Sur la fornication

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Ventlent
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Sur la fornication

Message non lu par Ventlent » sam. 12 déc. 2015, 23:32

Bonjour,
J'ai effectué une recherche sérieuse du sens de la fornication dans la Bible. Le sens biblique n'a rien à voir avec ce que vous pensez ici.
La fornication dans la Bible n'a rien à voir avec une relation sexuelle !

"L’origine du terme latin fornicatio est de tordre et d’ériger en voûte. Une voûte est en architecture classique la base la plus solide pour créer une ouverture tout en supportant l’immeuble qui sera construit au-dessus. Par analogie avec les idées, une voûte est une idée que l’on tord, que l’on fausse, et à partir de laquelle on en érige d’autres pour bâtir un système d’idées en rapport. La fornication bâti un système d’idées sur des idées viciées (tordues) érigées dès le départ en voûtes. C'est-à-dire des idées connues comme étant viciées dès le départ, mais tout de même utilisée sciemment pour en faire passer d’autres. A force on peut se créer jusqu’à une conscience viciée, c'est-à-dire un jugement vicié sur toute chose, qui corrompt autour de soi les êtres et les choses, et soi-même."
Pour comprendre le sens de la fornication dans la Bible, il faut balayer toutes les utilisations de ce mot dans la néo vulgate pour éviter les anciennes erreurs de traduction. D’après l’Eglise catholique, la Vulgate, une version latine de la Bible, « est absolument exempte de toute erreur en ce qui concerne la foi ou les mœurs » Extrait de la Lettre encyclique de sa sainteté le pape Pie XII sur les études bibliques (cf. § 2 ; 24 ; 26).
Vous pouvez consulter cette recherche des sens vrais de la luxure et de la fornication sur : http://www.ant

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PaxetBonum
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Re: Fornication et culpabilité

Message non lu par PaxetBonum » lun. 14 déc. 2015, 10:23

Ventlent a écrit :Bonjour,
J'ai effectué une recherche sérieuse du sens de la fornication dans la Bible. Le sens biblique n'a rien à voir avec ce que vous pensez ici.
La fornication dans la Bible n'a rien à voir avec une relation sexuelle !
Cher Ventient,

Vous pouvez torturer le mot tant que vous voudrez, le terme de fornication parle bien de relations sexuelles désordonnées.
Effectivement il y a le sens de tordu de 'fornix' chambre voutée comme en avait les prostituées…

« Fuyez la fornication : quelque péché que l'homme commette, il est hors du corps, mais le fornicateur pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n'êtes pas à vous-mêmes ; car vous avez été achetés à prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps » (1 Corinthiens 6: 18-20)

Comprenez-vous qu'il faut fuir les architecture tordues ?
La phrase est clair : le fornicateur pèche contre son propre corps en l'utilisant mal des dans unions déshonnêtes.
Pax et Bonum !
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Ventlent
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Re: Fornication et culpabilité

Message non lu par Ventlent » dim. 03 déc. 2017, 12:50

Cher PaxetBonum,
Veuillez excuser cette réponse tardive...

La fornication tend à désagréger le corps formé de soi et de la femme à laquelle on est attaché, puisque l’homme et la femme à laquelle il est attaché forment un seul corps (cf. 1 Cor 6, 16). C’est pour cette raison que la fornication pèche contre l’unité interne de son corps ( = homme + sa femme) (cf. 1 Cor 6, 18), et aussi pour cette raison que la fornication est le seul péché qui autorise la séparation entre un homme et sa femme (Mt 19, 9), car autrement l’homme et sa femme ne doivent pas être séparés (Mt 19, 6 ; 1 Cor 7, 10). La fornication d’un des membres de l’unique Corps de Christ tend à désagréger l’unité du Corps du Christ (Rm 12, 5).

Vous voyez bien que la fornication divise l'unique Corps du Christ à cause de la perte de confiance donnée par les idées viciées provoquées par la fornication. Ce n'est pas des relations sexuelles désordonnées qui peuvent rompre l'unité d'un corps entendu comme une somme de plusieurs personnes dans le contexte d'où vous tirez à tort votre argument.

