En gros le fils c'est le Verbe de Dieu ,sa raison (le Logos en grec) qui est évidemment éternelle car Dieu étant éternel il n'a jamais été sans raison et sans parole.
Donc :
- Dieu est formé par les trois personnes de la Trinité - si on en enlève une, Dieu n'est plus "entier".
-> oui si on enlève le fils on mutile Dieu de sa raison de sa parole bref de son intelligence.
- Chacune des trois personne est entièrement Dieu.
-> Oui, ce qui a la même substance que Dieu, donc ce qui fait parti intégrante de lui est Dieu.
- Elles ont la même volonté.
->Oui , pour moi l'idée de Trinité évoque surtout une intelligence parfaite qui pense et donc il ne peut y avoir plusieurs volonté.
- L'une est antérieure aux autres.
-> Non sinon Dieu aurait été sans parole et sans raison à un moment donné et donc incomplet. "Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu; et le Verbe était Dieu." Jean 1:1
- Elles existent toutes depuis toujours.
-> Oui forcement. Dans un même ordre d'idée : quand on allume un feu , le feu et la lumière existe en même temps .
- Elles ont toutes les mêmes attributs et les mêmes possibilités (je pense au "Personne ne connait ni le jour ni l'heure à part le Père, même le Fils ne le connait pas").
Voici ce qu'en dit St Augustin :
Elles ont toutes les mêmes attributs et les mêmes possibilités (je pense au "Personne ne connait ni le jour ni l'heure à part le Père, même le Fils ne le connait pas").
S. Augustin : (serm. 21 sur les par. du Seig.) Il dit que le Père connaît ce jour, c’est-à-dire en même temps que le Fils le connaît dans le Père ; car que peut-il y avoir dans ce jour qui n’ait été fait dans le Verbe par qui ce jour a été fait ? — S. Augustin : (Livre des 83 Quest., quest. 60.) Le sens véritable de ces paroles : « Le Père seul connaît ce jour, » est donc celui que nous avons indiqué, c’est-à-dire qu’il fait connaître ce jour au Fils ; et s’il est dit du Fils qu’il ne sait pas, c’est parce qu’il ne communique point cette connaissance aux hommes.
Il faut lire le Symbole d'Athanase :
moi je me rappelle qu'en tant qu'ex athée le symbole d'Athanase ne m'a jamais permit de comprendre la trinité , il a fallut que je lise certains commentaires de Thomas D'aquin et donc avoir arguments logiques pour être convaincu que la trinité est une chose parfaitement raisonnable et ce passage de l'Apologétique de Tertullien.
10. Nous avons déjà dit que Dieu a créé cet univers que nous voyons, par sa parole, par sa raison et par sa puissance. Vos philosophes sont aussi d'accord pour dire que c'est le logos, c'est-à-dire « la parole et la raison », qui est l'auteur de l'univers. Zénon le désigne comme l'artisan qui a tout formé et tout disposé; il dit qu'on l'appelle aussi « destin, dieu, âme de Jupiter, nécessité de toutes choses », Cléanthe réunit tout cela pour l'attribuer à l'« esprit », qui circule, dit-il, à travers tout l'univers. - 11. Or, nous aussi, nous regardons la parole et la raison et la puissance, par lesquelles Dieu a tout créé, ainsi que nous l'avons dit, comme une substance propre que nous appelons « esprit » : la parole est dans cet esprit quand il commande, la raison l'assiste quand il dispose, la puissance y préside quand il réalise. Nous avons appris que Dieu a proféré cet esprit et qu'en le proférant il l'a engendré, et que pour cette raison il est appelé Fils de Dieu et Dieu même à cause de l'unité de la substance ; car Dieu aussi est esprit. - 12. Quand un rayon est lancé hors du soleil, c'est une partie qui part du tout ; mais le soleil est dans le rayon, parce que c'est un rayon du soleil, et que la substance n'est pas divisée, mais étendue. Ainsi l'esprit vient de l'esprit et Dieu de Dieu, comme la lumière qui s'allume à la lumière. Le foyer de la lumière demeure entier et ne perd rien, même s'il communique sa nature par plusieurs canaux. - 13. Ainsi, ce qui est sorti de Dieu est Dieu, Fils de Dieu, et les deux ne font qu'un ; ainsi l'esprit vient de l'esprit et Dieu de Dieu ; il est le second quant à la forme, le second quant au degré, non quant à la nature, et il est sorti de sa source sans s'en être détaché 1 (1).