Maladie mentale
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- Kerniou
- Mater civitatis
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Re: Maladie mentale
Je dirais, que si un psychanalyste vous prescrit un traitement il doit avoir une raison, ce n'est pas le premier traitement habituellement proposé. Si l'accompagnement spirituel vous fait davantage de bien, alors n'hésitez pas. Sachez que ce n'est pas un traitement et que cet accompagnement a ses limites, mais, l'essentiel, dans un premier temps, est que vous alliez mieux. A long terme, il est possible que vous ayez besoin de soins.
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.
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- Barbarus
Re: Maladie mentale
Bonjour Kerniou,Kerniou a écrit : ↑lun. 23 janv. 2017, 15:41Je dirais, que si un psychanalyste vous prescrit un traitement il doit avoir une raison, ce n'est pas le premier traitement habituellement proposé. Si l'accompagnement spirituel vous fait davantage de bien, alors n'hésitez pas. Sachez que ce n'est pas un traitement et que cet accompagnement a ses limites, mais, l'essentiel, dans un premier temps, est que vous alliez mieux. A long terme, il est possible que vous ayez besoin de soins.
Je pense que ce psychiatre m'a mal jugée. Je crois qu'il s'est trompé.
Quoi qu'il en soit je vais bien et je suis contente dans l'accompagnement.
A long terme on verra comment la maladie évoluera,mais pour l'instant je vais très bien et je n'ai pas .besoin de soins.
En espérant que ça continue ainsi.
Dernière modification par Teano le mar. 24 janv. 2017, 8:56, modifié 1 fois.
Raison : Corrections diverses
Raison : Corrections diverses
Re: Maladie mentale
Bonjour Carmela,
J'ai souffert de très graves troubles psychiatriques et c'est en connaisseur que je parle. Vous avez tout à fait raison de vous méfier du fanatisme médicamenteux des psychiatres, ce qui ne veut pas dire que vous deviez tout rejeter en bloc, mais trouver un traitement approprié si possible et qui soit léger. Les psychiatres comme je les connais sont des personnes avares de leur savoir : ils écoutent le malade et mettent ça en rapport avec ce qu'ils ont appris à l'Université, à partir de quoi ils écrivent des notes - c'est tout. Ils ne m'ont jamais rien rien appris dans le sens d'une parole qui sauve... Leur pratique est comme un voyeurisme statique. Mon rapport à eux est assez simple : je suis poli, je me confie peu, j'attends d'eux seulement une ordonnance et le renouvellement de mon allocation quant à mon handicap. Surtout : tout le travail qui consiste à chercher pourquoi et comment on devient fou n'est pas fait, il y a là un mépris parfait de l'histoire de l'individu. Je caricature mais il y a une vérité dans les caricatures : pour la science, nous sommes un tas de molécules et c'est tout. Un fou est frappé par un désordre dans ces molécules et à chaque désordre correspond un médicament. C'est une farce un peu sinistre. Surtout, il ne faut pas se laisser faire : si un psychiatre ne vous plaît pas, changez. S'il faut changer dix fois, changer dix fois, soyez polie mais ferme.
J'ai souffert de très graves troubles psychiatriques et c'est en connaisseur que je parle. Vous avez tout à fait raison de vous méfier du fanatisme médicamenteux des psychiatres, ce qui ne veut pas dire que vous deviez tout rejeter en bloc, mais trouver un traitement approprié si possible et qui soit léger. Les psychiatres comme je les connais sont des personnes avares de leur savoir : ils écoutent le malade et mettent ça en rapport avec ce qu'ils ont appris à l'Université, à partir de quoi ils écrivent des notes - c'est tout. Ils ne m'ont jamais rien rien appris dans le sens d'une parole qui sauve... Leur pratique est comme un voyeurisme statique. Mon rapport à eux est assez simple : je suis poli, je me confie peu, j'attends d'eux seulement une ordonnance et le renouvellement de mon allocation quant à mon handicap. Surtout : tout le travail qui consiste à chercher pourquoi et comment on devient fou n'est pas fait, il y a là un mépris parfait de l'histoire de l'individu. Je caricature mais il y a une vérité dans les caricatures : pour la science, nous sommes un tas de molécules et c'est tout. Un fou est frappé par un désordre dans ces molécules et à chaque désordre correspond un médicament. C'est une farce un peu sinistre. Surtout, il ne faut pas se laisser faire : si un psychiatre ne vous plaît pas, changez. S'il faut changer dix fois, changer dix fois, soyez polie mais ferme.
- Kerniou
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Re: Maladie mentale
Un psychiatre ne "juge" pas. Le jugement moral comme le jugement juridique est contraire à la déontologie. Tout médecin établit un diagnostic. Peut-être a-t-il fait une erreur d'appréciation.