Le terme de fornication ne représenta jamais dans la bible des relations sexuelles. Donc le sens global de ces versets (1 Cor 6, 15 à 18) est que l’union sexuelle (avec la courtisane) tend à unir en un seul corps (v. 16), alors que la fornication tend à désunir les unions en un seul corps, que ce soit avec une femme (v. 16), ou désunir le Corps du Christ (v. 16), ou désunir l’union en un seul Esprit (v. 17).

Au vu de votre réponse, Je ne crois pas que vous ayez lu l'exégèse biblique du mot fornication sur http://anté-matière.fr/t2 - la fornication pour les nuls.html

Je vous souhaite une bonne journée.

Ventlent

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Message non lu par jovanni » lun. 04 déc. 2017, 13:32

On fait comment si on a pas envie de se marier? Plus le droit de fornication? Personnellement j'ai vu les dégâts que ça a causé sur mes proches et me marier c'est le dernier de mes souhaits!!
Il faut aussi rappeler que les victimes de violences sexuelles sont très souvent conjugales! D'ailleurs de récentes études attestent qu'environ 74% des violeurs connaissaient leur victime avant de passer à l''acte.

[Rappel : Mise à part la rubrique Apologétique, tous les sujets traités dans la Cité Catholique doivent l'être d'un point de vue exclusivement catholique (voir le Règlement). La Modération]

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Suliko
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Message non lu par Suliko » lun. 04 déc. 2017, 16:24

On fait comment si on a pas envie de se marier? Plus le droit de fornication? Personnellement j'ai vu les dégâts que ça a causé sur mes proches et me marier c'est le dernier de mes souhaits!!
C'est bien simple : si on ne veut ou ne peut se marier, on n'a pas de relations sexuelles ! Il ne saurait en aucun cas exister un droit au péché... Le fait d'éviter le péché ne cause en soi aucun dégât. Certes, la vie n'est pas toujours facile, mais s'éloigner du péché est toujours la bonne solution.

Quant aux violences conjugales, elles sont certes bien déplorables et condamnables, mais la notion de viol conjugal que vous évoquez est passablement problématique. Elle n'existe d'ailleurs que depuis quelques années dans le code civil des nations occidentales, conséquence de l'influence du féminisme sur le droit.
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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Message non lu par jovanni » lun. 04 déc. 2017, 16:47

Suliko a écrit : C'est bien simple : si on ne veut ou ne peut se marier, on n'a pas de relations sexuelles ! Il ne saurait en aucun cas exister un droit au péché... Le fait d'éviter le péché ne cause en soi aucun dégât. Certes, la vie n'est pas toujours facile, mais s'éloigner du péché est toujours la bonne solution.
C'était pas déjà interdit la fornication dans les siècles passés, quand l’influence de l’église était suprême? J'ai pas vraiment trouvé de réponse en cherchant sur le net. La problème c'est qu'interdiction accompagne logiquement punition en cas de transgression, selon vous quelle serait la punition adéquate pour un péché tel que la sexualité hors mariage?
Quant aux violences conjugales, elles sont certes bien déplorables et condamnables, mais la notion de viol conjugal que vous évoquez est passablement problématique. Elle n'existe d'ailleurs que depuis quelques années dans le code civil des nations occidentales, conséquence de l'influence du féminisme sur le droit.
Oui heureusement que le viol conjugal a été reconnu, qui sait le nombre de femmes qui en ont été sauvées.. Navré mais je ne vois pas en quoi la notion est problématique ceci-dit. Un viol reste un viol. Après peut être que j'ai mal compris votre message? :s

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Message non lu par Suliko » lun. 04 déc. 2017, 17:07

