Mais pourtant, je maintiens ce que j'ai dit. Votre erreur me semble de morceler une religion - système qui se veut global, cohérent et vérace dans sa totalité - pour retenir les parcelles de vérité qui peuvent s'y trouver. Sauf qu'on peut trouver des parcelles de vérité dans une fausse religion.prodigal a écrit :Dans un premier temps, et c'est ce qui m'a fait réagir, Raistlin a prétendu qu'il n'y avait que deux possibilités : l'une serait qu'une seule religion a le monopole de la vérité (ce qui, en l'absence de précision, pourrait être pris pour du fondamentalisme), l'autre serait que toutes les religions sont fausses (athéisme borné).
Et que vaudrait une religion "à moitié" vraie ? Quel fidèle se contenterait de cela ? Il me semble évident que soit une religion est vraie, soit elle est fausse dans le sens où ses prétentions à la vérité sont fausses.
Après, il ne s'agit nullement de nier les parcelles de vérité présentes dans certaines religions ou doctrines. L'Église nous exhorte même à la reconnaître et à les respecter. Donc je peux dire avec vous qu'une religion n'a pas le monopole des vérités (par exemple, nous partageons la croyance en un Dieu unique transcendant et personnel avec les juifs, les musulmans, les déistes, etc.). En revanche, c'est dans une seule religion que subsiste la vérité pleine et entière (ou dans aucune, bien entendu). Ca me semble logique.
Cordialement,