Saints franciscains

« Que le juste pratique encore la justice, et que le saint se sanctifie encore. » (Ap 22.11)
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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » sam. 23 juil. 2011, 9:53

23 Juillet :

Sainte Brigitte de Suède fondatrice de l’Ordre du Saint Sauveur.

Née dans une famille princière de Suède, de Birger, prince suèdois, Brigitte fut mariée très jeune, en 1316 au prince Ulf-Gudmarson de Néricie dont elle eut huit enfants qu’elle éduqua avec soin. Elle eut une grande influence spirituelle sur son mari puisqu’elle l’entraîna dans un pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle. En 1344, peu de temps après le retour ,son mari meurt dans un monastère cistercien. Elle se dévoua alors à la religion.
En 1346, elle fonda à Vadstena en Suède, un monastère double (comprenant d’un côté des hommes, d’un autre, des femmes) dans lequel elle installe l’Ordre du Saint-Sauveur.
En 1349, Brigitte se fixa à Rome et entra dans le Tiers Ordre de saint François, menant une vie ascétique. Peu après, sa fille Catherine (fêtée le 24 mars), devenue veuve, vint la rejoindre; la mère et la fille vécurent désormais ensemble dans une grande pauvreté, allant jusqu’à mendier sous le porche des églises. Toutefois Brigitte restait une princesse et entretenait des relations avec les grands de ce monde: papes et chefs d’état venaient la consulter; elle tenta vainement de ramener la pape d’Avignon à Rome. Vers 1360, elle fonda l’Ordre double du Saint-Sauveur qui connut une certaine vogue au xve siècle. En 1372 elle se rendit en Terre Sainte et mourut peu après son retour à Rome. Son corps fut ramené par sa fille au monastère de Valdstena en Suède. Elle fut canonisée en 1391 par Boniface IX.- Aujourd’hui encore, 700 ans après leur fondation, les « Brigittines » sont actives à Rome, en Inde et au Mexique
Elle fut proclamée "patronne de l'Europe" par Jean-Paul II.

Sainte Cunégonde de Pologne

Née en 1224, Cunégonde était la fille de Béla IV, roi de Hongrie. En 1239 elle épousa Boleslas V dit le chaste, ou le pudique,prince de Cracovie qui devint roi de Pologne. Kinga (ou Cunégonde), qui aurait voulu se consacrer à Dieu dans le célibat, refusa de consommer son mariage, et son époux ne s'y opposa pas. Ensemble, ils firent vœu de chasteté entre les mains de l'évêque et vécurent une vie de charité, visitant les pauvres et les malades.
A la mort de son mari, quarante ans plus tard, elle vendit tout ce qu'elle possédait pour donner ses biens aux pauvres. Elle refusa de prendre la couronne de Pologne, à la suite de son époux, comme on l'y invitait, et préféra rejoindre le monastère des Clarisses de Stary Sącz qu'elle avait fondé, où elle termina ses jours avec sa sœur la bienheureuse Yolande, refusant qu'il soit fait allusion à son ancien statut de duchesse. Élue abbesse du monastère, elle se distingua par sa bonté pour les pauvres et les malades. Elle est morte le 24 juillet 1292 et fut canonisée par Jean-Paul II en 1999
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Message non lu par PaxetBonum » jeu. 28 juil. 2011, 13:52

24 Juillet : Bienheureuse Louise de Savoie

Fille du bienheureux Amédée IX de Savoie et de Yolande de France, Louise est née à Genève en 1462, 6e d’une famille de dix frères et sœurs. Elle fut formée à une grande piété dès son enfance. Malgré son désir d’entrer en religion, elle accepta d’épouser Hugues de Châlons à l’âge de dix-sept ans.
Devenue veuve en 1490, elle distribua ses biens aux pauvres et entra au monastère des Clarisses Colettines d’Orbe, dans le canton de Vaud (Suisse), avec deux de ses dames d’honneur. Elle y vécut humblement jusqu’à sa mort le 24 juillet 1503.
Grégoire XVI confirma son culte en 1839.
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Message non lu par PaxetBonum » jeu. 28 juil. 2011, 13:54