La problème c'est qu'interdiction accompagne logiquement punition en cas de transgression
Qu'allez-vous chercher là ? Tout péché n'implique pas forcément une punition par les pouvoirs civils ! Par exemple, si vous mentez à vos parents, vous commettez un péché, peut-être même mortel, mais ce n'est pas pour autant que la police va vous mettre en prison pour cela...
Après peut être que j'ai mal compris votre message? :s
Non, vous n'avez pas mal compris...
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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Message non lu par PaxetBonum » lun. 04 déc. 2017, 17:32

jovanni a écrit :
lun. 04 déc. 2017, 16:47
C'était pas déjà interdit la fornication dans les siècles passés, quand l’influence de l’Église était suprême?
La fornication a toujours et est toujours condamnée. Je ne comprends pas le sens de votre question.
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Message non lu par jovanni » lun. 04 déc. 2017, 17:51

Suliko a écrit : Qu'allez-vous chercher là ? Tout péché n'implique pas forcément une punition par les pouvoirs civils ! Par exemple, si vous mentez à vos parents, vous commettez un péché, peut-être même mortel, mais ce n'est pas pour autant que la police va vous mettre en prison pour cela...
PaxetBonum a écrit :
jovanni a écrit :
lun. 04 déc. 2017, 16:47
C'était pas déjà interdit la fornication dans les siècles passés, quand l’influence de l’église était suprême?
La fornication a toujours et est toujours condamnée.
Je ne comprends pas le sens de votre question
Je voulais dire au niveau juridique. Que ce soit condamnable moralement va de soi, il suffit de connaitre les préceptes chrétiens pour le savoir! Mais vu que la la religion était aussi l'état jusqu'en 1905, je me demandais si jadis on pouvait encourir une sanction pour ce genre de pratique.

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Message non lu par Kerniou » lun. 04 déc. 2017, 18:07

Si je ne m'abuse, au tout début du siècle, l'adultère féminin était puni par la loi et représentait un motif indiscutable de divorce pour faute en ce qui concerne la femme. En ce qui concerne l'homme et " la différence de nature", c'était, me semble-t-il, moins clair... A vérifier ...
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Message non lu par Milla » lun. 04 déc. 2017, 19:13

Bonsoir Suliko,
Suliko a écrit :
lun. 04 déc. 2017, 16:24
Quant aux violences conjugales, elles sont certes bien déplorables et condamnables, mais la notion de viol conjugal que vous évoquez est passablement problématique. Elle n'existe d'ailleurs que depuis quelques années dans le code civil des nations occidentales, conséquence de l'influence du féminisme sur le droit.
En quoi la notion de viol conjugal vous semble-t-elle problématique ?
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Re: Sur la fornication

Message non lu par Suliko » lun. 04 déc. 2017, 22:09

En quoi la notion de viol conjugal vous semble-t-elle problématique ?
Elle n'a à ma connaissance aucun fondement dans le droit ecclésiastique, qui part du principe exposé par saint Paul : "Le corps de la femme n'est pas en sa puissance, mais en celle du mari; de même, le corps du mari n'est pas en sa puissance, mais en celle de sa femme." C'est ce que l'on appelle le devoir conjugal. Je ne vois donc pas comment on pourrait condamner juridiquement quelqu'un au motif de viol conjugal. Notez bien que je parle des sanctions légales et que je ne suis pas en train d'affirmer qu'il ne saurait jamais y avoir péché en ces matières (on pourrait parler de manque de délicatesse dans l'usage du mariage, voire pire, mais cela ne relève pas à mon sens du pénal, et c'est bien ainsi que le comprenaient les Occidentaux jusqu'à peu...Lorsque Balzac, dans sa "Physiologie du mariage", écrivait qu'il faut éviter de commencer le mariage par un viol, il ne suggérait pas par là qu'un tel époux devrait être à proprement parler qualifié de violeur et traîné devant les tribunaux, il voulait juste faire comprendre que certains actes pouvaient fortement nuire à l'harmonie conjugale.)
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Re: Sur la fornication

Message non lu par Milla » mar. 05 déc. 2017, 7:15

Bonjour Suliko,

Je me demande - vraie question ! - quelle est la portée de ce qui est énoncé ici par Paul.
Par exemple, je n'ai jamais entendu dire que puisque "le corps de la femme n'est pas en sa puissance, mais en celle du mari", celui-ci a le droit de la gifler ou de la brûler avec des cigarettes sans devoir craindre aucune sanction légale. J'en déduis que cela ne s'applique qu'aux relations sexuelles et a toujours été compris comme énonçant le devoir conjugal ? Est-ce sous l'influence de l’Église catholique (et/ou en accord avec elle) qu'on en parle (en a parlé) comme d'une notion juridique et pas seulement morale ?

