Bonsoir DA95,
DA95 a écrit :Votre exemple de la bombe ne permet pas de poser un acte. Vous vous substituer à l'autre et vous penser savoir ce qui est bon pour lui. En somme vous vous pensez meilleur. de quelle autorité tiré vous votre supériorité pour déterminer son potentiel? Un peu arrogant tout cela.
Propos étonnant de la part de quelqu'un qui prétend mieux savoir que moi si me masturber est bon ou non pour moi, et même le reste de l'humanité, sans la connaître...
DA95 a écrit :De plus s'il a un potentiel bon, vous lui apprenez à faire sa bombe. Hors pour x raison il déclare la guerre et lance une Bombe. IL avait un potentiel bon je vous le rappelle. IL aura fait un choix, celui de lancer une bombe et cela ne viendra pas de votre potentiel.
S'il a un potentiel bon, je ne vois pas comment il pourrait vouloir déclarer une guerre. C'est que son potentiel bon se sera détérioré entre temps.
DA95 a écrit :Vous confondez ensuite acte et intentionnalité de l'acte. Je ne l'ai avait pas confondu. Vous faite une erreur.
L'acte de conjugal a deux significations: la possible procréation et l'amour des époux. il exprime la totalité de la dimension dont il est l'expression quand il exprime c'est deux significations.
Votre intention est de séparé cette double significations et vous lui en donnez d'autres significations.
Le fait de sépare une des signification en faisant de la "sexualité non-procréatrice" diminue la sexualité d'une de ces composante. Donc ce n'est plus la Sexualité dans sa totalité. c'est une mensonge sur ce qu'est la sexualité, une fausse sexualité un acte immoral.
Excusez-moi mais c'est un peu confus tout ça : la sexualité non-procréatrice est-elle oui ou non de la sexualité ? Un coup vous me dites oui, un coup vous me dites non... Si ce n'est pas de la sexualité du tout, alors ce n'est pas un mensonge sur ce qu'est la sexualité. Mais si c'est de la sexualité incomplète, ce n'est un mensonge sur ce qu'est la sexualité que si on prétend que c'est de la sexualité complète. Or je ne le prétend pas : j'assume le fait que c'est de la sexualité incomplète, et ce n'est pas un mensonge sur ce qu'est la sexualité incomplète.
DA95 a écrit :Votre exemple des napperons n'est pas juste également, pourquoi?
Car vous nous en fait deux actes différents. Le premier est une oeuvre de charité. Le bien recherché est une oeuvre charitable. Pour le deuxième acte le bien recherché est une rémunération.
La réalisation de ces deux actes expriment la totalité de la dimension dont ils sont l'expression. Enfin de compte vous me donnez des arguments.
Je ne vois pas comment, car je peux transposer à la sexualité : On a un premier acte potentiellement fertile qui est une œuvre conjugale. Le bien recherché est un enfant et l'amour. On a un deuxième acte "contraceptivé" qui est une œuvre purement romantique. Le bien recherché est seulement l'amour. La réalisation de ces deux actes expriment la totalité de la dimension dont ils sont l'expression.
DA95 a écrit :A présent vous me dites que ce n'est pas un don car c'est un mal (ce qui est précisément ce qu'on cherche à savoir et que je conteste !).
Je vous l'ai montré et démontré. Si vous voulez le contester encore, cette fois citez les textes aux quels j'ai fait référence et qui fonde anthropologiquement raisonnablement et théologiquement ce que dit l'église, vous pourrez ensuite sur cette base démonter leurs raisonnements.
Je ne les ai certes pas commenté (Baroque l'a fait), mais j'ai commenté vos propos qui les reprenaient. Si ça peut vous faire plaisir, je commenterai les textes auxquels vous avez fait référence eux-mêmes, mais pas ce soir si vous le voulez bien...
Mais pour l'instant en fait vous n'avez rien montré de probant. Alors je sais que la preuve m'incombe. Mais je vous ai prouvé beaucoup de chose que vous n'avez pas contré
Vous êtes injuste là. Je vous ai fait de longues réponses structurées et logiques que j'ai enrichis d'exemples nombreux.
Par contre, je réalise que j'ai peut-être passé sous silence un point important : pour moi, faire des enfants est une obligation qui incombe à l'espèce humaine, et pas nécessairement à l'un ou l'autre de ses membres en particulier (de même qu'il faut des enseignants, des pompiers, des policiers, etc. mais que tout le monde ne peut pas être enseignant, pompier ou policier, de même il faut des gens qui deviennent parents, mais tout le monde n'est pas obligé de l'être).
Faire des enfants (du point de vue d'une personne en particulier, je ne parle plus de l'espèce) est un bien extrinsèque mais pas un bien intrinsèque (mais les enfants eux-mêmes, une fois existants, sont des biens intrinsèques). Autrement dit, faire des enfants n'est bien que si un certain nombre de circonstances sont réunies pour les accueillir. Faire des enfants peut parfois être un mal extrinsèque. Par contre, exprimer/développer son amour ou des valeurs esthétiques et sensuelles est un bien intrinsèque. Et selon que faire des enfants, au temps t, sera un bien extrinsèque ou un mal extrinsèque, alors il sera respectivement mal ou bien d'avoir une union charnelle non-procréatrice par nature.
Bon, j'arrête là, il est tard, mais j'aurais encore des choses à ajouter. On verra demain...
Bonne soirée,
Mikaël