27 Juillet : Bienheureuse Marie-Madeleine Martinengo
Marguerite Martinengo de Barco, naquit près de Brescia, Italie, en 1687. Sa mère étant décédée, elle fut élevée chrétiennement par son père.
Elle désira la vie religieuse mais la famille fit tout pour la décourager, la Sainte Vierge lui apparut et lui dit : “Tu seras Capucine, ainsi le veut mon Fils.” A l’âge de 17 ans malgré l’opposition de son père, elle entra chez les clarisses capucines de Brescia, et prit le nom de sœur Marie-Madeleine.
De santé fragile, elle s’adonnait néanmoins à une rigoureuse ascèse, et à la contemplation du mystère de la Croix du Christ. On lui confia la formation des novices, puis après quelques années, elle fut élue abbesse du monastère. Malgré le cloître, son rayonnement apostolique était considérable, auprès des chrétiens qui venaient la visiter.Elle reçut les stigmates du Christ. Elle maintint durant toute sa vie ses pratiques de pénitence et connut aussi les attaques et les critiques. Elle laissa une œuvre mystique assez importante, mais peu connue aujourd’hui. Elle mourut en grande réputation de sainteté, le 27 juillet 1737. Elle fut béatifié par Léon XIII, le 3 juin 1900.

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Message non lu par PaxetBonum » mer. 03 août 2011, 13:51

30 Juillet : Saint Léopold (Bogdan) Mandic : "Le Saint confesseur"

Léopold Mandic naquit en 1866 à Castelnovo en Yougoslavie, mais exerça tout son ministère à Padoue comme prêtre capucin. C'était un homme de très petite taille, de faible santé, affligé d'un défaut d'élocution qui l'empêchait de prêcher, si bien qu'il ne put réaliser son idéal: être missionnaire et travailler à la réconciliation avec les Eglises orientales. Dès lors, tel un nouveau Curé d'Ars, il confessa pendant plus de quarante ans dans son couvent de Padoue. Il confiait, les larmes aux yeux: "Je serai missionnaire ici, dans l'obéissance et dans l'exercice de mon ministère" ou encore "Chaque âme qui recourt à mon ministère sera mon Orient". Sa parole était source de pardon, de lumière, de réconfort. Il s'offrit comme victime pour le retour des Dissident orientaux à l'unité de l'Église. Il mourut à 76 ans, le 30 juillet 1942.
Après sa mort, la renommée de sa sainteté s'est répandue rapidement dans le monde entier.
Béatifié par Paul VI le 2 mai 1976, il a été canonisé par Jean-Paul II le 16 octobre 1983.


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Message non lu par PaxetBonum » mer. 03 août 2011, 13:53

2 Août : Ste Marie de Anges (Basilique)

La basilique a été construite entre 1569 et 1679, dans le val de Spolète, ou plaine d’Assise, à 3 km en contrebas de l’ancienne cité. Elle porte ce nom parce qu’elle recouvre et protège sous la coupole, une ancienne petite chapelle du ixe siècle dédiée à Notre-Dame des Anges, parce que, selon une tradition ancienne, des voyageurs y avaient entendu des voix célestes. Au xiiie siècle le domaine appartenait aux Bénédictins qui en concédèrent l’usage à François d’Assise et à ses frères. Peu après sa conversion, après avoir restauré la petite église de Saint-Damien, François avait réparé cette chapelle qui devint très chère à son cœur. C’est là qu’il fonda la première fraternité franciscaine et qu'il revint pour mourir.

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Message non lu par PaxetBonum » jeu. 04 août 2011, 8:40