L'incohérence, pour moi : si le viol est, comme le dit le CEC, "l’entrée par effraction, avec violence, dans l’intimité sexuelle d’une personne" et par là une "atteinte à la justice et à la charité", pourquoi la possibilité d'une sanction légale ne serait pas logique et souhaitable, même entre époux ?
Vous dites qu'on "pourrait parler de manque de délicatesse dans l'usage du mariage, voire pire", mais ce pire, que recouvre-t-il ?
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Re: Sur la fornication

Message non lu par PaxetBonum » mar. 05 déc. 2017, 9:35

Kerniou a écrit :
lun. 04 déc. 2017, 18:07
Si je ne m'abuse, au tout début du siècle, l'adultère féminin était puni par la loi et représentait un motif indiscutable de divorce pour faute en ce qui concerne la femme. En ce qui concerne l'homme et " la différence de nature", c'était, me semble-t-il, moins clair... A vérifier ...
Le constat d'adultère était une cause immédiate de divorce au tort du pécheur que se soit pour l'homme ou la femme. (avant le passage de Mitterand)
Auparavant il existait une peine pouvant aller jusqu'à la prison pour la femme et uniquement une amende pour l'homme… (sauf erreur)
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Re: Sur la fornication

Message non lu par Suliko » mar. 05 déc. 2017, 15:36

Je me demande - vraie question ! - quelle est la portée de ce qui est énoncé ici par Paul.
Par exemple, je n'ai jamais entendu dire que puisque "le corps de la femme n'est pas en sa puissance, mais en celle du mari", celui-ci a le droit de la gifler ou de la brûler avec des cigarettes sans devoir craindre aucune sanction légale. J'en déduis que cela ne s'applique qu'aux relations sexuelles et a toujours été compris comme énonçant le devoir conjugal ? Est-ce sous l'influence de l’Église catholique (et/ou en accord avec elle) qu'on en parle (en a parlé) comme d'une notion juridique et pas seulement morale ?
Oui, ce verset s'entend du devoir conjugal et cela est évident, car les versets suivants et précédents parlent du mariage, de la virginité, etc...
Par contre, je ne vois pas où j'ai parlé de notion juridique quant à cette problématique... A ma connaissance, il n'a jamais existé de condamnations pénales pour s'être refusé au devoir conjugal ! Tous les péchés n'ont pas vocation à être punis par la loi ! C'est un peu ce que j'entendais aussi par manque de délicatesse dans l'usage du mariage, voire pire (càd un manque de délicatesse et de tendresse envers le conjoint plus ou moins grand) : cela peut-être un péché, mais ce n'est pas pour autant un délit devant la loi, idem pour le fait de se refuser sans raison à son conjoint.
L'incohérence, pour moi : si le viol est, comme le dit le CEC, "l’entrée par effraction, avec violence, dans l’intimité sexuelle d’une personne" et par là une "atteinte à la justice et à la charité", pourquoi la possibilité d'une sanction légale ne serait pas logique et souhaitable, même entre époux ?
Mais justement en raison de l'enseignement de saint Paul, qui explique bien que ne pas se refuser sans juste raison à son conjoint est un devoir et que s'y refuser devient donc un péché. Vous, vous êtes en train de dire tout le contraire, à savoir que l'on peut pour n'importe quelle raison se refuser à son conjoint et même le poursuivre en justice s'il ne tient pas compte de ce refus... D'un point de vue traditionnel (et c'était encore celui de toutes les nations du monde il y a quelques années), il ne saurait donc y avoir de viol conjugal...
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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