Uta Ranke-Heinemann
Publié : jeu. 16 mai 2019, 14:31
Bonjour,
C'est Messori dans un de ses livres qui parle de Madame Heinemann, la première femme autorisée par l'Église catholique à enseigner la théologie dans une université.
Voyons ce qu'il dit :
"... cela serait déjà une grosse surprise que de donner un rapide coup d'oeil aux accouchements pseudo-scientifiques de la dame en question, par ailleurs, fille de Gustave Heinemann, président de la République fédérale allemande de 1969 à 1974.
Convertie du protestantisme au catholicisme, mais, comme elle l'admet elle-même au cours de l'une de ses nombreuses interviews, pour des raisons de coeur, et non de théologie. [...] A vingt-cinq ans, en effet, cette dame rencontra son futur époux, un jeune homme qui pensait devenir frère dominicain :"Je lui donnai d,autres idées", et pour l'épouser, elle prit aussi une autre confession.
Nous l'avons dit, quelle surprise tout d'abord de voir l'épiscopat allemand confier à une semblable "étudiante" (entre guillemets cela va de soi) le primat historique de la Première Chaire de théologie d'université donnée à une femme. Ce qui devient franchement inquiétant, c'est de lui avoir renouvelé ses fonctions en 1987, à l'âge de soixante ans révolus. Depuis des années, elle infligeait à ses étudiants - avec mandat officiel et rétribution à l'ancienneté par l'Église - les thèses si avancées de Eunuques pour un royaume des Cieux, que nous avons traduit en son temps, de même que maintenant Qu'il n'en soit pas ainsi. [...] Ces choses, la "savante de la Bible" les répète depuis des dizaines d'années, mais sans parvenir à lasser la patience des évêques allemands. Ils seraient même fiers - c'est toujours l'auteur Ranke-Heinemann qui le prétend dans ses interviews - d'avoir mis en chaire une femme - ce qui est Very politically correct-. de plus si ouverte, et même aux idées avancées. Et quand cette professeur, avant d'être remerciée, a quitté la Faculté de théologie catholique, ces Monseigneurs n'eurent pas d'objection à ce qu'elle passe à la chaire d'histoire du catholicisme, à l'université d'Essen toujours, où, si longtemps, elle avait enseigné le Nouveau Testament, avec mandat officiel de l'Église. Ils n'ont pas fait objection non plus, à ce que, dans ses livres et articles, elle se prétende "catholique". Voilà les termes mêmes, qu'elle applique à Jean-Paul II : "Un pauvre homme, bourré de complexes sexuels, de même que tous les évêques de sa communauté, où le phallus règne."
Du reste, un peu de lumière - permettant de comprendre le personnage - vient de sa déclaration à la journaliste de L'Européen. Celle-ci, un peu perplexe, on la comprend, lui demande - car Madame Heinemann vient juste de le lui dire : "L'Évangile n'est qu'un tissu de dangereuses fables, et de kitsch : liqueur de mauvais goût, à cause de ses conséquences néfastes, le christianisme est la pire des religions," - la journaliste lui demande donc pourquoi continuer à se dire , elle, catholique. La théologienne au mandat épiscopal réplique : "Pour ennuyer les gens" et continue "Et puis, il n'est pas sûr que je sois moins catholique que le Pape. Nous interprétons tous les deux la parole de Dieu. Je suis certaine qu'il est plus dans l'erreur que moi." C'est ce que lui assure, du reste, dit-elle, de nombreux représentants du clergé, qui lui disent être solidaires. "Les quelques difficultés que j'ai, c'est seulement du côté protestant, confie-t-elle. A cause de l'oecuménisme, ils trouvent que je devrais traiter un peu mieux les catholiques".