4 Août : Saint Jean-Marie Vianney tiers-ordre franciscain

En 1806 le curé d’Écully, M. Balley, ouvrit un petit séminaire où Jean-Marie fut envoyé. C’était un élève d’intelligence médiocre, mais surtout, comme il avait commencé à étudier très tard, il éprouvait de grandes difficultés, et ses connaissances se limitaient à un peu d’arithmétique, un peu d’histoire et un peu de géographie ; l’étude du latin était pour lui un supplice bien qu’il fût aidé par son condisciple Matthieu Loras, qui devait devenir le premier évêque de Dubuque et qui lui donnait quelques leçons. Ses maîtres cependant, voyant sa piété, ne doutaient pas de sa vocation. Malheureusement la Guerre d’Espagne réclamait beaucoup de soldats et, par erreur, il fut enrôlé. Mais,comme il venait d’être malade (il était encore convalescent), il éprouva des difficultés à rejoindre son régiment, s’égara, et, pour ne pas être puni comme déserteur, il accepta la proposition d’un paysan de le cacher sous un faux nom, comme instituteur dans son village, puis son jeune frère ayant accepté de servir à sa place, il put regagner le petit séminaire. Il ne comprenait rien à la philosophie, mais on finit par l’ordonner prêtre et on l’envoya à Écully comme vicaire de M. Balley, puis après la mort de celui-ci comme curé à Ars-sur-Formans, village de la région lyonnaise. Il y réveille, entre autres par des sermons percutants, la piété de ses ouailles, sa renommée s’étend bientôt sur toute la France d’où les gens viennent pour l’entendre et parfois se confesser. Il décède à Ars le 4 août 1859.
Le décret de l’inscription au procès de béatification est signé en 1904 par Pie X. Il est canonisé par Pie XI en 1925. Il est proclamé en 1929 « patron de tous les curés de l’univers » (alias saint patron ou saint directeur de tous les prêtres de l’Église ayant la charge d’une paroisse), ce qui signifie qu’il est recommandé à ceux-ci de s’inspirer de son exemple. Sa vie pastorale exemplaire peut en effet être un foyer de ressourcement pour tous les prêtres de l’Église. Mais, bien sûr, tous les habitants de la terre peuvent trouver en lui un modèle de charité, tournée vers Dieu et les frères.
Le saint curé d’Ars était déjà considéré comme un saint de son vivant tant il était dévoué à l’œuvre de Dieu. Il disposait de grâces étonnantes notamment comme confesseur. Sa charité était par ailleurs sans limite : il ne mangeait que très peu, passait des heures entières en adoration du Saint-Sacrement, dormait peu, à la fin de sa vie, il passait jusqu’à seize heures par jour à confesser ; il redistribuait tout ce qu’on lui donnait et n’hésitait pas à se démunir encore pour subvenir aux besoins de plus pauvre que lui.
La commune d’Ars-sur-Formans est aujourd’hui un lieu de pèlerinage qui accueillerait 450 000 personnes par an. L’accueil du sanctuaire est assuré par la congrégation des Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre.
La Basilique d’Ars, construite fin xixe siècle en extension de l’ancienne église abrite les reliques du saint Curé. Son corps, exhumé au début du xxe siècle, est resté intact : il n’a pas subi la putréfaction. Le corps est exposé dans une chasse aux yeux de tous ceux qui viennent le prier.
Le Pape Jean-Paul II, lors de sa visite pontificale en 1986 en France visita Ars-sur-Formans en hommage à son ancien curé. Jean-Paul II nous parle du curé d’Ars est un ouvrage paru fin 2004 qui rassemble l’ensemble des interventions de Jean-Paul II au sujet du Curé d’Ars.
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Message non lu par PaxetBonum » jeu. 04 août 2011, 8:45

4 Août : Bienheureux Ceferino Gimenez Malla

Laïc du Tiers-Ordre de saint François, martyr de la Révolution espagnole, Ceferino Gimenez Malla est le premier fils du Peuple Gitan dont la sainteté est reconnue solennellement par la sainte Église, ainsi que l’héroïcité de ses vertus et le martyre pour la Foi.
Ceferino naquit à Fraga (Huesca) (Espagne), le 26 août 1861. Il devint éleveur et marchand de chevaux et réussit dans ses affaires. Il avait épousé Teresa Gimenez Castro, après avoir vécu un certain temps avec elle. Il ne put avoir d’enfants, mais adopta Pepita, la nièce de son épouse. Très pieux, il rejoignit le Tiers-Ordre de saint François. En devenant progressivement un vrai serviteur de Dieu et de ses frères. Dans sa nation, on l’appelait « El Pele ». Il s’efforçait d’apaiser les conflits : il sera reconnu comme “celui qui rétablit la paix”, “l’avocat des pauvres”, “le défenseur des Gitans”. Il acquit la sagesse et la connaissance des choses de Dieu. L’évêque de son diocèse de Barbarastro, Mgr Florentino Barroso l'avait en grande estime et amitié et recourrait parfois à ses conseils.
Ceferino était analphabète, il connut la prison pour des soupçons mensongers, mais fut reconnu innocent. Il vécut, ses dernières années dans une grande pauvreté. Mais il était riche dans la charité qu’il témoignait aux pauvres, pour les aimer et les secourir. Beaucoup d’épisodes témoignent de son empressement à secourir la misère des autres, même en se privant du strict nécessaire. Pauvre, mais riche en vertus. Humble, mais d’une grande foi alimentée par la pratique assidue des sacrements et de la prière. Dans ses dernières années, il assistait presque quotidiennement à la sainte Messe et y communiait. Il priait et invitait sa famille, ses amis et même des étrangers à prier. Il ne quittait jamais son rosaire, ayant une tendre dévotion pour la Vierge Marie. C’est dailleurs le rosaire à la main qu’il s’écria fortement « Vive le Christ-Roi ! » lorsqu’il subit le martyre. Il avait été arrêté pour avoir pris la défense d’un jeune prêtre détenu par un groupe de militants communistes. C’était le 19 ou le 25 Juillet 1936. En prison, il n’avait cessé de prier. Un ami anarchiste, membre influent du parti communiste était venu lui offrir la liberté en échange de ne faire aucune démonstration de sa foi, et de cacher son rosaire. Sans aucune hésitation, Ceferino refusa cette offre, au prix qui lui était demandé, et affronta sereinement et joyeusement le sacrifice suprême. Il avait 75 ans. Il fut fusillé dans le cimetière de Barbarastro, probablement le 2 août de cette année 1936, précédant de peu son ami, l’évêque Florentino.
Il a été béatifié par Jean-Paul II, le 4 mai 1997, sur la Place Saint-Pierre. Le Pape Jean-Paul II, recevant un groupe de Gitans français leur déclara que « Ceferino était un Gitan admirable par la sagesse et le sérieux de sa vie d’homme et de chrétien », et encore « un bel exemple de fidélité dans la foi pour tous les chrétiens, surtout pour vous, les Gitans, qui êtes proches de lui par la nationalité et la culture."

