La partie en gras m'étonne... On ne définit pas l'ordre pour que cela corresponde à ce qui nous entoure, c'est faux. La notion d'entropie est directement aux nombres de micros-états correspondant au «macro-état», il n'y a rien d'anthropocentrique là dedans.
Non justement, on définit l'ordre à partir de se qui nous entoure,
notre logique nous vient de la matière et de notre manière de la néantiser pour en faire des entités prises dans des systèmes déterminés. par exemple, je ne sais pas si cette analogie peut aider mais imaginé quelqu’un qui ne voit qu’en noir et blanc (il n’a que des bâtonnets etc) on le place dans une situation ou on ne lui à jamais montrer de blanc, sont « gris claire » étant définis pour lui comme blanc et son gris est en fait du gris foncé. tant qu'on ne lui montre pas quelques chose de plus blanc que sont blanc il n'en aura pas conscience et pourtant ce blanc existe (toujours en tant qu’
abstraction par ce que, d’ailleurs, les couleurs n'existe pas en soi ce n'est qu'un concept pour définir le niveau de réflexion des photons sur un objet). la logique est relativement anthropocentrique, les lois sont humaines et sont des projections de notre raisonnement limité sur la matière existante, c’est notre manière de faire des abstractions, de construire le monde perçu pour appréhender sa complexité relative à travers des déterminismes. L'univers, la matière, le mouvement l'espace et le temps existeront
indépendamment de nous, de l’ordre qu’on lui donne et de nos loi co-construite. C'est la base du matérialisme de reconnaître l'être comme source de la pensée. L’ordre est du registre de la pensée et non de l’être.
La fixité et la finitude est la règle car l’homme est finit et ne voit pas la mobilité des choses, de la terre, des étoiles. De sont point de vue le mouvement est exception pour un enfant (ou une personne né il y a 2000 ans) il considère les choses d‘abord comme immobile et fixe, les transformations sont d‘ordre magique. Les choses immobiles sont plus faciles à étudier.
La logique métaphysique pose des principes d’identités sans mouvements, sans
processus internes, elle favorise une vision unidimensionnelle, fixiste et le cloisonnement disciplinaire mais elle a son utilité. L’étude des choses au repos est
un moment nécessaire à la dialectique mais insuffisant. ainsi le corps, la pissenlit, la chaise ou la maison par exemple sont perçus comme immobiles et absolues ou il ne peut y avoir de mobilité que causale et
mécanique pas de processus ou de structure. C’est comme ça que nous voyons qu’une maison est toujours
la même maison qu’ à ses début malgré son mouvement perpétuel, ses réparations, ses décorations, ses modifications. Ou que ma maison
en particulier est autant (la même) une maison que celle de mon voisin. La « maison » en générale n’est pas une cabane, un manoir, une église ou un appartement, la « maison » se définit aussi par rapport à ce qu’elle n’est pas, il faut voir
la relativité de l’élément conceptuel dans une de ses structures.
La logique métaphysique va aussi
classer,
ordonner,
isoler les choses qui sont pourtant liées, isolé l’ Humain sans voire les rapports dans lequel il s’insère, isoler l’économie des autres disciplines (sociologie, anthropologie etc) ou des autres théories économiques hétérodoxe, isoler les êtres vivants dans une taxinomie ou appliquer le fixisme à la biologie (comme c’était le cas avant Darwin) etc… encore une fois je ne nie pas
l’utilité de l’étude du particulier indépendamment de son ensemble mais ce doit être un moment provisoire.