Ouvrons presque au hasard, ce Qu'il n'en soit pas ainsi ! sans parler du précédent livre Eunuques. Frau Uta cite avec conviction Goethe et Schiller, qu'elle prend comme confirmant la thèse, qu'elle résume à peu près textuellement et la faisant sienne : "Les chrétiens ne sont que de cruels ennemis de la vie. Ils vénèrent la Croix, égarés par les crampes de leurs pénitences, assassins et ennemis du monde, fanatiques, ce sont des hommes qui ont un urgent besoin de rédemption; c'est à dire d'une religion de l'homme."
D'autre part, elle souligne à un autre endroit : "Par sa religion du sacrifice humain, le christianisme a remplacé la parole de Jésus par une théologie de bourreaux, au point d'en arriver à une affirmation blasphématoire, en soutenant que Dieu voulait racheter l'humanité par cette mort en Croix."
Avant tout, c'est le Pape Jean-Paul II, cité explicitement, "qui se fait une image primitive et païenne de Dieu", et ceci n'est possible que parce que "l'Église ne montre aucun intérêt vrai pour l'intellect de l'homme. S'il en était ainsi, elle ne nous aurait pas fait digérer aussi longtemps ce tas de fables même pas originales, avec cette horrible finale, que sont les Évangiles".
Sans entrer dans de plus longues considérations, et ne jugeant les choses que sur un plan pragmatique, l'acceptation des évêques et le silence, l'absence de réactions - que l'auteur elle-même constate plusieurs fois devant les journalistes, avec une surprise un peu déçue - des théologiens et exégètes catholiques, ne semblent pas porter ces fruits positifs que certains attendaient du nouveau look d'une Église qui n'ose exclure aucune idée, et laisse quiconque identifier le "catholicisme" avec ce qui lui passe par la tête.
[...]
Une grande partie de la harangue de notre "bibliste", et théologienne, tourne - et retourne sans cesse - autour du dogme, qui, elle le confesse, déchaîne sa colère implacable : le dogme de la virginité de Marie. En cette vérité catholique, pour elle insupportable, elle voit même la base du catholicisme qu'elle a l'intention de détruire, le coeur caché d'une Église qui assurerait ainsi "le règne d'une caste sacerdotale de célibataires". Il est très curieux de voir défiler les pages sur ce sujet - un vrai traité de gynécologie. Elle y déroule tout au long son chapelet : spermatozoïde, ovules, hymens, utérus, et y lance des accusations de "phobie du sexe", alors qu'elle-même n'arrive pas à se débarrasser de ces thèmes, touchant aux organes génitaux.
Impossible même de commencer un dialogue avec une dame qui, reprenant la vieille "menace" de 1968 - "un éclat de rire vous fera disparaître" - se vante, tout comme les revers de la couverture de ses éditeurs le font aussi, de se servir de son humour dévastateur, sa bonne humeur, arme totale. Elle est sûre d'elle-même contre ceux qu,elle appelle les "simples fidèles" qui, "après deux millions d'années de fables, sont désinformés et devenus infantiles".
[...]
Écoutons ces lignes de l'introduction de Qu'Il n'en soit pas ainsi ! où se résume la difficulté :
"Nous ne savons pas grand chose de Jésus. Nous ne savons pas quand, ni où il est né, ni quand il est mort. Cette personne n'a pas de biographie, Nous ne savons pas combien de temps, ni les lieux précis où il aurait prêché en public. En fin de compte, nous savons seulement qu'il est né, que durant le temps de sa prédication, il avait des disciples, hommes et femmes, qui le suivaient; qu'il fut condamné comme rebelle sur la Croix, mourant ainsi misérablement. Une fois mort, selon Frau Uta, son cadavre - nous y reviendrons - est allé pourrir dans une fosse commune et tous les récits de Pâques, des Évangiles, de Paul, sont seulement un tissu de contradictions et de légendes. Et maintenant ? Pourquoi ne pas laisser tout cela, et s'Il faut des maîtres, et même, sans doute, des sauveurs, pourquoi ne pas en chercher ailleurs ?