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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » lun. 08 août 2011, 13:43

5 Août : Bienheureux Frédéric Janssoone (1838-1916) (ou Frédéric de Ghyvelde)
Frère mineur, prêtre, né en France, dans les Flandres, ré-instaurateur des Franciscains au Québec.

Frédéric Janssoone est né le 19 novembre 1838 à Ghyvelde, (diocèse de Lille, en France), dans le lieu-dit « Meul-Houc ». Son père, Pierre, et sa mère Marie-Isabelle Bollengier, étaient des chrétiens fervents qui élevèrent leurs huit enfants dans la foi et la générosité. C’était des cultivateurs relativement aisés. Frédéric fréquenta l'école de son village, puis le collège d'Hazebrouk et l'Institut Notre-Dame-des-Dunes de Dunkerque. Mais, après la mort de son père, il dut quitter les études afin d'aider sa famille. Pendant sept ans, il travailla comme commis-voyageur pour un négociant d'étoffes, à Estaires. En 1864, sa mère mourut. Frédéric décida de se consacrer à Dieu et il entra dans l'Ordre des Frères Mineurs (les Franciscains), au noviciat d'Amiens. Il y fut tout de suite séduit par la personnalité et la spiritualité de François d’Assise. Il fut ordonné prêtre à Bourges le 17 août 1870, et devint aumônier d'un hôpital militaire durant la guerre franco-prussienne de 1870. La guerre finie ses supérieurs le nommèrent sous-maître des novices, à Branday, tout en poursuivant un ministère de prédication. Il participa à la fondation du couvent de Bordeaux et fut nommé directeur du Tiers-Ordre de saint François et de la Revue franciscaine. Après un court passage à Paris, en 1876, il sollicita d’être envoyé en Terre-Sainte.

Pendant douze ans, le Père Frédéric mit son zèle et son esprit d'initiative au service de la Custodie de Terre Sainte. Le 3 avril 1878, il fut élu vicaire custodial. Il avait 39 ans. Cette fonction faisait de lui un personnage, le second dignitaire de la Custodie de Terre Sainte, jouissant de beaucoup de privilèges honorifiques. Cette Custodie comptait alors 350 religieux. Il s'y révéla un diplomate souple et adroit, un habile bâtisseur d'églises, en particulier, la basilique Sainte Catherine de Bethléem. Il guida spirituellement les nombreux pèlerins qui se rendaient en Palestine. Il inaugura le chemin de croix sur la Via dolorosa, à travers les rues de Jérusalem, et il prêcha lui-même une dizaine de fois le chemin de croix du vendredi-saint.

