Bonjour Kerygme,
Vous citez un passage que j'ai bien écrit, mais dont j'ai estimé faux le raisonnement, juste après l'avoir écrit (c'est le message juste après)
Kerygme a écrit : ↑mer. 23 sept. 2020, 12:15
puisque les échanges sont basés sur l'Écriture, voilà qui pourrait avoir valeur de réponse dans 1Corinthiens 7 :
12 Aux autres, je déclare ceci – moi-même et non le Seigneur – : si un de nos frères a une femme non croyante, et que celle-ci soit d’accord pour vivre avec lui, qu’il ne la renvoie pas.
13 Et si une femme a un mari non croyant, et que celui-ci soit d’accord pour vivre avec elle, qu’elle ne renvoie pas son mari.
14 En effet le mari non croyant se trouve sanctifié par sa femme, et la femme non croyante se trouve sanctifiée par son mari croyant. Autrement, vos enfants ne seraient pas purifiés, et en fait ils sont sanctifiés.
15 Mais si le non croyant se sépare, qu’il le fasse : en de telles circonstances, notre frère ou notre sœur n’est pas réellement lié ; c’est pour vivre dans la paix que Dieu vous a appelés.
16 Toi la femme, comment savoir si tu sauveras ton mari ? Et toi l’homme, comment savoir si tu sauveras ta femme ?
Cet amour pour ce conjoint aura valeur de témoignage cohérent en tant que disciple du Christ, et pourrait même contribuer à sa conversion.
Je ne sais pas si c'est rigoureusement pareil: il ne s'agit pas d'une vulgaire méconnaissance de Christ, comme du temps où Saint Paul évangélisait les païens. Peut-être pas non plus de non-croyance. Cela ressemble vraiment à du rejet (or pour rejeter, il faut connaître, non méconnaître, peut-être croire, mais en tout cas, bel et bien rejeter).
Ce serait plus simple et plus serein sans doute, si au lieu, dans le verset 15, que soit écrit :"Mais si le non croyant se sépare.." , ce soit écrit, plutôt, :"Mais si le croyant se sépare", alors je n'hésiterais peut-être pas.
Jésus dit aussi que si on répudie son épouse, on l'expose à l'adultère. Je ne tiens pas à l'y exposer. (la parité n'est pas le souci de Jésus, dirait-on!)
Mais le verset 16 laisse de l'espoir, comme vous dites.. Espérons!
Merci en tout cas de votre bienveillance.