Eh bien non ! car, dans l'introduction, les lignes suivantes nous disent soudain : "Nous ne savons pas grand chose de Jésus. Mais en suivant ses traces, nous sentons que lui a cherché et trouvé Dieu, qu'il est en mesure de révéler ce Dieu [...] Pour qui veut le savoir, il apparaît nettement que la voix de Jésus est toujours vivante, que sa vérité est toujours une vérité vivante, et que son dieu est toujours un dieu vivant et proche".
Ainsi, Madame Heinemann affirme que seule, son approche personnelle, lui permet d'être chrétienne, et même plus catholique que le pape lui-même, parce que Rudolph Bultmann qu'elle a fréquenté en sa jeunesse, lui aurait montré par son exemple qu'un sceptique peut être chrétien, non au sens sociologique, mais au sens précis de la foi.
Cette position est insoutenable, mais aujourd'hui elle semble se répandre de plus en plus; non parmi les gens ordinaires, bien sûr, bien éloignés - quel bonheur ! - de ces acrobaties qui heurtent le bon sens instinctif d'hommes normaux, mais cela est reçu par une certaine intelligentsia - même catholique, comme le confirme cette professeur d'université d'Église, respectée par le clergé catholique."
Source : V. Messori, Ils disent il est ressucité, p. 272
P.S. : cette théologienne allemande (aujourd'hui 91 ans) dont parle Messori a fait ses classes à l'université avec Joseph Ratzinger. Elle a obtenue son doctorat de théologie dans la même université et la même année que son camarade de promotion, notre futur pape émérite. Elle dit avoir conservé toute son estime pour son ancien confrère et dit aussi que ce dernier n'aura jamais cessé d'être correct avec elle.
Messori dira dans un autre chapitre : "le cas Ranke-Heinemann n'est pas isolé. Il semble faire partie d'une nouvelle tendance, bien inquiétante : celle de ceux qui jugent comme "fables" et "délires", les récits du Nouveau Testament, et "mensonges délibérés" les enseignements de la Tradition et du Magistère. Cependant, en même temps, ceux-ci se prétendent chrétiens, et même plus catholiques que le Pape.
C'est Messori dans un de ses livres qui parle de Madame Heinemann, la première femme autorisée par l'Église catholique à enseigner la théologie dans une université.
Voyons ce qu'il dit :
"... cela serait déjà une grosse surprise que de donner un rapide coup d'oeil aux accouchements pseudo-scientifiques de la dame en question, par ailleurs, fille de Gustave Heinemann, président de la République fédérale allemande de 1969 à 1974.
Convertie du protestantisme au catholicisme, mais, comme elle l'admet elle-même au cours de l'une de ses nombreuses interviews, pour des raisons de coeur, et non de théologie. [...] A vingt-cinq ans, en effet, cette dame rencontra son futur époux, un jeune homme qui pensait devenir frère dominicain :"Je lui donnai d,autres idées", et pour l'épouser, elle prit aussi une autre confession.
Nous l'avons dit, quelle surprise tout d'abord de voir l'épiscopat allemand confier à une semblable "étudiante" (entre guillemets cela va de soi) le primat historique de la Première Chaire de théologie d'université donnée à une femme. Ce qui devient franchement inquiétant, c'est de lui avoir renouvelé ses fonctions en 1987, à l'âge de soixante ans révolus. Depuis des années, elle infligeait à ses étudiants - avec mandat officiel et rétribution à l'ancienneté par l'Église - les thèses si avancées de Eunuques pour un royaume des Cieux, que nous avons traduit en son temps, de même que maintenant Qu'il n'en soit pas ainsi. [...] Ces choses, la "savante de la Bible" les répète depuis des dizaines d'années, mais sans parvenir à lasser la patience des évêques allemands. Ils seraient même fiers - c'est toujours l'auteur Ranke-Heinemann qui le prétend dans ses interviews - d'avoir mis en chaire une femme - ce qui est Very politically correct-. de plus si ouverte, et même aux idées avancées. Et quand cette professeur, avant d'être remerciée, a quitté la Faculté de théologie catholique, ces Monseigneurs n'eurent pas d'objection à ce qu'elle passe à la chaire d'histoire du catholicisme, à l'université d'Essen toujours, où, si longtemps, elle avait enseigné le Nouveau Testament, avec mandat officiel de l'Église. Ils n'ont pas fait objection non plus, à ce que, dans ses livres et articles, elle se prétende "catholique". Voilà les termes mêmes, qu'elle applique à Jean-Paul II : "Un pauvre homme, bourré de complexes sexuels, de même que tous les évêques de sa communauté, où le phallus règne."