Les besoins économiques des Lieux Saints le poussèrent à se faire mendiant, tout d’abord en France, puis au Canada où il fit un premier voyage en 1881. En 1888, il vint s'établir définitivement au Canada, à Trois-Rivières. Il participa le 22 juin suivant à l'inauguration officielle du Sanctuaire du Cap dédié à Notre-Dame du Rosaire ; il y donna le sermon ; le soir même, il fut l'un des trois témoins du Prodige des yeux (ceux de la Vierge Marie qui s'ouvrirent une dizaine de minutes). Il s’intéressa beaucoup à ce sanctuaire, surtout après la mort du curé du lieu, y organisant de nombreux pèlerinages. Il joua un rôle important dans le développement du culte marial au Québec. Il fut pendant quatorze ans directeur des pèlerinages au sanctuaire de Notre Dame du Rosaire, à Cap-de-la-Madeleine. En même temps, comme Commissaire de Terre Sainte, il s'employa à recueillir des aumônes pour soutenir les œuvres de Palestine.
De 1902 à 1916, il mena une activité débordante : multiples missions, tournées de prédication de la parole de Dieu dans les paroisses, catéchèses et missions populaires, visites et fondation de fraternités du Tiers-Ordre de saint François, écrits et publications diverses. Il passa au Canada les vingt-huit dernières années de sa vie, en s'illustrant par un zèle apostolique extraordinaire et une sainteté de vie toute évangélique. Son austérité de vie, son extrême pauvreté, son amour de prédilection pour les pauvres, sa bonté toute simple, sa patience et sa sérénité dans les épreuves, toutes ces vertus l'ont fait comparer à un nouveau François d'Assise. Il contribua largement à répandre l'esprit franciscain au Canada et donna une impulsion décisive à la restauration de l'Ordre franciscain en ce pays.
Ce serviteur de Dieu mourut à Montréal, le 4 août 1916, à l'âge de 77 ans. Son corps fut transporté à Trois-Rivières et enseveli dans la chapelle Saint-Antoine (crypte de la chapelle des Franciscains). Il a été béatifié par le Pape Jean-Paul II le 25 septembre 1988.

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Message non lu par PaxetBonum » lun. 08 août 2011, 13:45

7 Août :
Bienheureux Agathange, dit Agathange de Vendôme est né le 31 juillet 1598 sous le nom de François Nourry.
Agathange vient du grec agathos qui signifie bon, brave au combat.
Agathange, capucin fut envoyé en 1629 en mission à Aleppe ( Syrie) où il travailla avec le Bx Cassien. Agathange de Vendôme et Cassien de Nantes furent pendus et lapidés le 7 août 1638, à Gondar en Ethiopie, après avoir oeuvré à réconcilier l'Église catholique et les chrétiens séparés en Syrie, Egypte et Ethiopie.

Bienheureux Cassien, dit Cassien de Nantes, de son vrai nom Gonzalve Vaz Lopez-Netto, est connu comme prêtre capucin martyr avec Agathange de Vendôme (François Nourry).
Envoyés comme missionnaires au Moyen-Orient, on les accusa de prêcher la religion catholique aux Coptes. Ils furent pendus avec leur propre corde et lapidés sur l'ordre du souverain de l'Ethiopie à Gondar en 1638.
Ils sont fêtés le 7 août.

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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » lun. 08 août 2011, 13:53

8 Août : St Dominique

Et oui, les franciscains fêtent "le Saint Père Dominique" en souvenir de l'amitié qui le lia à Saint Francois
Pour plus d'information je vous invite ici : http://www.cite-catholique.org/viewtopi ... &start=240

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Les Domicains, appelés 'Domini canis' ou chiens du Seigneur, sont parfois symbolisés par un chien qui porte un flambeau et enflamme le monde. Je crois que cela fait référence à une vision de St Dominique il faudra que la Fée Violine nous éclaire de son propre flambeau !
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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » jeu. 11 août 2011, 8:35

11 AOût : Ste Claire d'Assise

Sainte Claire est née à la fin du xiie siècle à Assise en Italie. Issue de la famille noble des Offreduci. Elle renonce à l’avenir tout tracé que sa famille lui offrait pour vivre, à l’exemple de saint François une vie de pauvreté au petit monastère de Saint-Damien. D’autres sœurs la rejoindront rapidement. Elle écrit alors une Règle pour l’Ordre qui naitra d’elle.

