre part en jetant un autre regard sur ce qui est en train de se passer: vous sembliez dire, dans vos posts précédents, que votre famille vit en grande partie loin de Dieu. Comment vous dire? Vous avez peut-être parfois vu des chiots ou des chatons incontrôlables par leur maman, qui s'échine à les ramener au panier alors qu'eux ne rêvent que de dévaler un escalier? Et que finalement, le chiot dévale l'escalier, arrive en bas les pattes en l'air en couine comme un Hobbit dans les mains d'un Urukaï? Est-ce la faute de la maman chienne si le chiot s'est finalement infligé une déconvenue? Non. Mais la maman chienne avait-elle le choix, pour que le chiot comprenne la leçon, que de le laisser assumer douloureusement ses choix dans une certaine mesure, pour qu'ensuite, ayant enfin intégré la notion de sécurité, il grandisse dans sa tête et son jugement? Parfois la vie est ainsi.
Il se peut qu'en union avec Jésus, dans la prière et l'humilité, vous constatiez ce genre de choses chez votre oncle; certaines personnes refusent et refuseront toujours de comprendre certaines leçons d'humilité qui sont pourtant nécessaires à leur âme et aux Yeux de Dieu, qui ne veut qu'une chose, les sauver. Aussi, pour qu'ils comprennent ces leçons, ces choses essentielles, Dieu est contraint d'utiliser la souffrance et la maladie, car l'âme qu'Il cherche à sauver ne lui laisse aucun autre choix. Ceci ne se passe jamais consciemment, ceci ne se passe que sur un plan spirituel. Aussi, regardez la souffrance de votre oncle et e votre famille pour ce qu'elle est: purification, avancement dans l'amour, maturation de l'âme qui par là va finir par comprendre ce qu'elle a toujours refusé d'envisager. Je ne vous dis pas de cultiver l'indifférence à la souffrance de l'autre, je vous suggère, tout en restant unie aux souffrances de votre oncle et famille, de porter cela dans la paix, la prière et l'abandon complètement confiant à Dieu, à avoir confiance totalement sur tout ce qu'il se passera pour votre for intérieur, et pour que votre conduite reste sereine et calme à l'extérieur.
Toutes nos prières vous accompagnent,
Que Jésus vous illumine de Son Amour, que Maman Marie vous console dans ces moments, et que l'âme de votre oncle soit confiée à Saint-Joseph, patron de la mort dans les bras de la Paix de Dieu.
St si vous le permettez malgré ces événements, je voudrais vous souhaiter un temps de grâces pour l'année qui vient, et je confie à Maman Marie; par Son Amour et avec Elle, cultivez votre foi, votre paix, votre joie, votre tempérance pour regarder chaque jour comme un don d'Amour du Père !