Du reste, un peu de lumière - permettant de comprendre le personnage - vient de sa déclaration à la journaliste de L'Européen. Celle-ci, un peu perplexe, on la comprend, lui demande - car Madame Heinemann vient juste de le lui dire : "L'Évangile n'est qu'un tissu de dangereuses fables, et de kitsch : liqueur de mauvais goût, à cause de ses conséquences néfastes, le christianisme est la pire des religions," - la journaliste lui demande donc pourquoi continuer à se dire , elle, catholique. La théologienne au mandat épiscopal réplique : "Pour ennuyer les gens" et continue "Et puis, il n'est pas sûr que je sois moins catholique que le Pape. Nous interprétons tous les deux la parole de Dieu. Je suis certaine qu'il est plus dans l'erreur que moi." C'est ce que lui assure, du reste, dit-elle, de nombreux représentants du clergé, qui lui disent être solidaires. "Les quelques difficultés que j'ai, c'est seulement du côté protestant, confie-t-elle. A cause de l'oecuménisme, ils trouvent que je devrais traiter un peu mieux les catholiques".
Ouvrons presque au hasard, ce Qu'il n'en soit pas ainsi ! sans parler du précédent livre Eunuques. Frau Uta cite avec conviction Goethe et Schiller, qu'elle prend comme confirmant la thèse, qu'elle résume à peu près textuellement et la faisant sienne : "Les chrétiens ne sont que de cruels ennemis de la vie. Ils vénèrent la Croix, égarés par les crampes de leurs pénitences, assassins et ennemis du monde, fanatiques, ce sont des hommes qui ont un urgent besoin de rédemption; c'est à dire d'une religion de l'homme."
D'autre part, elle souligne à un autre endroit : "Par sa religion du sacrifice humain, le christianisme a remplacé la parole de Jésus par une théologie de bourreaux, au point d'en arriver à une affirmation blasphématoire, en soutenant que Dieu voulait racheter l'humanité par cette mort en Croix."
Avant tout, c'est le Pape Jean-Paul II, cité explicitement, "qui se fait une image primitive et païenne de Dieu", et ceci n'est possible que parce que "l'Église ne montre aucun intérêt vrai pour l'intellect de l'homme. S'il en était ainsi, elle ne nous aurait pas fait digérer aussi longtemps ce tas de fables même pas originales, avec cette horrible finale, que sont les Évangiles".
Sans entrer dans de plus longues considérations, et ne jugeant les choses que sur un plan pragmatique, l'acceptation des évêques et le silence, l'absence de réactions - que l'auteur elle-même constate plusieurs fois devant les journalistes, avec une surprise un peu déçue - des théologiens et exégètes catholiques, ne semblent pas porter ces fruits positifs que certains attendaient du nouveau look d'une Église qui n'ose exclure aucune idée, et laisse quiconque identifier le "catholicisme" avec ce qui lui passe par la tête.
[...]
Une grande partie de la harangue de notre "bibliste", et théologienne, tourne - et retourne sans cesse - autour du dogme, qui, elle le confesse, déchaîne sa colère implacable : le dogme de la virginité de Marie. En cette vérité catholique, pour elle insupportable, elle voit même la base du catholicisme qu'elle a l'intention de détruire, le coeur caché d'une Église qui assurerait ainsi "le règne d'une caste sacerdotale de célibataires". Il est très curieux de voir défiler les pages sur ce sujet - un vrai traité de gynécologie. Elle y déroule tout au long son chapelet : spermatozoïde, ovules, hymens, utérus, et y lance des accusations de "phobie du sexe", alors qu'elle-même n'arrive pas à se débarrasser de ces thèmes, touchant aux organes génitaux.