Claire naît en 1193 dans une famille de l’aristocratie d’Assise : les Offreduci di Favarone. En 1199, la ville d'Assise est en guerre civile, opposant les nobles à la nouvelle classe des artisans et marchands. La ville s'émancipe du seigneur et deviendra commune. Les hostilités avec la ville voisine, Pérouse, commencent. St François, fils de commerçant, bourgeois, participe aux événements. La famille de Claire, du fait de sa noblesse, est dans le camp adverse et se réfugie à Pérouse.
À partir de 1210, Claire entend François prêcher sur les places et à la cathédrale saint-Rufin. Elle est séduite par la ferveur évangélique de ce jeune converti dont parle tout Assise. Elle le rencontrera plusieurs fois en secret. Le 18 mars 1212, le soir du dimanche des Rameaux, Claire fuit sa famille pour vivre la vie de pénitente inaugurée par François. Pendant la nuit, dans la chapelle Sainte-Marie-des-Anges de la Portioncule, François donne l'habit à Claire. Il la confie quelque temps au monastère bénédictin de Panso, près d’Assise. C’est là que la rejoindra sa jeune sœur Catherine, attirée elle aussi par la vie évangélique et qui prit le nom d’Agnès. L’évêque Guido d’Assise approuve le projet de Claire de vivre comme François dans la radicalité évangélique, mais une communauté religieuse féminine, en ce temps, ne peut vivre que protégée par un cloître. L’évêque autorise Claire à occuper la chapelle de Saint-Damien, à 2 km d’Assise, là où François avait entendu le Christ l’inviter à réparer son église. C’est là l’origine de l’Ordre des Pauvres Dames - (les Clarisses) - on dira aussi, au tout début : les Damianites.

Selon le témoignage de sœur Pacifica d’Assise, une des premières clarisses, c’est François lui même qui contraint Claire à être l’abbesse du monastère de Saint-Damien, trois ans après son installation en ce lieu. Elle s’y fit remarquer par un total dévouement auprès de ses sœurs. Son principal combat fut pour obtenir la reconnaissance d’une règle religieuse qui intègre la reconnaissance d’une parfaite pauvreté, privilège qu’elle obtint d’Innocent III, en 1216, mais que le pape Honorius III n’intégra pas dans la règle qu’il publia en 1218, règle se référant plutôt à l’expérience des moniales bénédictines.
En 1226, les sœurs de Saint-Damien purent vénérer le corps de François et y constater les stigmates de la passion. Claire obtint du pape Grégoire IX la confirmation de l’assistance spirituelle des Frères mineurs, en 1227, par la bulle Quoties cordis oculus, et en 1228 la confirmation du privilège d’absolue pauvreté. En 1247, le pape Innocent IV publia une nouvelle règle qui ne faisait plus référence au mode de vie des bénédictines, mais il fallut attendre le 9 août 1253 pour que la règle rédigée par Claire soit approuvée par Innocent IV, quelques jours seulement avant le décès de Claire, survenu le 11 août 1253. Elle mourut, entourée de ses sœurs, en s’écriant « Merci mon Dieu de m’avoir créée ! » Le Pape présent à Assise, célébra lui-même ses obsèques, avec les prélats de la Curie. Elle fut canonisée par Alexandre IV, le 15 août 1255, (bulle Clara claris praeclara meritis, du 26 septembre 1255). Son corps fut transféré plus tard, en 1260, dans la basilique sainte Claire (ancienne église Saint Georges où avait reposé le corps de saint François). Autour de cette église fut construit l’actuel protomonastère des clarisses d’Assise.

De nombreux monastères adoptèrent le mode de vie, puis les différentes règles des clarisses. On n’en connaît pas avec certitude les dates de fondation, sauf pour certains, comme le monastère de Monticelli, 1221, où Agnès d'Assise, sœur de Claire fut envoyée comme abbesse, ou celui de Prague, créé en 1233 par Agnès de Prague, fille du roi de Bohême Ottokar ier, qui bénéficia d’une correspondance suivie avec sainte Claire, au moins quatre lettres qui nous sont parvenues ; ou celui de Bruges créé, vers 1245, par Ermentrude, autre correspondante de Claire. Une lettre du cardinal Raynald, futur Alexandre IV, fait état de vingt-quatre couvents en 1228. A la mort de Claire, on en compte environ 130, dont 76 en Italie, 22 en Espagne, 13 en France et deux en Terre-Sainte.

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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » mar. 23 août 2011, 17:17