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Re: Maladie mentale
Rimbaud a écrit : ↑mer. 25 janv. 2017, 20:03Bonjour Carmela,
J'ai souffert de très graves troubles psychiatriques et c'est en connaisseur que je parle. Vous avez tout à fait raison de vous méfier du fanatisme médicamenteux des psychiatres, ce qui ne veut pas dire que vous deviez tout rejeter en bloc, mais trouver un traitement approprié si possible et qui soit léger. Les psychiatres comme je les connais sont des personnes avares de leur savoir : ils écoutent le malade et mettent ça en rapport avec ce qu'ils ont appris à l'Université, à partir de quoi ils écrivent des notes - c'est tout. Ils ne m'ont jamais rien rien appris dans le sens d'une parole qui sauve... Leur pratique est comme un voyeurisme statique. Mon rapport à eux est assez simple : je suis poli, je me confie peu, j'attends d'eux seulement une ordonnance et le renouvellement de mon allocation quant à mon handicap. Surtout : tout le travail qui consiste à chercher pourquoi et comment on devient fou n'est pas fait, il y a là un mépris parfait de l'histoire de l'individu. Je caricature mais il y a une vérité dans les caricatures : pour la science, nous sommes un tas de molécules et c'est tout. Un fou est frappé par un désordre dans ces molécules et à chaque désordre correspond un médicament. C'est une farce un peu sinistre. Surtout, il ne faut pas se laisser faire : si un psychiatre ne vous plaît pas, changez. S'il faut changer dix fois, changer dix fois, soyez polie mais ferme.
Merci pour votre temoignage.
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Re: Maladie mentale
Coucou je suis aussi catholique mais malgré ma maladie que je viens de découvrir. Je pratique la religion à ma manière et je vis aussi une rude épreuve dans la religion. Les prêtres sont avant tous des hommes (j'ai grandi avec eux), qui vivent pleinement leur religion. Je pense que cet homme n'a pas été formé à la maladie mentale; beaucoup d'hommes s'arrêtent à ce qu'ils lisent dans le dictionnaire sans pour autant trouver de réponse ou de compréhension. Il ne faut pas que vous paniquiez sur les réponses qu'il peut vous apporter. Comme vous pour gérer ma maladie j'essaie de trouver des réponses en adéquation avec la religion. Mais le principal est que je continue à croire. Continuez votre démarche spirituelle. Et surtout continuez vos efforts face à votre maladie.
- Kerniou
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Re: Maladie mentale
Pour comprendre la maladie mentale, il faut savoir quand et comment elle est arrivée et s'est installée ... D'où les questions posées par rapport au déroulement de la vie des malades, : les relations familiales, les traumatismes,les maladies graves, les deuils etc...Si un patient ne veut rien dire, on a recours aux médicaments ...
On ne peut pas, à la fois , refuser le traitement médicamenteux et ne rien vouloir dire au psychiatre ... rejeter le psy organiciste et le psy de formation analytique ...
Les soins sont médicamenteux ou psychanalytiques et, parfois, les deux sont associés.
Le médecin qui veut nous écouter et nous comprendre ne peut pas passer systématiquement pour quelqu'un de malsain et d'intrusif ! ...
Le plus souvent, on propose des entretiens ET des médicaments ... le traitement par la parole peut se révéler, parfois TRES long; ce qui amène le patient à penser que c'est inefficace ... par ailleurs les médicaments, de nos jours sont BEAUCOUP, BEAUCOUP mieux dosés qu'avant.
Les progrès de la pharmacologie sont considérables ...
Mais si l'on veut aller mieux,voire guérir, il nous faut accepter l'une ou l'autre méthode de soins.
On ne peut pas, à la fois , refuser le traitement médicamenteux et ne rien vouloir dire au psychiatre ... rejeter le psy organiciste et le psy de formation analytique ...
Les soins sont médicamenteux ou psychanalytiques et, parfois, les deux sont associés.
Le médecin qui veut nous écouter et nous comprendre ne peut pas passer systématiquement pour quelqu'un de malsain et d'intrusif ! ...
Le plus souvent, on propose des entretiens ET des médicaments ... le traitement par la parole peut se révéler, parfois TRES long; ce qui amène le patient à penser que c'est inefficace ... par ailleurs les médicaments, de nos jours sont BEAUCOUP, BEAUCOUP mieux dosés qu'avant.
Les progrès de la pharmacologie sont considérables ...
Mais si l'on veut aller mieux,voire guérir, il nous faut accepter l'une ou l'autre méthode de soins.
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.
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