Je comprends votre référence à cette parabole mais, selon mon avis, pour la comprendre pleinement (selon les deux points de vue) il faut se rappeler du contexte.Le Fils Prodigue a écrit :Ce que vous écrivez me fait penser à cette grande parabole de Jésus sur le Bon Samaritain , dans laquelle Jésus remet en place un docteur de la Loi en lui disant de prendre exemple sur un Samaritain qui a pris soin d'un pauvre homme qui venait de se faire attaquer, contrairement à un Juif et à un prêtre qui ont passé leur chemin... Cette parabole était très dure à entendre pour un Juif pieux car le Samaritain était vu comme un infréquentable, et pas comme un potentiel bienfaiteur. Cette parabole vaut pour nous aussi chrétiens : il faut prendre exemple sur les personnes qui ne sont pas de notre religion mais qui font le bien, plutôt que de croire qu'on est forcément dans le bon camp, qu'on sera sauvé de sûr, et que nous avons une forme de supériorité sur les autres.
Le prêtre juif, probablement un Sadducéen, est axé sur "la bonne pratique" selon le Judaïsme, et non sur l'amour du prochain comme pour le Christianisme.
Hors, toucher l'homme blessé [correction par l'auteur, j'avais fais une coquille en mettant :un Samaritain] lui aurait valu une impureté rituelle. Impureté effaçable mais au prix de gros efforts. Dans le contexte, peut être aurait il voulu l'aider, mais cela lui était impossible.
Par cette parabole Jésus ne stigmatise pas le prêtre, mais invite le Chrétien à aller plus loin que "la bonne pratique" mais dans l'amour du prochain, comme le bon Samaritain.
Qui ne l'oublions pas est aussi juif, mais différemment depuis le schisme entre le royaume de Samarie et celui de Jérusalem.
C'était juste pour replacer le contexte, je suis d'accord avec votre conclusion.
Mais il peut nous interpeller avec cette question : "Comment agirions nous si certains actes nous faisaient contracter une impossibilité d'aller communier ? Qui serait prêtre ? Qui serait Samaritain ?".
Cordialement.