13 Août : Bienheureux Marc d'Aviano (1631-1699)
Frère mineur capucin, prêtre, prédicateur réputé, une des principales figures religieuses du XVIIè s.
Né à Aviano (Italie), le 17 novembre 1631, sous le nom de Marco Cristofori, il reçut sa formation chez les Jésuites.
Il entra dans l'Ordre des Frères mineurs capucins, de la province de Venise et émit ses voeux religieux le 21 novembre 1649 sous le nom de Marc d'Aviano (Marco d'Aviano). Il reçut l'ordination sacerdotale en 1655.
A partir de 1664, il parcourut l'Italie pour annoncer l'Évangile avant d'être élu gardien de couvent et appelé, en 1674, à diriger la fraternité d'Oderzo.
Il fut vite reconnu comme un annonciateur de conversion et de pardon, animateur d'une pratique renouvelée de la vie chrétienne, apôtre de l'acte de douleur parfait, il parcourut les routes de l'Europe en annonçant la Parole de Dieu et en invitant les hommes de son temps à la Foi et à la pénitence, alors que son message était renforcé par le don de la conversion et de la guérison.
En 1676, sa prière et sa bénédiction guérirent instantanément une moniale gravement malade. D'autres événements thaumaturgiques firent que sa réputation s'étendit à toute l'Europe, qu'il sillonna durant les vingt dernières de sa vie, tout en continuant son ministère apostolique et sa prédication du repentir et de la pénitence.
Il fut envoyé auprès des plus grands souverains d'Europe, notamment l'Empereur Leopold Ier, dont il fut un précieux conseiller. Il fut aussi un ardent promoteur de la paix en Europe et de l'unité des puissances catholiques.
Il aurait inventé le cappucino.
Il mourut à Vienne le 13 août 1699, assisté par la famille impériale.
La dépouille mortelle du frère d'Aviano repose depuis 1803 dans une chapelle de l'Église des capucins à Vienne dont la crypte renferme les sépultures des membres de la Maison Impériale.
Marc d'Aviano fut béatifié par le pape Jean-Paul II le 28 avril 2003.
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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » mar. 23 août 2011, 17:23

14 Août : St Maximilien Kolbe

Le Père Maximilien Kolbe est né à Zdunska Wola, près de Lodz en Pologne, en janvier 1894.
Entré en 1907 au séminaire des Franciscains Conventuels, il fut envoyé à Rome pour y poursuivre ses études ecclésiastiques.

Alors qu'il était encore étudiant, il fonda avec quelques frères la MISSION DE L'IMMACULÉE en vue de sanctifier le monde entier avec l'aide de la Vierge Immaculée.

Ordonné prêtre en 1918 et revenu en Pologne, il commença son apostolat à l'aide d'une revue, " Le Chevalier de l'Immaculée ". En 1927, il fonda un " Couvent-Maison d'édition " confié à Marie : Niepokalanów (Cité de l'Immaculée), centre de vie religieuse et de diverses formes d'apostolat, où plusieurs centaines de religieux vivaient dans une pauvreté de vie vraiment franciscaine, mais travaillaient sur les machines les plus perfectionnées.

Désireux de communiquer l'amour de l'Immaculée à tous, il partit pour le Japon, où il fonda une institution semblable (Mugenzai no Sono).

De retour en Pologne, en 1936, il fut emprisonné pour la première fois en 1939 par les allemands.
Arrêté définitivement le 17 février 1941, il fut enfermé dans le camp d'Auschwitz. Il y vécut parmi les privations et les persécutions, illuminant de foi, d'espérance et de charité ce lieu de mort et de haine, jusqu'au jour où il s'offrit pour mourir dans le bunker de la faim à la place d'un père de famille.
Après avoir soutenu tous ses compagnons, il fut tué par une injection de phénol le 14 août 1941.
Son corps fut brûlé au four crématoire le lendemain, fête de l'Assomption.

Paul VI l'a déclaré " bienheureux " le 17 octobre 1971.
Jean-Paul II l'a déclaré " saint ", comme martyr, le 10 octobre 1982.

Ce même pape a présenté plusieurs fois saint Maximilien comme protecteur de ce siècle difficile, parce que toute sa vie fut marquée par un profond esprit missionnaire. En effet, le Mouvement qu'il a fondé (la Mission de l'Immaculée) n'a d'autre but que de " rendre au Christ le monde entier par l'Immaculée ", et toute son œuvre éditoriale et journalistique ne visait qu'à permettre au plus grand nombre possible de personnes de redécouvrir leur mission de baptisés dans le monde.

Le Pape l'a aussi voulu comme exemple pour notre société à cause du témoignage héroïque de sérénité et d'amour qu'il a vécu aux heures les plus sombres de la barbarie destructrice.

" Seul l'amour est une force de création ", disait-il à ses compagnons de malheur, les invitant par là à faire face à la haine avec la force de l'amour. Jésus n'avait-il pas dit : " Il n' y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime " ?