Impossible même de commencer un dialogue avec une dame qui, reprenant la vieille "menace" de 1968 - "un éclat de rire vous fera disparaître" - se vante, tout comme les revers de la couverture de ses éditeurs le font aussi, de se servir de son humour dévastateur, sa bonne humeur, arme totale. Elle est sûre d'elle-même contre ceux qu,elle appelle les "simples fidèles" qui, "après deux millions d'années de fables, sont désinformés et devenus infantiles".
[...]
Écoutons ces lignes de l'introduction de Qu'Il n'en soit pas ainsi ! où se résume la difficulté :
"Nous ne savons pas grand chose de Jésus. Nous ne savons pas quand, ni où il est né, ni quand il est mort. Cette personne n'a pas de biographie, Nous ne savons pas combien de temps, ni les lieux précis où il aurait prêché en public. En fin de compte, nous savons seulement qu'il est né, que durant le temps de sa prédication, il avait des disciples, hommes et femmes, qui le suivaient; qu'il fut condamné comme rebelle sur la Croix, mourant ainsi misérablement. Une fois mort, selon Frau Uta, son cadavre - nous y reviendrons - est allé pourrir dans une fosse commune et tous les récits de Pâques, des Évangiles, de Paul, sont seulement un tissu de contradictions et de légendes. Et maintenant ? Pourquoi ne pas laisser tout cela, et s'Il faut des maîtres, et même, sans doute, des sauveurs, pourquoi ne pas en chercher ailleurs ?
Eh bien non ! car, dans l'introduction, les lignes suivantes nous disent soudain : "Nous ne savons pas grand chose de Jésus. Mais en suivant ses traces, nous sentons que lui a cherché et trouvé Dieu, qu'il est en mesure de révéler ce Dieu [...] Pour qui veut le savoir, il apparaît nettement que la voix de Jésus est toujours vivante, que sa vérité est toujours une vérité vivante, et que son dieu est toujours un dieu vivant et proche".
Ainsi, Madame Heinemann affirme que seule, son approche personnelle, lui permet d'être chrétienne, et même plus catholique que le pape lui-même, parce que Rudolph Bultmann qu'elle a fréquenté en sa jeunesse, lui aurait montré par son exemple qu'un sceptique peut être chrétien, non au sens sociologique, mais au sens précis de la foi.
Cette position est insoutenable, mais aujourd'hui elle semble se répandre de plus en plus; non parmi les gens ordinaires, bien sûr, bien éloignés - quel bonheur ! - de ces acrobaties qui heurtent le bon sens instinctif d'hommes normaux, mais cela est reçu par une certaine intelligentsia - même catholique, comme le confirme cette professeur d'université d'Église, respectée par le clergé catholique."
Source : V. Messori, Ils disent il est ressucité, p. 272
P.S. : cette théologienne allemande (aujourd'hui 91 ans) dont parle Messori a fait ses classes à l'université avec Joseph Ratzinger. Elle a obtenue son doctorat de théologie dans la même université et la même année que son camarade de promotion, notre futur pape émérite. Elle dit avoir conservé toute son estime pour son ancien confrère et dit aussi que ce dernier n'aura jamais cessé d'être correct avec elle.
Messori dira dans un autre chapitre : "le cas Ranke-Heinemann n'est pas isolé. Il semble faire partie d'une nouvelle tendance, bien inquiétante : celle de ceux qui jugent comme "fables" et "délires", les récits du Nouveau Testament, et "mensonges délibérés" les enseignements de la Tradition et du Magistère. Cependant, en même temps, ceux-ci se prétendent chrétiens, et même plus catholiques que le Pape.