Si je peux reprendre le point de départ de cette conversation c’est-à-dire le fait qu’on préfère le problème A (régression infini) ou B (création ex-nihil) n’est pas une question d’ordre scientifique mais plus philosophique malgré l’apparence de certaines théories scientifiques pouvant porter la préférence sur une des deux avec par exemple la loi de conservation de la matière de Lavoisier et le problème A. Vous me prenez un exemple de thermodynamique pour montrer une préférence avec le problème B mais je trouve que c’est précisément un mauvais exemple de discipline vu la première loi de thermodynamique qui est la conservation de l’énergie (forte analogie à Lavoisier je trouve). La transformation de l’énergie est d’ailleurs pour moi une des grandes découvertes avec la cellule vivante, l’évolution etc qui aide à comprendre le matérialisme moderne, ou dialectique.
merci ça devrait m'occuper
Je vois pas comment vous trouvez ces 25% ?
un certain astrophysicien du nom de Fred Adams apparemment.
Sinon pour les paramètres libres il n'y a rien de mal à se poser des questions sur leurs valeurs et c'est un peu facile de se l'interdire par principe
bien sûr je n'ai pas dit le contraire il faut seulement bien y répondre et ne pas oublier la relativité, la structure, la dialectique etc notamment avec les
Mutatis mutandis et les
Ceteris paribus éventuels qui s'étendent intra-disciplinairement à la physique
d'une part et qui ne doivent pas faire abstraction des autres disciplines et donc s'étendre inter-disciplinairement
d'autre part. Mais plus généralement encore notre logique dépend de notre univers et pour un autre univers il y a une autre logique (exo-logique). Rien ne nous empêcherait de concevoir des univers avec d'autres constantes, d'autres loi où il y a de la vie partout, des exo-espèces, des
êtres plus intelligents que nous ou même où il n'y a pas d'expansion de l'univers du tout ou la terre sur plusieurs milliards de kilomètre etc..
roll a écrit :Atest a écrit :
- L'univers n'est pas parfaitement ou même bien ajusté pour nous, c'est nous qui nous sommes relativement bien ajusté à lui.
- Évitons aussi le Dieu des lacunes et n'hésitons pas à dire qu'on ne sait pas. Pour que la religion n'est pas à trop reculer lorsque la science avance
Je m'en fout que la «religion recule» tant la vérité avance. La chose essentielle n'est pas de dire que le fine-tuning est une preuve de l'existence de Dieu (je crois queje n'ai même pas cité Dieu jusqu'ici) mais de dire qu'il y a assez d'indices pour suspecter que l'Univers soit «fine-tuned» et tenter de comprendre ce fait, quelqu'en soit l'explication (éventuellement pas du tout «religieuse»).
Mais il n'y a pas assez d'indices pour suspecter qu'il soit "fine-tuned". sinon bien ajusté sous entend qu'il serait la
pour la vie(ou plus précisément et narcissiquement pour l'Humain) d'un point de vue téléologique ce qui n'a pas de sens, ce serait
expliquer la cause par l'effet qu'elle produit(non l'inverse) et suppose aussi un ajusteur extérieur à l'univers. "fine" suppose lui une sorte d'unicité et de relative perfection dans le sens où si ajusteur il y a pourquoi s'embêterait il à faire en sorte qu'il y ai des étoiles qu’on ne verra jamais pourquoi ne serions nous pas au centre de l’univers etc.
Bien sûr que l’explication n’est pas religieuse qu’est-ce que ça veut dire d’ailleurs une explication religieuse, la théologie peut s’efforcer de faire coïncider la science et la philosophie avec une religion particulière mais ne peut expliquer à mon sens que des questions qui n’ont pas de sens comme quel est le sens ontologique de l’univers? qu'est ce que la vie après la mort etc c’est un peu comme si je disais quel est l’odeur d’une couleur? Grammaticalement correcte mais ça ne veut pas dire grand-chose. Noté qu’en répondant à ces questions elle ne peut répondre aux questions comme pourquoi l’univers n’a pas de sens ontologique? Pourquoi il n’y a pas de vie après la mort? Etc ce n’est donc pas comme si c’était seulement des questions supplémentaires. Mais je ne vous accuse pas de faire passer Dieu avant la vérité, des fois certaines choses que j'écris ne vous sont pas totalement destiné