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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » mar. 23 août 2011, 17:25

17 Août : Ste Béatrice da Silva Menezes (1424-1490)

Moniale, Fondatrice de l’Ordre de l’Immaculée Conception de la Bse Vierge Marie (les Conceptionistes).
Béatrice est née en 1424, à Ceuta au Maroc, ville sous la domination du roi du Portugal. Son père Don Ruy Gomes da Silva, comte de Viana, avait participé à la conquête de Ceuta et y était demeuré. Sa mère, Pia Menezes était très pieuse. La famille revint en Europe durant l’enfance de Béatrice. Son frère, le bienheureux Amédée de Portugal entra chez les Franciscains, fut confesseur du Pape Sixte IV et fonda une branche éphémère de l'Observance (les Amadéens). Béatrice accompagna en Castille la reine Isabelle, comme dame d’honneur, quand celle-ci épousa Jean II de Castille et vécut alors à la cour de Castille. Très vite lassée de ce genre de vie, et ayant été gratifiée d’une apparition de la Vierge Marie, elle se retira dans le couvent des moniales de saint Dominique, à Tolède, où elle demeura jusqu’à l’âge de 60 ans. Désirant une vie plus exigeante, en 1484, elle quitta ce monastère, accompagnée de quelques religieuses et avec l’aide de la reine Isabelle, elle fonda un nouvel Ordre, portant l’habit blanc et bleu qu’elle avait vu porté par la Vierge Marie, lors d’une apparition. La reine lui avait donné un couvent à Tolède dans l’enceinte du château de Galliana. A la demande de la reine, le Pape Innocent VIII approuva cette fondation et la première forme de vie voulue par Béatrice. Elle ne vécut que 6 ans dans ce monastère, s’y dépensant à la formation des jeunes recrues et menant une vie contemplative exemplaire. Elle mourut le 16 août 1490 à Tolède. Après sa mort, le cardinal d’Espagne Ximenes de Cisneros imposa aux sœurs la règle de sainte Claire, avec l’approbation du Pape Alexandre VI, (1511), en les plaçant sous l’obédience des Frères mineurs. En 1514, le frère Gabriel-Maria (Gilbert Nicolas), vicaire ultramontain des Observants, tenta d’unir les Conceptionnistes aux Annonciades, fondée par ste Jeanne de France, mais ce projet n’eut pas de suite, et les Conceptionnistes revinrent à la règle de vie donnée par Sainte Béatrice.
Béatrice de Silva fut béatifiée par Pie XI le 28 juillet 1926, et elle fut canonisée par Paul VI, le 3 octobre 1976. Sa fête est fixée au 17 août, dans le calendrier franciscain.
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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » mar. 23 août 2011, 17:26

19 Août : St Louis d’Anjou est un frère mineur, né en 1274. Devenu archevêque de Toulouse, il est mort en 1297.

Louis d’Anjou est le fils du Roi de Naples, Charles II d’Anjou et de Marie de Hongrie. Il fut ainsi le petit neveu de st Louis IX de France, et le petit-fils de sainte Élisabeth de Hongrie. On hésite sur le lieu de sa naissance : probablement à Nocera Inferiore, près de Salerne, en Italie, ou Brignoles en France, au Château des Comtes de Provence. Durant son enfance, il fut exilé, avec son frère, à Barcelone en Catalogne, comme otage pour la libération de son père, Charles II. Une fois libéré, il se rapprocha des Frères mineurs et renonça au trône en faveur de son frère Robert. Il entra au noviciat, en conflit avec sa famille ; mais on lui imposa, avec l’accord de Boniface VIII d’accepter un évêché sitôt sa profession religieuse.
Il fut ordonné évêque en 1296 par le pape Célestin V qui le nomma au siège de Lyon, mais il ne prit pas possession de ce siège, car le siège de Toulouse (France) devenant vacant, sa famille préféra qu'il fût nommé archevêque de cette capitale. Il conservait l’habit franciscain et préférait résider dans les couvents de l’Ordre, plutôt que dans les palais de sa famille. Il se fit remarquer par sa piété, et sa charité envers les pauvres qu’il invitait souvent à sa table et envers les malades. En 1297, il se rendit à Rome (Italie) pour la canonisation de son grand'oncle st Louis IX de France, roi de France, puis au retour d’une visite en Espagne, épuisé et malade de tuberculose, il s’arrêta au château de Brignoles où il mourut le 19 août 1297. Il y est toujours très vénéré. Il avait demandé par testament d'être inhumé à Marseille, dans l'église des Franciscains, à côté du tombeau du bx Hugues de Digne et de sa sœur ste Douceline. Il fut canonisé par le pape Jean XXII, en 1317.
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